1348 Mots
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Seul dans la cuisine Sanji rangeait en tendant l'oreille, attendant patiemment que ses nakamas soient endormis. Son excitation n'était toujours pas calmée et il se sentait affreusement à l'étroit dans son pantalon. Au bout d'un certain temps il n'entendit plus un bruit, il pouvait enfin soulager la pression de son bas ventre. Il retira son tablier et déboutonna son pantalon. Il glissa sa main dans son boxer et empoigna son sexe gonflé. Fermant les yeux il commença à se remémorer le baiser qu'il avait échangé avec Zoro...
La façon dont il lui avait demandé d'ouvrir la bouche pour qu'il puisse y glisser sa langue. La sensation de celle-ci sur la sienne, sa douceur, son goût absolument exquis, les mouvements qu'elle décrivait, entraînant sa semblable dans une danse voluptueuse. Mmfff... Sa main, grande et chaude, qu'il avait senti glisser le long de son cou. Cette caresse d'une infinie douceur qui lui avait donné des frissons de plaisir. Han ! Il se remémora la douceur des cheveux du sabreur, la souplesse de sa peau, ses muscles qu'il avait senti sous ses doigts. Sans savoir pourquoi, à cet instant il avait voulu le sentir plus près de lui et avait resserré son étreinte. Ha ! Peu de temps après, les lèvres sulfureuses avaient parcouru son cou, il avait senti le souffle chaud et le bout de la langue humide de Zoro qui ponctuait sensuellement le trajet de sa bouche vers son torse. Ha... Zoro... Cette langue terriblement excitante qui jouait avec son téton, ses lèvres qui se refermaient sur lui. Il avait penché sa tête en arrière tout en accentuant la pression sur la nuque de l'homme à la tête verte. Il voulait le sentir plus fort contre lui. Les gémissements qu'il avait laissé échapper avaient ramené la bouche tentatrice vers la sienne. Ooh ! Il en voulait encore, il en voulait plus, il voulait le sentir en lui, il voulait qu'il le prenne, il aurait pu le prendre s'il n'y avait eu personne autour. Oui, il l'aurait soulevé et l'aurait posé sur la table, lui aurait enlevé son pantalon de la même manière qu'il lui avait ouvert la chemise, en descendant lentement, parsemant son corps de baisers et alors qu'il aurait pris sa virilité en bouche, il aurait glissé ses doigts en lui. Nnh... L'un après l'autre en exécutant des vas et viens et en bougeant des phalanges. Et quand il aurait été prêt, il l'aurait pénétré. Haa... S'en serait suivi une danse de leurs bassins, les mouvements saccadés de leurs reins. Zoro...Il aurait enroulé ses jambes autour de cet homme à la peau ambré qui lui aurait tenu les hanches et aurait accentué ses mouvements. Encore... Il se l'imaginait allant et venant en lui, il pouvait presque sentir ses bourses taper contre ses fesses et sa main qui aurait exercé ces mêmes mouvements de vas et viens sur son membre. Si bon... Alors ils seraient venus ensemble, il aurait joui entre ses mains alors que l'autre se serait libéré en lui pour son plus grand plaisir. Aah Zoro !
Alors qu'il était plongé dans son fantasme, Sanji n'entendit pas l'objet de ses désirs entrer dans la pièce. Zoro, qui revenait de la salle de bain après avoir remédié à son propre petit problème sous une douche froide, avait voulu vérifier ce que foutait le cuistot encore debout. Quelle ne fut pas sa surprise en le voyant se toucher ainsi, surprise d'autant plus grande lorsqu'il l'entendit prononcer son nom à plusieurs reprises entre deux soupirs. C'était avec un sourire sadique aux lèvres et une idée lubrique en tête qu'il s'était approché silencieusement du coq.
- Besoin d'un coup de main peut-être ?
Sanji sursauta, se retrouvant nez à nez avec l'épéiste, il voulut nier, mais comment faire vu la position compromettante dans laquelle il se trouvait ? Son sourire toujours aux lèvres, Zoro baissa les yeux et, se penchant vers l'oreille du blond, il lui murmura :
- Tu m'as appelé non ? Alors je suis venu.
- Je ne t'ai pas appelé. Démentit le coq.
- Oh que si tu m'as appelé. Insista le cactus. A plusieurs reprises même.
