Chapitre VII

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PDV Zack
。。。

- Trouve moi tout ce que tu peux sur ce gamin.

Je lui lance le dossier sur le bureau, avec toutes les informations accessibles que j'ai pu trouver et certaines de ses photos. Joe le prend dans ses mains avant de lire les premières lignes à voix haute.

- Noam Evans, 17 ans... Classe de seconde au lycée Lincoln-West High School...Arrivé il y a une semaine aux États-Unis. Mais attend...on parle bien d'un jeune garçon, qui n'a même pas encore atteint la majorité? Pauvre gamin...s'attaquer au démon du lycée, mais qu'a-t-il fait exactement? Il me regarde en plissant les yeux signe qu'il cherche des explications.

- Qui t'as fait croire que je te le dirai? Tu n'as pas besoin de le savoir. Je veux que tu m'en dises plus sur son passé, et sur ses fréquentations...

Joe hausse un sourcil, en guise d'incompréhension.

- Tu vois... Je ne voudrais pas qu'il soit tombé amoureux de quelqu'un d'autre que moi. Ce serait dommage pour la personne en question si j'en venais à devoir la tuer. Mais, si c'est le cas, fais la disparaitre. Tue la ou peu importe, fais juste en sorte que je ne la revois plus jamais.

Joe ouvre la bouche en forme de "O" et de surprise, il fait tomber le dossier par terre, les feuilles viennent s'éparpiller sur le sol.

- Oh putain mec. Je te savais cruel, mais pas si possessif... Il ajoute.

- Je n'ai jamais dit que je l'étais pas.

- Mais c'est que le grand méchant Zack devient adulte! Dis moi...par tout hasard ne serais-tu pas tombé amoureux?

Je le regarde droit dans les yeux, puis voyant que je ne réponds pas, il déglutit puis finit par déclarer :

Hum...et sinon, pour les infos personnelles, je te donne les résultats d'ici ce soir.

- J'attendrais.

Dos à lui et les bras croisés, j'entendis la porte se refermer, il avait quitté la pièce.
Tandis que plongé dans ma réflexion, je regardais la rue par l'immense vitre du dernier étage de l'immeuble qui donnait une vue quasiment complète sur la ville.

En ce qui concerne mon travail, je dois avouer que ça ne me déplait pas d'être haut gradé et de gagner plusieurs millions de dollars par mois. C'est là tout mon charme et mon pouvoir qui font de moi un homme "presque" parfait. Si je veux quelque chose, il me suffit de claquer des doigts. L'avantage, est que rien ni personne ne me résiste. 
Au contraire, même si je suis conscient que je parais l'être, je ne suis pas un monstre sanguinaire et sans pitié comme certains le prétendent. Ce n'est pas comme si j'appréciais tuer des personnes, même si pour la plupart, ils le méritent et sont de vrais salauds comme les meurtriers, violeurs d'enfants, pédophiles, et j'en passe...

On à commencé à m'enseigner à travailler ici lorsque je n'étais qu'un simple gosse, j'avais seulement 8 ans. On m'a alors appris à tenir une arme, à me battre, puis à me faire respecter. Dès l'âge de 13 ans, j'étais capable de me servir d'un pistolet et je savais manier un sabre à la perfection. J'étais la fiertée de ma mère.

Mais le drame est arrivé lors de mon quinzième anniversaire, ma mère est décédée sous les coups de mon père. Onze ans de cela qu'il nous les faisait subir. Un soir en rentrant complètement défoncé, il s'est précipité sur ma mère et l'a battu à mort.

Je m'en veux terriblement. Puisque ce soir là, je n'étais pas a la maison pour la protéger. Tandis que je faisais la fête, elle, pleurait, lui criait d'arrêter, se débattait de toutes ses forces. Le pire dans tout ça, c'est qu'en rentrant le lendemain matin, il s'était enfui et tout le monde pensa alors que ma mère avait été assassiné par ses ennemis. Personne n'aura jamais su la vérité.

Ce jour là, mon monde s'est effondré. La seule famille qu'il me restait avait disparu. Et sous l'effet de la colère, mes sentiments disparurent laissant place à la soif de vengeance. La cicatrice que mon père avait gravé dans mon cœur resterait à tout jamais, et jamais je ne pourrais lui pardonner. Il ne me restait plus qu'une seule raison de vivre: je vivais pour elle. Le seul espoir que j'avais de retrouver la paix avec moi même était de tuer celui qui avait commencé la guerre. Ce qui signifiait butter mon père. Voila aussi l'une des seules raisons pour lesquelles j'avais décidé de rester et contrôler la mafia. Mais malgré les nombreuses recherches, nous avions perdu sa trace depuis déjà longtemps.

À présent, cela fait exactement 3 ans que nous les continuons mais n'avons toujours aucune piste. C'est exactement comme s'il avait planifié à l'avance sa disparition.

- Voilà. Me dit Joe tout en posant le même dossier que ce matin sur mon bureau. J'espère que tu trouveras ton bonheur. Il s'en alla en souriant.

Une fois la porte claquée, je pris de nouveau le dossier entre mes mains et commença ma lecture. 


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