Con te - Il nostro estate

Prologue

Ceci est un journal intime. Saches que tu entres dans un autre monde, un univers parallèle un peu loufoque sûrement mais tout à fait sympathique. Tu entres dans un endroit où seul les V.I.P on le droit d'y entrer. Alors tout intrus pénétrant mon intimité, est prié de décliner son identité dans les secondes qui suivent. Capito ? C'est bon, c'est fait ? Bene. Il ne faut pas le prendre comme une agression cher lecteur fantôme, mais tout le monde sait que les secrets et les rêves qui nous animent, ne se disent pas à n'importe qui n'importe comment !

Si tu me lis, sache que tu es un être spécial pour moi, peu importe qui tu es. Saches que même si je ne te connais pas personnellement, tu comptes pour moi et tu es important. Et si je vaux la peine d'être lue, alors je me considère comme une grande chanceuse ! Si mes écrits te plaisent, si tu les comprends, alors tu me connais. Bien entendu, si tu es un nouvel arrivant et que tu ne sais point qui te parle à travers ces mots, alors je me présenterai. Je ne sais encore sous quelle forme, sous quelle manière, après tout il y a tellement de façon d'aborder le monde de l'écriture.

Mais si je devais me décrire alors je dirais simplement que j'aime le passé. Il me rassure, il est mon refuge. Il aide à traverser les tempêtes bien qu'il n'apporte rien de nouveau. J'aime le vent. Il me fait sentir libre et m'apaise d'une certaine sérénité lorsque tout s'écroule. J'aime lire. Les livres m'apporte un cocon douillet où je peux rêvasser et m'inspirer pour me découvrir à travers mes nouveaux écrits. J'aime l'Italie. Et même si certains me considère comme pure fille du pays au sang chaud, je ne peux m'empêcher de m'émerveiller devant ses trésors à chaque recoin de la botte.

J'aime l'art. Je me sens enfin moi à travers l'art, je ne suis plus complexée, je ne suis qu'une âme un peu trop émotive qui suis ses intuitions comme chef de son navire. Et enfin, je dirais que je suis considérée comme une erreur. Si je n'aime pas, comme beaucoup d'autres, les mensonges, l'hypocrisie et la stupidité, je fais malgré tout partie de la catégorie des filles négligées à détester tout ce qui concerne prendre du temps pour soi afin d'être belle. À quoi ça sert ? Je ne sais pas.

Alors c'est ce qui semble un peu me démarquer, dans ce monde de conformisme, où tout le monde se croient uniques et différents en étant tous pareils.

《Je porte en moi la forme de l'humanité》disait Montaigne.

Alors si tu te reconnais à travers moi, ce que toi et nous sommes pareils. Nous formons une seule unité. D'une certaine manière je trouve cette pensée à la fois belle et destructrice. Mais je n'en parlerais pas plus mon cher ami, promis !

Et si tu préfères que je me décrive physiquement pour que tu puisses me visualiser dans les événements de l'été 2018 que tu vas lire, alors je le fais juste pour toi.

Je ne suis qu'une petite poussière sur la Terre, âgée de dix-huit ridicules années insignifiantes et possédant un corps de type moyenne assez voluptueuse au niveau des formes. Mon seul avantage physique sont les yeux turquoise que j'ai la chance d'avoir, deux pupilles d'eau azur agité, perdues en plein milieu d'un visage fin à la peau hâlée. Mes boucles brunes tombent en cascade dans mon dos, et même si l'entretien nécessite du temps, je ne m'en plains pas. Je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus sur moi, hormis que je me prénomme Maria D'Introno bien que personne ne m'appelle par mon prénom. La plupart se contente de me surnommer Miss, et bien sûr je te laisse l'utiliser.

Alors si la présentation de mon univers et de ma personne semble attiser ta curiosité, je te laisse l'autorisation de tourner les pages de mon journal, en espérant que tu seras là. Que tu sois là à découvrir l'histoire quelque peu banale d'une jeune fille pas encore tout à fait adulte, française mais avide d'une certaine fierté de posséder des origines dans ce beau pays à la langue chantante, parce que l'histoire ne fait que commencer...

(Psst ! Avant d'oublier, je t'ai traduit tous les dialogues de l'italien au français, je ne veux pas te perdre au passage !)

[Un'altra estate, Eros Ramazzotti]