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Comme chaque soir, après une journée de travail épuisante dans un bar miteux, j'applique la même routine : manger & dormir. Seulement dormir est aussi épuisant que de travailler, à cause des terreurs nocturnes qui occupent mes nuits depuis désormais 4 ans.
4 longues années dont je ne voie toujours pas la fin. J'ai tout essayé, des meilleures psychologues en passant par l'hypnose, la religion, le yoga. Toutes ses choses censées vous vider l'esprit afin d'espérer des nuits tranquilles. Rien n'a fonctionner, absolument rien. Alors j'ai appris à vivre avec, elles font parties de mon quotidien. Et je pense sérieusement qu'un jour elles finiront par me tuer. Du moins c'est ce qu'elles font, elles me tuent à petit feux, jusqu'au jour ou je ne discernerais plus le rêve de la réalité. La seule solution sera de m'interner, pour éviter que cette folie ai des conséquences sur autrui.
J'essaye depuis quelques semaines de tenir un carnet dans lequel je regroupe chacune d'elles. Je les écris, les sors de ma tête, peut être que ça peut m'aider. Au point ou j'en suis, tout est bon à prendre. Puis peut-être qu'un jour je deviendrai célèbre, en les publiant. Qu'on fera des films du « Best-sellers de Park Jimin », la nouvelle série d'horreur à succès.
Très drôle
Terreur n°1224 : Je suis dans mon lit, allongé sur le dos, j'aperçois une faible lumière à travers les stores de ma fenêtre. Signe qu'il fait jour, cependant il m'est impossible de bouger, je suis comme figé, plâtré sur ce matelas qui me sers de lit à même le sol. Dans un coin de ma chambre, derrière la commode je vois une silhouette. D'ici on dirait un homme, environ un mètre quatre-vingt, cheveux court, mâchoire tranchante. Epaule large englobant une corp frêle. On pourrait croire à un humain ordinaire, jusqu'à ce qu'il, ou plutôt cette chose, pose ses yeux sur moi. Des yeux qui n'ont rien d'humain, ils sont rouges, aucune pupille, aucun blanc. D'un rouge à en bruler l'âme. Elle avance vers moi, malgré son corps frêle, je suis assommée par son aura puissante qui écrase chaque centimètre de mon corps. J'étouffe, comme si une main invisible pressait mon cou, le broyait, comme une vulgaire brindille dont on souhaite se débarrasser. Sa démarche est horriblement lente, comme si cette chose savourait la peur qui m'entourait. La peur de mourir, de ne pas pouvoir bouger, de voir quelque chose de tout sauf rassurant, la peur de perdre. Cette peur synonyme d'humanité, de faiblesse.
La silhouette se tient à quelque mètre de moi, suffisamment proche pour discerner son sourire. Seulement son sourire, preuve de satisfaction, de réjouissance. Elle se nourrit de ma peur. Plus je meurs, plus elle est puissante, plus le sourire s'agrandis. Comme si c'était encore possible.
Combien de dent possède-t 'il ? trop pour les compter
Combien de bras possède-t 'il ? suffisamment pour étrangler 1000 hommes
Est-il humain ? surement pas
Me veut-il du mal ? Bien sûr que oui
Vais-je vivre ? Bien sûr que non
Est-ce que sa fait mal ? Aucune idée.
Mais il y a plus terrifiant. Sa peau est noire, comme cramé. Ses doigts possèdent des ongles aussi long et tranchant que des couteaux. Et son dos est recouvert d'épines aussi tranchantes qu'un katana. Seulement elles ne sont pas noires comme le reste, elles sont souillées d'un rouge vif, d'un rouge sang. Souillé pas ses précédentes victimes, que je m'apprête à rejoindre. Il est ma faucheuse et je suis son présent.
Il ouvre grand les bras, comme une mère prête à accueillir son enfant pour le consoler lors d'un gros chagrin. Pensant que mon châtiment serait d'être empaler sur ces nombreuses épines, je fermais mes yeux, prêt à recevoir ma punition et en finir avec ce monde.
Que j'avais tort
Une fois suffisamment près, la bête se jette à mon cou. Et c'est à ce moment-là que j'aperçois ses dents acérer et sa gueule tranchante, faisant de moi son dîner.
Je me croyais mort, fini, déchiqueter par cette chose. Jusqu'à ce que je me réveille au-dessus d'un lit, un couteau à la main. Sous moi le corps de ma victime, éventrer par de nombreux coup de couteau. Je me vois prendre une autre arme, plus tranchante, pour lacérer la chair. Je commence à découper chacun de ses membres, un à un, d'une précision digne d'un boucher. Commençant par les doigts, puis la main, suivit des bras, de la tête. La seule partie intacte est son buste. Cette scène me donne envie de vomir, je ne suis plus maître de mon corps, je ne peux arrêter. Je ne ressens que du plaisir, celui de voir un corps en pièce, mais aussi de la douleur. Comme ci mon propre corps subissait ces horreurs. Puis plus rien.
Et je me réveille enfin
Mon salaire ne m'a jamais permis d'avoir une télévision, un téléphone. Toutes ces choses qui nous sont désormais indispensable, par pour moi. Car on ne peut manquer d'une chose qu'on à jamais posséder.
Jusqu'à aujourd'hui ou je reçois une télévision, accompagnée d'un journal et d'une lettre. Tout est anonyme. Je pose la télévision dans un coin, je la branche et l'allume. Je saisi le journal et ce que je vois me choque. Il y a à la une du journal, et sur la télévision mon visage. Moi Park Jimin je suis recherché pour avoir commis les nombreux crimes de tout ce que je croyais être des Terreurs nocturnes.