Chapitre I ~ Le test

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Lorsque la plupart des gens se réveillent, lorsqu'ils ouvrent leurs paupières, ils découvrent le plafond coloré de leur chambre ou le plafond de l'hôpital constituée de plaque blanche mais celui que j'ai découvert n'était ni celui de ma chambre ni celui de l'hôpital car je n'étais plus à Annemasse, plus dans ma chambre ou même en Suisse, le plafond que j'ai vu en ouvrant les yeux était lumineux car les néons éclairaient la pièce de leur lumière, m'aveuglant au passage parce que comme pour chaque personnes qui se réveillaient, la lumière était horrible mais ce qui était plus affreux que la lumière pour moi, c'était de savoir dans quel endroit je me trouvais et d'ignorais ce qui allait m'arriver. J'étais seule dans la pièce car les seuls bruits que je percevais n'était pas ceux des hommes mais celui de machines dont le BIP BIP ne parvenait à faire autre chose que m'énerver. La seule chose que je désirais faire à ce moment là était couper cet appareil médical avant de chercher une issue pour m'enfuir de cet endroit car je refusais de devenir une femme qui ne sert qu'à enfanter, un être destiné à la reproduction. Finir comme ça était impensable.

Je me rendis tout de même rapidement compte que j'allais être incapable de fuir car ils m'avaient attaché mais je ne devais surement pas être la seule dans ce cas là car quand je parvenu à me redresser, je pus voir qu'il y avait face à moi une vitre qui donnait  sur une pièce semblable à celle dans laquelle je me trouvais sauf que celui qui était de l'autre coté n'était pas moi, ce n'était donc pas un miroir par contre le jeune homme de l'autre côté semblait avoir mon âge, il avait des cheveux bruns court qui s'accompagnaient d'yeux verts clairs qui semblaient briller comme ceux des chats malgré la lumière qui envahissait les pièces où nous nous trouvions, je savais qu'il pouvait me voir de la même manière que l'inverse était possible. Comme moi il était attaché à son siège et avait sa chemise blanche ouverte avec de nombreuses électrodes posaient sur son torse, en remarquant sa tenue, j'eus des sueurs froides en pensant que j'étais vêtue de la même façon mais heureusement ma chemise à moi était boutonnée, un frisson de soulagement m'envahis alors, ils n'avaient pas pensé à la pudeur de ce jeune homme mais avaient tout de même pris en compte la mienne. Le garçon de l'autre côté de la vitre, ne semblait pas affecté par sa tenue pourtant et je voyais dans ses yeux qu'il avait vécu l'horreur et que cela avait été bien plus intense que la trahison dont j'avais eu droit. 

Tandis que nous nous regardions, le regard plongeait dans celui de l'autre, nous entendîmes les portes se situant de chaque côtés de la vitre de plexiglas s'ouvrirent et nous vîmes des adultes en blouses blanches pénétraient dans les deux salles, le bruit qu'avait fait les porte à leurs ouvertures avait brisé notre contact oculaires afin de voir les nouveaux arrivants. De mon côté, s'était un jeune homme d'environ 26 ans qui m'avait rejoint dans cette pièce suivit de près par une jeune fille de mon âge ou légèrement plus jeune, le médecin s'avança vers moi puis me fit un sourire se voulant être chaleureux mais qui me faisait froid dans le dos.

"- Bonjour mademoiselle Julie, je suis le docteur Blue, votre médecin attitré jusqu'à ce qu'un partenaire vous soit trouvé, il est extrêmement rare que le test réussisse au premier coup mais je vous expliquer son fonctionnement et son intérêt. Le garçon qui se trouve de l'autre côté de la vitre est arrivé aujourd'hui de Glasgow, il se nomme Matt et est celui qui va passer le test avec toi, il est ton premier potentiel partenaire et il en va de même de son côté. Le test est constitué d'une prise de sang qui va constitué votre rang dans le centre, votre rang peut être E, D, C, B, A ou S, mais je tiens à vous prévenir que si vous êtes A ou S, vous serez dans l'obligation de porter ce collier ras le cou." 

Le professionnel de santé montra le collier en question qui était constitué d'un pendentif, le signe masculin pour les garçons et son inverse pour les filles qui ornait une bande de latex qui faisait parfaitement le tour du cou. La fermeture était un petit carré blanc où était inscrit une empreinte digitale et où les deux parties se rejoignaient pour sceller le collier. Il reposa ensuite le bijou puis se tourna à nouveau vers moi pour poursuivre ses explications.

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