Il passa ses bras autour de la taille de Sanji en se plaçant dans son dos et alors qu'il dirigeait ses mains vers l'entrejambe du blond, il lui susurra :
- Tu veux que je te rafraîchisse la mémoire ? Ça donnait quelque chose comme ça.
Et imitant la voix gorgée de désirs du chef cuisinier, il soupira sensuellement un « Haa... Zoro... » dans le creux de son oreille. Il chatouilla l'arrière de l'oreille de du cuistot du bout de son nez et poursuivit.
- Tu me disais que c'était bon...
Caressant du bout des doigts le gland du blond, il poursuivit.
- Tu en voulais encore...
- Haan... Laissa échapper Sanji qui s'en voulu immédiatement.
Ce soupir fut le signal que Zoro attendait.
- Tu vas être servi petit cuistot ! Lui dit-il d'un ton sadique alors qu'il se sentait lui-même de plus en à l'étroit dans son pantalon.
Il agrippa le visage du blond et lui arracha un baiser, forçant le passage pour faire pénétrer sa langue qui emporta sa jumelle dans une danse endiablée. C'était nettement plus brutal que son premier baiser avec Zoro et cela déconcerta Sanji. Il sentit la bouche du vert libérer la sienne pour y faire immédiatement entrer ses doigts. Cette première ne resta pas sans rien faire, elle alla s'attaquer au cou frêle du cuisinier, le mordillant et le marquant sauvagement. Cette brusquerie fit autant d'effet au blond que la tendresse qu'il avait ressenti quelques heures plus tôt entre ses mêmes bras. Il voulut rendre un peu de ce plaisir en caressant l'entrejambe de l'épéiste mais celui-ci le pencha violemment en avant et fit glisser le pantalon du cuistot déjà ouvert. Il se pencha sur lui et lui écartant les jambes avec son pied, glissa ses doigts l'un après l'autre entre les fesses.
- Tu m'as l'air bien détendu par là. Fit Zoro en agitant ses doigts à l'intérieur du blond.
- Aaaah ! Zoro ! Nan arrête ça fait mal.
Mais le vert ne l'écoutait pas, il retira ses doigts sans plus de ménagement et les remplaça par son membre gonflé. Il l'enfonça d'un coup violent qui arracha un cri au pauvre cuisinier. Celui-ci dût se mordre le bras pour supporter la douleur que lui infligeait le bretteur dans ses brusques mouvements de hanche. Puis la douleur se fit progressivement moins intense tandis que le plaisir, lui, s'intensifiât. Sanji libéra son bras de ses dents alla attraper la hanche de son bourreau pour accompagner ses mouvements qui se firent plus intense encore. Le bretteur positionnât ses mains de part et d'autre des hanches fines et blanches du blondinet et intensifiât la puissance de ces coups de reins. Sanji n'arrivait plus à penser tant le plaisir qu'il ressentait était violent. Il se senti à deux doigts de jouir alors que son partenaire ne le touchait pas. Dans un grognement bestial, Zoro, lui aussi au bord de la jouissance, accéléra encore la cadence. Sanji ne tint plus et libéra sa semence. L'orgasme prostatique tendit son corps, le resserrant autour de la virilité de Zoro qui jouit à son tour à l'intérieur de son nakama.
Le cuisinier s'affala sur le plan de travail souillé par se semence. L'épéiste quant à lui, se rhabillât et après une petite claque sur les fesses du coq, il lâcha d'un dont sarcastique :
- T'as un bon petit cul de minette bien étroit le blondinet. J'ai bien envie de revenir le défoncer un de ces quatre.
Sanji se retourna et lança un regard noir au bretteur qui s'éloignait dans un rire diabolique qu'il ne lui connaissait pas. Avant de quitter la pièce, il se retourna, posa sur lui un regard meurtrier et d'une voix glaciale il dit au cuistot :
- La prochaine fois que je te surprends à te toucher en pensant à moi comme ça, je te garantis que je ferais de toi le petit cul le plus désolé et défoncé des mers. Compris ?
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Touche pas a mon mec!
Fanfiction!Cette histoire n'est pas de moi! Tous a commencé avec un jeu lors de l'anniversaire du capitaine, mais jusqu'où ce jeu mènera-t-il Zoro et Sanji ? Entre désir inavoués, jalousie, baston tendresse, guerres et baisers passionnels. Noyez-vous dans les...