les frasques

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Le commissaire m'avait fait rentrer dans la prison, il m'a fait faire le tour avant de me ramener dans son bureau.

Le commissaire: tu n'es pas en état d'arrestation mais tu risques de l'être ma fille. Je t'ai fait visiter la prison, je t'ai amené un prisonnier pour que tu comprennes que la vie ici n'est pas plaisant. On exécute des ordres donc je ne veux pas être obligé de faire ceci. Je t'en supplie de vivre ta vie loin de la fille du ministre. Si tu refais, je ne saurai plus t'aider. C'est un avertissement et considères cela comme une charité.

La fille est vraiment prète à tout pour garder Hamza à elle seul. Je vais taire mes sentiments sinon on risquerait d'extraire mes intestins.

Sur le chemin, je prend la route pour aller chez Hamza et m'excuser, il mérite d'être vraiment heureux.

J'ai compri qu'aimer une personne ne signfie pas qu'on doit être obligatoirement être en couple avec elle, mais qu'on doit être heureux pour tout ce qui lui arrive.

Je sais aussi que c'est hypocrite de ma part car je le veux, je ne souhaite en aucun cas me débarasser de lui.

De loin j'apercevais la voiture de la fille du ministre. Dans un moment d'hésitation, j'ai décidé d'aller car j'ai toujours de l'espoir, j'ai foi que les parents de Hamza n'accepte pas.

Arrivée à au portail, j'entendis des voix que j'ai aussitôt identifié: Hamza et sa mère en conversation.

Maman Hamza: mon fils tu es vraiment prèt pour une relation? C'est la fille du ministre et c'est plus gros que ton père et moi

Hamza: maman je ne suis vraiment pas dans une relation avec elle.

J'ai commencé à avoir un lueur d'espoir. Hamza continua tandis que j'étais à la porte

Hamza: c'est une fille bien et avec nos actions je sent que ça converge dans une future proche. C'est une fille bien maman que je ne veux en aucun cas brisé le cœur...

Maman: pourquoi lui briser le cœur, c'est quoi notre rôle à nous?

Hamza: maman avec vos histoires de religion, je sais qu'au moment venu, vous allez me sortir que c'est une chrétienne et autres je vous connais.

Maman: mon fils, ton père n'a pas ce complexe. Le monde a beaucoup évolué, il a étudié avec des chrétiens et je sais que ce clown est sorti avec des chrétiennes même pourquoi t'empêcher de vivre heureux? Mais fais attention ce cercle est très dangereux, tu convoites des gens sans pitié et sans cœur

Hamza: ah maman, je convoite Destiny, elle est pure et limpide. Loin des taches de son père. Elle ne peut faire du mal à une mouche.

Maman: mon fils sois heureux, tu as ma bénédiction et saches que là où tu marches, tu verras mon ombre qui te protégera.

Il a la bénédiction de sa maman, je n'ai pas pu me retenir de pleurer, j'étais rentrée en larme. Je me suis résolu que j'ai perdu définitivement Hamza. L'ombre de Destiny, la béndediction de sa maman, le rapprochement de Hamza vers Destiny, j'ai clairement perdu.

Un mois et quelques jours passés déjà, je partais au cours la nuit et le jour je vendais de l'eau au grand marché pour subevnir à mes besoins. J'étais laissée seule sauf les petits dragueurs qui n'en manquent pas.

Mon cœur ne peut pas se remettre à nouveau, mon cœur ne repond plus aux appels des autres, il reste en répondeur. Des fois j'ai envi de le faire car si tu le fais une fois c'est difficile de te maitriser.

on est mieux servi que par soi-même, je faisais l'amour à moi même dans ma chambre, je prenais un vilain plaisir. Je préfére le faire moi-même que de donner mon corps à un autre. Au fil du temps, cela m'a causé une infection car je mettais mon doigt. Autour et à l'intérieur j'ai eu des plaies. Il a fallu aller à l'hôpital pour me soigner mais malgré cela ça me tente, j'ai pris mon courage à deux mains pour arrêter.

Je pensais à mon avenir, je dois oublier Hamza mais vouloir oublier une personne c'est penser à lui chaque temps.

La seule personne vers laquelle mes pensées se dirigeait c'est Yacouba. Yacouba est d'origine d'Ifê, c'est au Nigéria. Il s'est installé à Lomé depuis trois ans, il a une boutique dans laquelle il vend des pièces détachées, de l'huile de vidange et autres. Sa boutique est à côté de notre école, de teint clair, il est jeune aux environs des 27 ans.

Yacouba me faisait la cour depuis mon premier jour d'école, il me promettait des choses, son seul souci c'est qu'on fasse des sorties en boîte et autres pour qu'il vive la belle vie. En ce moment, j'étais concentrée sur l'amour de ma vie, Hamza.

J'étais donc partie voir Yacouba pour lui demander un prèt pour pouvoir debuter un petit business. Il n'a pas hésité une seconde à me donner l'argent. Je l'ai beaucoup remercier et lui fait savoir que je le rembourserai

Yacouba: ce n'est pas l'argent mon souci, c'est toi le souci, je t'aime Yasmine...je peux venir te voir à la maison?

Moi: sans problème.

Il venait de temps à autres chez nous, presque tout le monde le connait, il s'est beaucoup familiarisé avec Mariam ma cousine.
D'ailleurs c'est Mariam qui gérait le petit business que j'ai installé devant la porte. On vendait des chaussures de femmes et quelques perles. Mariam est aussi dans la necessité, sa mére est décédée, elle est définitivement restée avec nous. Je lui ai avais donné tout mes colier, il empruntait mes chaussures pour sortir comme moi je ne sortais plus.

Avec Yacoubou, on devenait proche beaucoup proche mais dans le sens amical. Car je ne ressent rien pour lui.

Un jour, j'ai accepté son invitation et on est parti, j'ai décidé de boire et si tu veux boire accroches toi à un nigérian surtout les Ibo.

Je me suis saoulée, on était rentré chez lui, ce jour là, je l'ai fait avec lui.
Je sentais juste des coups de concentration, des coups comme une punition, je ne ressentais aucune sensation de plaisir que de la douleur au bas ventre. Je me suis donné à lui dans l'ivresse😭

Besoin de vos avis, comment vous trouviez l'histoire. C'est comme si c'est insatisfaisant, cela me décourage à continuer😿

Le pouvoir de l'amour (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant