~Prologue~

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Depuis la nuit des temps, nos dirigeants ont toujours étaient des crétins, peu importe le nombre de récompenses qu'ils ont reçu, le nombre de diplômes qu'ils avaient, leur mentalité était toujours la même, c'était des hommes courant après l'argent. Malheureusement ceux de 2020 sont les pires, car à cause de leur incroyable bêtise, il n'y a plus que 70 millions de personnes qui peuvent avoir des enfants. Comment est-ce arrivé ? Je vais vous l'expliquer.

Reprenons là où tout a commencé, c'est-à-dire dans le bureau international des décisions là où notre sort à tous a été sceller. C'est dans ce bureau que cet enfoiré de Donald Trump a proposé le pesticide mis au point par ses chercheurs qui devait retarder d'une semaine et demie le pourrissement des fruits et légumes après leur cueillette. Bien sûr, pour se mettre tous les dirigeants de son côté, il avait assuré que le pesticide avait testé et qu'il était sans danger pour l'homme, pour la faune et pour la flore. Bien entendu, tout le monde l'a cru, tous les dirigeants de l'Europe et du monde ont cru un bobard aussi énorme, car au lieu de penser à s'assurer qu'une batterie de tests avaient bien eu lieu. Les différents pays ont pensé avant tout à l'économie, la France a pensé à son déficit de la sécurité sociale et aux économies qu'elle pourrait faire et mon pays, la Suisse avait pensé à l'énorme enrichissement qu'il allait pouvoir avoir lieu. Personne ne s'est rendu compte que s'était bien trop beau pour être vrai, qu'on leur vendait du rêve et que ce vendeur de rêve était l'imbécile à la tête des États-Unis, l'imbécile qui avait balayé tout ce qu'avait mis en place son prédécesseur. En une seule et unique réunion, la mention de l'épandage mondial de ce pesticide, le PCP3 avait été accepté et la date de cet épandage avait été décidé au vendredi 13 mars, c'est-à-dire un mois plus tard. Personne ne s'était opposé à cette décision, car après avoir vendu du rêve aux différents dirigeants, on a vendu du rêve à la population et personne n'a pensé qu'il y avait anguille sous roches. Bien sûr, je ne peux pas me moquer des autres, car j'étais dans le même cas, j'ai cru aveuglément Simonetta Sommaruga, notre dirigeante sans penser une seule seconde qu'il y avait un problème.

Le 13 mars, l'épandage mondial a eut lieu et fut célébré dans le monde entier, mais ses effets se sont manifesté que quelques semaines tard et ils étaient dévastateurs, car le nombre de tests de fertilité féminins et masculins négatifs fut exponentiels. On n'avait jamais vu ça et le monde entier se rendit rapidement compte que seul les jeunes ayant entre 14 et 21 ans qui résidaient en Europe étaient les seuls à ne pas avoir étés touchés par les effets néfastes de ce produit. Rapidement on se demanda pourquoi et une réponse fut donné par l'Europe. Cette tranche d'âge avait reçu le vaccin contre le SIDA qui avait été mis en point lors d'une coopération entre tous les pays européens et ce vaccin avait empêché l'altération génétique qui avait engendré la stérilité. Ces 70 millions de jeunes étaient devenus le symbole de l'humanité, ils en étaient les sauveurs, mais pour la plupart, voire tous, ils se considéraient trop jeune pour avoir des enfants.

Cependant, le choix nous fut enlevé, car les différents pays se considéraient assez sage pour décider à notre place. Mais pour nous, nous étions devenus les juifs de la seconde guerre mondiale puisque ce n'est plus dans des centres de mise à mort qu'on nous enfermait, mais dans des centres de natalité, et bien entendu nous n'avions pas le choix. Nos parents étaient soudoyés pour la plupart, mais certains refusaient cela, refusaient qu'on leur enlève leurs enfants, ces personnes-là, aimantes et charitables ne virent plus jamais la lumière du jour, car les démocraties étaient devenues dictature sur ce sujet-là.

Le vendredi 8 mai fut le pire de toute ma vie, car ce qu'il s'est déroulé ce jour-là était encore pire que le jour Mélanie Brown a jeté mon sac de cours dans les toilettes, ce jour-là, ce vendredi-là, les personnes en qui j'avais le plus confiance m'ont trahis de la pire des manières. Alors que j'ignorais que la rafle des jeunes, comme nous l'appelions, avait lieu aujourd'hui, mes parents m'avaient retenus à la maison, en me disant qu'ils me trouvaient patraque et fiévreuse. C'est pour cela que ce jour-là je suis restée à la maison, mais je n'étais pas la seule, tous les parents avaient fait cela. Comme à chaque fois où je pouvais rester chez moi, je me mis sur le canapé en angle en cuir beige dont des coussins en tissus gris clair étaient assortis avec et je mis Netflix afin de continuer à regarder The 100, j'en étais environ à l'épisode 7 de saison 3, malheureusement ce moment de plaisir ne dura pas qu'un bref moment, car aux alentours de midi, quelqu'un sonna à la porte et dès que j'entendis ma mère le saluer, je savais que je devais fuir, la voix de ma génitrice avait salué chaleureusement notre invité en disant.

"- Capitaine Lefevre, allez-y entrez et prenez place au salon. Julie vous y attend."

Je savais s'il arrivait et que j'étais encore dans le salon, ma vie changerait et je finirais dans un centre de natalité et ça je ne pouvais m'y résoudre, aussi, je pris mes jambes à mon cou et passa par la fenêtre, mais je ne savais pas que la maison était cernée tout comme celles de tous les jeunes du quartier, c'était fini, j'allais avoir un enfant avec un inconnu, ma vie ne m'appartenait plus, mais malgré que cela soit vrai, je ne pouvais me résoudre à devenir défaitiste, je devais lutter le plus possible et le plus longtemps. Dès que j'eus posé les pieds sur le sol et même si on m'avait déjà remarqué, je me mis à partir en sprint pour échapper aux soldats même si cela ne servait à rien, car ils m'attrapèrent bien trop rapidement à mon goût, cela dit, que je sois attrapée ou non, je me débattais comme une furie puisque je ne pouvais compter plus que sur moi-même. Et même ci le fait que mes parents, mes géniteurs, ceux qui m'avaient vu grandir et qui étaient censé m'aimer m'avaient vendu, abandonné, je les remerciais de m'avoir permis de faire de la gymnastique et du judo parce que grâce à ces deux sports, je pus attraper l'oreille de celui qui me retenait et je pus tirer dessus jusqu'à ce qu'il me lâche, mais une jeune fille contre 7 soldats aguerris ne faisait guère le poids et ça le capitaine Lefevre le savait.

"- Julie Persson, tenter de t'échapper ne servira à rien étant donné que tu es faites comme un rat, mais je dois avouer qu'une jeune femme aussi téméraire que toi m'aurait plu si je n'avais pas été stérile donc je te demande gentiment de bien vouloir nous suivre sinon je pense que quelques mésaventures vont avoir lieu sur le chemin entre Annemasse et le centre de Natalité de Belgique." Déclara le capitaine en m'attrapant le menton d'une main pour que je le regarde dans les yeux alors qu'un des soldats me passaient des fers aux poignets aux chevilles comme si j'étais un prisonnier.

"- Allez vous faire foutre sale enculé, nous sommes censés être les sauveurs de l'humanité, mais vous nous traitaient comme des chiens alors que sans nous, l'humanité mourra. Tu es un homme vicieux et pervers et tu te crois huma...." je ne pus finir ma phrase, car ma conscience s'envola après avoir été piqué par l'un des soldats.

Sur tout mon quartier, j'étais la seule à mettre rebellé et donc la seule à qui on avait passé les fers aux pieds et à qui on avait administré un sédatif. Les autres avaient était applaudis par les habitants qui comptaient sur eux et étaient monté dans les cars prévus pour les amener dans les différents centres d'Europe, celle deux personnes se rendait dans celui de Belgique, moi et un garçon du nom de Carl.

J'ignorais à présent ce qu'allait devenir ma vie, mais j'avais déjà peur.

Pregnant for the WorldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant