XVI.

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— Maman ! je suis rentrée !

— Salut ! Salut ! Je suis dans ma chambre je lis !.

— OK ! dis-je.

Sasuke et moi rentrons un peu plus dans le salon. Je le vois rester un peu plus en retrait surement en attendant que j'informe ma mère de sa présence.

— Maman, Sasuke est là !

— Oh OK, me répond-elle en nous rejoignant dans le salon. Je vois que vous n'avez pas perdu le contact.

— Euh... oui, dis-je mal à l'aise. Depuis notre dernière conversation avec ma mère où j'affirmais ne pas être gay, je n'étais toujours pas revenu sur mes propos.

Je vis Sasuke me regarder étrangement, mais il ne dit rien. Il se contenta de saluer poliment ma mère. Nous montons dans ma chambre et j'effondrai sur mon lit.

— Tu pourrais enlever ton sac au moins.

— Tu parles comme maman, dis-je la tête enfoncer dans mon oreiller, ce n'est pas étonnant qu'elle t'aime bien. Ne fais pas attention au désordre.

— Oui, ne t'inquiète pas pour ça. Je pense que c'est même pire que la dernière fois, dit-il en ramassant un de mes chandails pour me le balancer sur le dos.

— Hé !

Il s'était assis sur le bord de mon lit et me regardait. C'était assez gênant d'être regardé comme ça, mais en même temps, j'avais envie de l'embrasser encore. Alors je me relevai et m'approcha de lui. Je pense qu'il sut ce que je voulais faire étant donné qu'il ferma les yeux et répondit immédiatement à mon geste.

— Naruto.

— Hum ?

— Tu ne penses pas qu'on doit clarifier un peu notre situation.

— Non parce que je sens que tu vas encore dire quelque chose de stupide.

Il leva les yeux au ciel.

— Écoute comme tu l'auras peut-être deviné, oui j'ai des sentiments pour toi, mais je ne pense pas que ce soit une bonne chose pour toi. Ni pour moi d'ailleurs.

— Et pourquoi ça ?

— Mes parents sont un peu. En fait c'est juste mon père. Il n'était pas là la dernière fois, mais je n'ai vraiment pas envie de te compliquer la vie.

— Quoi ton père il n'aime pas que tu sois gay.

— Il fait comme si je suis juste perdu et que je retrouverais bientôt la raison. Une fois j'ai eu un petit ami. Je ne comptais pas le dire à mon père, mais il a fini par le découvrir. Il a trouvé un moyen de parler avec le gars en question et lui a dit que j'étais perdu et que j'étais juste avec lui pour essayer. Il lui a dit qu'il ferait mieux de me laisser, car l'humiliation allait être encore plus forte quand c'est moi qui le laisserais. Et tu sais on avait 15 ans. Tout ce que dit un adulte fait peur à cet âge-là.

Je sentais la rage revenir en moi.

— Pourquoi il fait ça ? Tu as le droit d'être heureux avec qui tu veux !

Il eut un petit sourire.

— L'image de l'entreprise est importante. Alors il ne faudrait pas que je vienne tout gâcher avec mes fantaisies. Itachi a déjà essayé de plaider en ma faveur, mais mon père est plutôt borné.

— C'est pour ça que tu ne veux pas sortir avec moi ?

Il acquiesça et on resta tous les deux dans le silence pendant quelques minutes. Je voyais bien qu'il avait autre chose à rajouter.

TerminaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant