Merveille était une jeune fille light de 20 ans qui vivait seule avec sa tante. Merveille était très belle et tout son entourage l'admirait. Avec ses longs cheveux blonds brillants, sa peau légèrement matte, son allure et sa grâce, la souplesse dans chacun de ses gestes. Merveille était l'une des perles de son clan. Elle ne laissait aucun homme indifférent, d'ailleurs les gens se demandaient pourquoi elle n'était toujours pas mariée à cet âge.

Les demandes en mariage ne manquaient pas à Merveille. Mais elle les refusaient toutes, Merveille savait ce qu'elle voulait et elle ne l'avait pas encore trouvé. Merveille voulait l'amour, pas le désir. Elle voulait l'alchimie, pas la séduction. Elle ne voulait pas de l'argent elle voulait une personne vraie qui saurait l'émouvoir.

Merveille était une rêveuse, elle passait son temps a rêvasser dans sa chambre jusqu'à oublier ce qu'elle avait à faire. Sa tante vint dans sa chambre lui rappeler qu'elle doit se rendre à la rivière puiser de l'eau.

Elle partit donc chercher de l'eau à la rivière qui se trouve près de la frontière des darks. Elle finit de puiser l'eau et au moment de s'en aller avec sa cruche, elle trébucha sur une pierre et glissa dans la rivière. Merveille ne savait pas nager et le courant à cet endroit était très fort.

Elle se mit à crier à l'aide espérant que quelqu'un l'entende.

Khalil un jeune homme dark qui marchait au bord de la rivière fût alerter par les cris de Merveille. Il se jeta à l'eau et en ressorti avec Merveille dans les bras. Il la posa sur le côté afin quelle puisse recracher toute l'eau qu'elle avait inhalé.

Une fois fait, Khalil et Merveille se fixèrent sans cligner des yeux une seconde. Ils se regardaient sans dire de paroles, pourtant ils se comprenaient. Pendant quelques secondes ils se perdaient l'un l'autre dans le regard de chacun. La tension était palpable et l'atmosphère était saturée d'une étrange aura.

Une lumière furtive apparut dans leur yeux. À ce moment ci ils surent qui ils étaient l'un pour l'autre.

– Nous sommes des alters. Souffla Khalil

– J'en ai bien l'impression. Ajouta Merveille

Mais à cela s'ajoutait un mystère dont ils n'avaient pas encore levé le voile. Au delà de la certitude qu'ils étaient alter, quelque chose de fort les saisissait, quelque chose de plaisant..

– Je te remercie, tu m'as sauvé la vie. Je t'en serais redevable..

– Je t'en prie. Ton prénom me suffit, m'fin si tu n'y vois aucun inconvénient.

– Biensur que non ah ah je m'appelle Merveille.

– Très beau prénom, il te vas bien.

– Mais bien sûr, je suis merveilleuse ah ah et toi comment tu t'appelles ?

– Je suis Khalil

– Enchantée Khalil et encore merci

– Tout le plaisir est pour moi, à la prochaine Merveille la merveilleuse

– À la prochaine..

Encore un geste de la main à Khalil et elle répartit vers son village en portant sa cruche d'eau.

Arrivée chez elle, sa tante demanda les raisons de son retard et c'est là qu'elle lui expliqua ce qui était arrivé.

– Je vous le jure ma tante c'était magique, on arrêtait pas de se regarder, il est parfait, drôle, gentil et il est pas mal aussi ah ah. Je ne savais pas que rencontrer son alter était comme cela

– Moi non plus..

– Je ne vous suis pas là, ma tante.

– Quand deux alters se rencontrent, ils savent qu'ils sont alter mais ça s'arrête là. Merveille fait attention, ne te laisse pas emporter par l'émotion et rappelle toi que Khalil est un dark.

– Oui je sais ma tante.

– Ne lui parle plus jamais compris ?

– Oui..

Le jour suivant, Merveille se précipita vers la rivière armée de sa cruche. Malgré les avertissements de sa tante elle espérait voir Khalil.

Et comme elle s'y attendait lui aussi espérait la voir, il était là il l'attendait. Ils se sont parlés pendant longtemps, ils ont discuté comme de vieux amis ils se sont compris. Ils voyaient leurs points communs, ils se complétaient.

Khalil enleva son t-shirt et descendit dans l'eau.

– Allez viens Merveille l'eau est bonne

– Tu sais que je ne sais pas nager Khalil.

– Je vais t'apprendre viens fais moi confiance.

Merveille descendit dans l'eau et Khalil lui prit le bras. Il lui montra quelques mouvements simples et elle s'efforçait de les suivre. Khalil se tordait de rire tellement elle était nulle. Merveille fit semblant de bouder et s'assit sur le rebord de la rivière. Khalil alla s'asseoir près d'elle.

– Quelle idiote je suis, maintenant j'ai froid

Khalil posa la tête de Merveille sur son torse et l'entoura de ses bras pour la réchauffer.

– Pourquoi n'es-tu toujours pas mariée à cet âge ? Demanda Khalil

– Tu me trouve vielle ?

– Non pas du tout, je me demandais juste comment une si belle fille n'est toujours pas fiancée ou mariée.. Tu dois avoir beaucoup de prétendants

– Oui, j'ai reçu un tas de demandes que j'ai toutes refusées. On pourra dire que je suis indécise ou compliquée mais j'ai pas trouvé celui qu'il me faut.

– Comment vas tu reconnaître celui qu'il te faut ?

– Je voudrais quelqu'un qui saura lire en moi. Quelqu'un voudra voir bien plus que la face visible de l'iceberg. Je ne veux pas quelqu'un qui me voit comme une belle poupée, une fille "bonne à marier"....

– .... mais quelqu'un qui te voit comme une personne vraie, émotive, une femme têtue, qui ne sait pas nager et qui fait semblant de bouder à la moindre petite blague. Une femme pleine de sentiments qui a beaucoup d'amour a donner. Compléta Khalil..

– C'est.. exactement ... ce .. que j'allais.. dire. Balbutia Merveille.

Merveille ne comprenait plus rien, tout était entrain de se bousculer dans sa tête. Il avait su parfaitement exprimer ce qu'elle pensait. C'en était presque gênant.

– Sauf que je ne fais pas semblant de bouder, qu'est ce que tu crois. Tu te moques de ma façon de nager.. Disait-elle soudainement pour détendre l'atmosphère.

Ils se sont mis à rire comme des enfants. Ils ne voulaient plus se quitter mais la réalité s'imposa a eux. Ils avaient chacun des choses à faire. Ils se sont dit au revoir à contre cœur et chacun rentra chez lui, espérant se revoir le lendemain..

 Ils se sont dit au revoir à contre cœur et chacun rentra chez lui, espérant se revoir le lendemain

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