The Human Among Us - Tome 1 (The Wolf Among Us)

Tome 1 - Chapitre 1 : Fabletown

 
 

Aujourd'hui, je vis un rêve. Un rêve depuis longtemps organisé. Je déménage de chez mes parents ! Ça sonne peut-être méchant, mais il faut dire que j'en ai enduré des choses pour pouvoir vivre indépendamment. Au fait, j'ai toujours été indépendante. Je suis passée d'une fille enthousiaste et amicale à une anti-sociable presque et indépendante à l'époque de mon adolescence. Récapitulons depuis le commencement.

Ma mère et mon père m'ont eu par accident, comme ils me l'ont souvent mentionné, lors de mon adolescence... Il faut dire que j'ai menti en disant que c'était mon rêve de les quitter, car ce sont eux qui m'ont mis à la porte. Mais j'avais prévu le coup depuis longtemps. C'est pourquoi, dès que j'aurais fini mes études, j'irais me planquer loin de tous les regards, là où personne ne me connaît et où je pourrai recommencer à neuf : Fabletown. Je n'en avais parlé à personne, pas même à mes amies... Il faut dire que je n'en avais plus tellement, à cause de la superbe réputation que l'on m'avait faite au secondaire. Beaucoup de garçons me ridiculisaient à cause de mon embonpoint. J'étais la fille la plus facile à rire dans l'école. Et, quand elles ont vu qu'elles allaient bientôt me rejoindre dans le même bateau, elles ont décidé de m'éviter pour ne pas subir cette honte. Mes parents ne faisaient rien pour empêcher ce problème. Alors, je passais mon temps libre dans les toilettes de l'école. Je faisais exprès pour arriver pile quand la cloche sonnait pour ne pas me faire intimider. Les rapporter à la direction ? Je l'ai fait souvent... Mais la direction ne faisait rien. Après tout, mes parents m'avaient dans l'école la plus pauvre et mal organisé de toutes celles que j'aurais pu aller. Heureusement pour moi, j'eus mon diplôme d'étude secondaire avec de superbes notes.

Pourquoi Fabletown ? Le nom me plaisait bien. Lorsque j'étais plus jeune, mes parents ne me lisaient jamais d'histoire pour m'endormir. Il fallait toujours que je fasse tout par moi-même dans la maison. Ils avaient quand même la malléabilité de me faire mes repas, jusqu'à l'âge de mes dix ans environ. Il y avait un écrivain que j'adorais par dessus tout, car oui, à mon tout jeune âge, j'adorais lire. L'écrivain en question écrivait une série d'histoire pour enfant nommée " Fables ". Dans cette série, il y avait tous les contes de fée possible : La Belle au Bois Dormant, Blanche-Neige et les Sept Nains, Alice aux Pays des Merveilles et pleins d'autre. Mon préféré, celui dont je connaissais par cœur, était Le Petit Chaperon Rouge. Ma partie préférée était celle où le loup prenait la place de la grand-mère. C'était peut-être le méchant de l'histoire, mais il restait mon préféré tout de même.

Bref, le jour où je finis mes études en marketing, je décidai d'emballer mes affaires, de prendre un allez simple vers cette ville et ne plus jamais revenir. Mes parents m'avaient même aidé à emballer mes choses. Je n'avais apporté que des valises pleines de vêtements, car je ne voulais rien d'autre de cette maison à amener avec moi. Ma nouvelle vie, que j'espérais qu'elle soit meilleure, allait bientôt commencer.

*

Il fallait que je prenne un billet qui mènerait vers New-York, pour ensuite prendre un autobus spécial qui mènerait à Fabletown, ville non loin de celle-ci. J'avais contacté le propriétaire de l'immeuble dans mes moyens, pour savoir si je pouvais prendre place dans ses appartements. " The Woodland Luxury Apartments " pour être précise. Il était très content de voir que quelqu'un s'intéressait à y emménager qu'il m'accepta sur-le-champ. Il m'a dit que je le rencontrerais sur place. J'espérais qu'il n'y est pas de problème pour que je puisse y aménager, puisque je n'avais aucun plan B...

Après plusieurs heures de trajet en avion et en autobus, je ne pensais pas que la ville serait aussi immense. J'ai voulu demander mon chemin à quelqu'un, mais, à cette heure si tardive, il n'y avait pas vraiment de quoi se renseigner. Heureusement pour moi, je vis un taxi s'approcher. Il y avait quelqu'un à l'intérieur.