Les jours suivant, j'ai comme l'impression que les journées tournent en boucle. Elle commence toute par un réveil agité, au bureau mon envie de meurtre commencé à faire son chemin dans mon esprit - envers mon ex notamment- et cela vire en une vraie obsession. J'envisage sérieusement la proposition faite par Maya quelque jours auparavant : je m'imagine déjà l'enterrer quelque part dans la forêt, il sera plus utile en tant que fumier quactuellement. Mon regard est attiré par lheure noté sur mon ordinateur, je décide alors de partir. Jen ai fait assez pour aujourdhui.
Enfin je rentre chez moi pour meffondrer sur mon canapé devant la télé, attendant ma livraison de nourriture chinoise. Je change les chaînes sans vraiment voir lécran en tentant de faire le tri dans mes pensées, quand d'un coup plusieurs détails me sautent aux yeux.
Premièrement, ça fait plusieurs jours que je n'ai pas de nouvelle de Maya. Depuis sa grande révélation, elle a pris un peu ses distance et j'ignore pourquoi Il va vite falloir que léclaircisse ce point avec elle.
Deuxièmement, je réalise que j'ai les clés de chez ma tante depuis une semaine mais que je ny ai pas mis les pieds. Heureusement pour moi, elle at décidé de prolonger son séjour.
Ni une, ni deux, je me lève de mon canapé, réceptionne la livraison de nourriture chinoise qui vient d'arriver, et pars en direction chez Maya..
Je décide de faire deux pierre deux coups comme on dit, enfin plutôt trois coup. Je frappe à sa porte mais nai pas de réponses, alors je tape encore plus fort au point que j'entends son voisin se diriger vers sa propre porte. Merci mon ouïe ! Mais toujours rien chez mon amie alors je décide de retourner chez moi pour prendre mon téléphone et lance l'appel sans attendre. J'entends la sonnerie quelle ma attribué résonner dans lappartement dà côté. C'est donc qu'elle est forcément-la. Je prends les double des clés qu'elle m'a confié au cas où et entre chez elle, mes bras chargés de nourriture presque froide à présent. Je regarde partout mais, mis à part ses vêtements éparpillés, son téléphone sur la table basse de son salon, aucune trace de Maya. Je pose mon précieux chargement sur sa table de cuisine. J'adore la façon dont elle a aménagé son appart : tout blanc, il est pourtant si chaleureux, pure et douillait. Ma copine a de très bon goût en matière déco, on pourrait presque se croire dans un magasin Ikea.
Ce n'est pas normal tous ses vêtements au sol. Ces derniers semblent tracer un chemin vers la salle de bain, je les suis tout en les ramassant au passage. Cependant la pièce est vide également.
C'est là que j'entends un petit reniflement qui provient de sa chambre. Je me précipite à lintérieur je la trouve allongée dans son lit.
- Maya Jade Alice Wolfart ! si tu savais comment je me inquiéter, pas de nouvelles, pas de téléphone ! lui dis-je dun ton énervé, les mains sur mes hanches au pied de son lit. Tu sais, cette chose qui est sur ta table basse ? Ou mieux encore, tu sais encore où est ma porte - celle dà côté ? Mais merde je suis là, continué-je en me précipitant vers elle, en la voyant s'enfoncer encore plus sous les draps et cachant sa tête dans son oreiller comme si son lit pouvait la cacher.
- Cassie oh oh.....dit-elle en reniflent. Je suis désolée, je suis vraiment désolée.
- Maya, stop ! je suis assène en lui caressant le dos de façon réconfortante. Arrête de t'excuser c'est pas grave. Maintenant, dis-moi ce quil se passe, calme-toi et parle-moi.
- C'est ma meute il m'a dit que je nétais pas faite pour lui et il a ..
- Et il a quoi ? Qui ? Maya, calme toi je ne comprends rien. Sèche tes larmes et explique-moi tout depuis le début, dis-je me mettant derrière elle et la serrant plus fort dans mes bras.

VOUS LISEZ
Démon intérieur
WerewolfRésumé : Cassandra est une jeune femme tout ce qu'il y a de plus banale, ou presque. Secrétaire à l'hôpital du coin, elle mène une vie tout ce qu'il y a de plus ordinaire, même si elle se doit de cacher un grand secret aux yeux de tous. En effet...