Mes amis sont là... A côté de moi... Ils me parlent, rigolent, et s'amusent...
Ils sont là... Près de moi... Phisiquement... Je peux les toucher... Mais j'ai l'impression d'être dans une temporalité différente...
"ton si doux parfum, ta façon de parler, même maintenant je peux toujours sentir, ces fragments d'amour qui coulent dans mes veines"
Je ne suis pas triste.
悲しいことではありません
Les jours se suivent, toujours les mêmes, répétitifs, ennuiyants. Je me réjouis juste d'être près de cette fenêtre depuis laquelle je vois passer les voitures, les avions, les camions, les passants, les nuages...
Passant mes journées à griffonner ton nom et ton visage sur une feuille, inconsciemment... J'y trouve une sorte d'hypnose, un passe temps serait le mot adapté.
Disons que tu es parti. Sans me dire au revoir. Il neigeait. C'était un jour d'hiver. Peu de temps après Noël. Je me souviendrais toujours de notre dernier échange.
"meme si le sort s'acharne sur toi n'abandonne pas. Après la pluie vient le beau temps"
La pluie n'est jamais tombée. Je pense que je n'ai simplement pas encore pris conscience que tu est parti. Je me dis sans doute que tu reviendras. Mon temps est grisâtre.
Je ne suis pas triste.
悲しいことではありません
C'est juste que j'ai l'impression. Que même si je suis disloqué parmis les vivants. Tu es la. A me regarder. A veiller sur moi.
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La sonnerie de midi retentit. La plupart des élèves se levèrent en même temps et saluèrent le professeur du temps qu'il a accordé à leur faire cours.
Dans le fond de la classe un garçon, cheveux noirs, ne dépassant pas le mètre soixante dix se leva et avança vers la cour. Enfin avancer n'est pas le bon terme, sa démarche était monotone, comme si il se laissait porter par le vent. Il remit ces écouteurs et continua sa route."quand je repense à tout les beaux jours que nous avons passé ensemble"
Il se stoppa en plein couloir, s'attirent les regards méprisants des élèves. Il déteste cette chanson. Il la hait du plus profond de son être. Alors comment peut il encore l'écouter. C'est simple. Elle raconte ce qu'il s'est passé.
Il sorti dehors. Une brume se plaquait contre le sol. Créant une ambiance quelque peu angoissante. Il s'assit sur un banc. Et ne bougea pas. Respirant lentement et profondément.
Le temps passa vite, Livai eu à peine le temps de fermer les yeux que la sonnerie retenti, déjà l'heure de la reprise. Il retourna en cours, au même rythme qu'il en était venu. Les mains dans les poches.
Il s'assit à sa place et attendit.
Le proviseur rentra dans la salle juste après l'appel du professeur. La totalité de la classe se leva.
- asseyez vous.
La classe se rassit. Le proviseur repris.
- Je viens pour vous présenter le nouvel élève de votre classe.
Un élève plutôt grand, aux cheveux bruns et au percing à l'oreille.
Le proviseur continua son monologue sur le respect du nouvel élève.
- Eren, tu ira t'asseoir près de Livai.
La respiration du petit noireau s'accélèra, pas très sociable il ne parlait pas beaucoup...
Le châtin s'approcha, sa main gauche dans sa poche, sa main droite tenant son sac derrière son épaule droite, il avait quelques bracelets sur son poignet droit et un collier à clous au tout du cou, cela lui donnait un style de rockeur. Son oreille droite était ornée d'un percing noir, simple.
Il s'assit près de Livai, posa ses affaires avant de commencer à le dévisager, mais... Le nouveau, ne regardait pas le visage du plus petit, il donnait cette impression de plonger dans son esprit, de lire tout le désespoir qu'il avait en lui, de lire toute cette histoire qui l'aura traumatisé, de comprendre tout ce qu'il s'était passé ce jour là.
Le temps sembla s'être figé, le chatin fis glisser son regard le long du nez de son voisin de classe, avant d'arriver à regarder ses lèvres.
Il ne faut pas mentir... Le noiraud, comme le châtin sont tous les deux de magnifiques garçons.Le noiraud tourna la tête vers le nouveau, il fut surpris par le regard que ce dernier avait... Il se sentait nu devant lui, comme si... Il avait tout compris...
Le noiraud commença a voix basse.
- bonj...
Il se fit couper par son voisin de classe qui parla un peu plus fort.
- tu es triste pas vrai ?
- n... Non pourquoi tu dis sa ?
- tes yeux ont mal. Il suffit de les regarder pour comprendre.
- je ne suis pas triste.
- tu as mal... Sa se voit...
- tu racontes n'importe quoi...
La journée se termina sans qu'ils ne s'adressent un mot de plus. Livai remis ces écouteurs et rentra chez lui, en subissant insultes et moqueries.
Eren lui, resta à proximité du lycée pour essayer de trouver où acheter ses cigarettes.
Livai poussa la porte de chez lui.
- ただいま おかあさん (maman, je suis rentré)
- おかえりなさい (bienvenue à la maison)
Les deux nihongophones continuèrent leur discussion sans leur langue natale.
- tu as passé une bonne journée mon chéri ?
La femme, d'une cinquantaine d'années tout au plus, était très belle, cadre dans une grande entreprise, ils avaient tout les deux un bon niveau de vie.
- oui maman...
- tu as l'air tout triste...
- sa va ne t'inquiète pas
Bien évidemment que sa mère connaît toute cette histoire, elle aussi a perdu quelqu'un de cher ce jour là...
- j'ai invité les nouveaux voisins qui sont arrivés avant hier à venir manger à la maison ce soir.
- ohh d'accord...
- ils ne sont que deux comme nous, je pense que tu pourras les apprécier
- on verra bien... Je vais faire mes devoirs...
Le lycéen monta dans la chambre. Fis ces devoirs et redescendit habillé convenablement. Il mit la table puis s'assis sur le canapé en attendant mes invités.
Sa mère se racla la gorge.
- hgm... Livai... Évite les allusions à...
- je sais maman je sais...
Quelques coups retentirent à la porte, le petit alla ouvrir.
- Bonjour bienven-
- salut voisin ! S'exama son nouveau camarade de classe.
En effet, dans l'embouchure de la porte, se trouvait Eren, avec une femme qui semblait être sa mère, souriants.
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Un Monde Sans Fin (ereri)
RomanceCe jour on tu as disparu... Ce jour où je t'ai retrouvé... Il neigeait... Je m'en souviens... Combien de temps cela fait il ?... J'en sais rien... Mais ma plaie est toujours là... Infectée... Elle me fait mal... Très mal... Mon cœur c'est brisé... E...