Prologue

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Petit monologue avant de commencer, merci d'être indulgent c'est mon premier récit de cette envergure, j'essayerai de publier régulièrement. L'univers ne m'appartient pas, ni les personnages mais à JK.Rowling. L'histoire en revanche m'appartient. Elle se passe durant la 5ème année à Poudlard faisant référence à Harry potter et l'ordre du phœnix.
        Bonne lecture et n'hésitez pas à me donner votre avis. (Le prologue est assez court mais les chapitres  seront évidemment plus long )


Poudlard, le début de ma vie, de ma vraie vie.

Mes pires comme mes meilleurs souvenirs y resteront gravés.

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Mes pieds étaient douloureux et ne ressemblaient désormais plus qu'à un amas de plais disgracieuse. Je défis mon chignon, une à une les épingles s'en allaient, les posai sur mon bureau, les paupières lourdes je jetai un regard par la fenêtre grande ouverte. Il faisait presque nuit noire dans ce quartier bourgeois de Londres. Un point gris se distingua de l'horizon, se rapprochant de plus en plus près. La bête s'aventura si près qu'elle se posa sur le bord en chaine de ma fenêtre. Je restai là hébétée, tétanisée, sans savoir que faire face à cet animal, une chouette de grande taille, tenant en son bec une lettre. La drôle de créature me sonda, je n'osai faire un mouvement, persuadai que ma fatigue me jouait des tours, une simple allucination, pourtant cela ne semblait pas si simple. La lettre lui tomba du bec et elle partit, comme elle était venue, me laissant sans rien y comprendre. Ma migraine me martelait le crâne de plus belle. Pourtant je saisis cette lettre gisant sur le parquet, agissant comme si une chouette ne venait pas de me l'apporter, comme si le monde tournait encore rond, et si on considérait que c'était une manière d'envoyer un message, il aurait fallu savoir qui sur cette Terre m'aurait envoyé une lettre. Personne ne passait par moi pour l'école de ballet, je n'ai que ma mère et une famille en France que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve. Malgré cela, mon nom était écrit d'une écriture soignée "Nafiel-Nuolf Groof". Un saut en cire rouge scellait l'enveloppe, et je le défis, méfiante, ne sachant à quoi m'attendre cette fois-ci. Mes yeux parcoururent les mots inscrits minutieusement à la plume. Je ne savais plus si je devais encore accuser ma fatigue pour ces étrangetés, les mots dansaient devant mes yeux, tout cela ne voulait rien dire "école" "Poudlard" "obligation" "4ème année". La lettre annonçait mon admission en 4ème année à l'école de sorcellerie de Poudlard. Le clou du spectacle était certainement la note de bas de page « votre présence est exigé par le ministère de la magie ». Je fus prise d'un rire nerveux, incontrôlable, empreint de fatigue comme d'incompréhension.

Je crus à une mauvaise blague, je ne connaissais aucunement l'existence d'une école se prénommant Poudlard, encore moins d'un quelconque ministère et d'autant plus de magie.

L'existence de ce monde m'était encore bien inconnue.
Je me dirigeai vers la seule qui pouvait peut-être me donner un semblant de réponse, ma mère.
Alors je lui tendis cette lettre, lui demandant ce que c'était, si elle avait une idée de ce qu'était Poudlard. Je n'osai la regarder. Et elle lut cette lettre, attentivement, silencieusement, avant de me demander de retourner dans ma chambre et de me coucher, je me levai tôt le lendemain pour danser et je n'avais pas interêt à la décevoir comme aujourd'hui ou même hier. Pourtant, je vis une lueur dans son regard. Pour la première fois de ma vie je distinguais de la crainte dans les yeux de ma mère.

La porte de ma chambre s'ouvrit, je me réveillai dans l'instant, prête à me faire hurler dessus pour être en retard, pour l'avoir mise en retard elle aussi. Ma mère sortit du cadre de la porte, les yeux gonflés. Alors je sus que cette lettre n'était pas un simple canular, je sus que cette école devait exister quelque part dans ce monde, et que, quelque part, je ne connaissais rien, rien du tout de ma vie ni de mon histoire.

Elle parla, pour la première fois de ma vie, ma mère me parlait pour m'expliquer des choses plus insensé les une des autres. Manifestement Hélène Groof ne savait presque rien, sauf ce que mon père avait bien voulu lui dire. Il était un sorcier, de ceux avec une baguette et qui lance des sortilèges, elle l'avait rencontré dans une rue animé de Londres. Pour la première fois, elle me parla de ce coup de foudre, les yeux enamourés, plongé dans le passé, elle avait fini par tomber enceinte et m'avait eu. A mes 5 ans, mon père mourut et se fut la plus grosse tragédie de sa vie, je fus le plus gros fardeau de sa vie. "Tu iras, tu es comme eux au final".

Je devrais donc étudier à l'école de Poudlard.

L.

TracasseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant