18.

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Je fus réveillée par un cognement assourdissant sur la vitre de la porte de ma cellule. C'était Zayn, bien évidemment. Il dévérouilla la porte et entra, déplaçant beaucoup d'air. Juste voir ses pieds me donnait envie de gerber. 

« Alors Ashley, tu es de retour parmi nous ? »

« Ferme ta gueule, laisse moi dormir » marmonnais-je, n'étant pas du matin.

« Tu me parles sur un autre ton ! » gronda-t-il en me tirant par les cheveux, me levant par ce fait même du lit où j'étais -dire confortablement serait un euphémisme- bien allongée.

« Argh.. Oui.. Monsieur Malik.. »

« C'est l'heure du petit déjeuner. Ensuite tu vas faire un peu de sport dehors. »

« Depuis quand je fais de l'exercice ? »

« Depuis que ce con de Harry t'as laissé prendre du poids chez lui durant les vacances de Noël. »

« Dites, c'est quand le Nouvel An ? »

« Dans 3 jours. »

« Merde. »

« Quoi ? »

« Je veux voir Harry. »

« Monsieur Styles. »

« Je veux voir Monsieur Styles. »

« Hors de question. »

Il me traîna hors de ma chambre, vers la cafétéria de l'hôpital. Les quelques patients avec qui j'avais eu au moins une simple discussion, -si on peut appeler marmonner une discussion- tournèrent la tête alors que je passais près d'eux. Bien sûr, Knight est de retour, les questions vont commencer à fuser de partout.

Je finis par m'asseoir à mon ancienne table avec les détraqués mentaux, laissant Zayn aller manger en tête-à-tête avec Monsieur Styles dans un restaurant chic. Ouais bien sûr j'imagine cela parce qu'ils sont l'image même de la richesse.

Point de vue Monsieur Styles

J'ajustais ma cravate alors que je marchais tranquillement sur la rue principale. L'image extérieure de moi était tout le contraire de mon intérieur. En ce moment j'avais envie de fondre en larmes, de me jeter par terre, de tout ravager, de pleurer encore, de frapper n'importe quoi, bref c'est l'anarchie en ce moment dans ma tête. J'avais fais retourner Ashley dans mon hôpital sans aucune explication, ce qui je crois est la pire chose qu'il pouvait lui arriver. 

Zayn et moi avions rendez-vous au restaurant le plus chic du coin, comme à chaque fin de mois. C'était là où nous mettions à jour la plupart des correctifs à apporter à notre hôpital. J'entrai doucement dans la grande bâtisse d'où émanait une odeur très agréable de cuisson et de légumes cuîts au four, juste à point. 

Escape | Harry Styles | PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant