Arpenteurs des lettres,
Il y a 6 années, pour les personnages chatouilleux d'un drama chinois, je m'aventurais sur les pistes brouillonnes de mes pensées.
Comme vous êtes de fervents scrutateurs des limbes de productions diverses, variées et parfois, admettons-le, bizarres, issues d'esprits multiples et planétaires, sur ce site et sur les faisceaux médiatiques globalisés, rien ne vous échappe et surtout pas le verbiage d'essayistes en herbes ou de preux chevaliers des belles locutions.
Pour ma part, modeste, très modeste, j'espère en la lueur sur mon chemin, en l'éclaircie insatiable, pour toucher vos neurones complexes et émouvoir vos cœurs si tolérants.
Le travail est lent, fastidieux, mais, Ô combien gratifiant, au point final d'un chapitre ou d'un paragraphe.
Je l'avoue, j'aime écrire. Non, pour exhumer des filaments mûris, réfléchis, mais, pour m'envoler vers d'obscurs territoires, impossibles à fouler de mon siège confortable.
La construction, la manipulation, des objets de mes idées, de mes envies, de mes obligations humaines, m'invitent à partager ces quelques émergences, un tantinet loufoques et orientées, vers l'accomplissement de mes idylles abstraites. 
Si le temps s'impose à mes doigts fébriles quand vient l'heure des premières phrases, tout ne se réalise pas forcément dans votre objectif, ni dans vos priorités, j'espère ne pas me fourvoyer, me compromettre avec la facilité, si tentante, pour le rédacteur besogneux dont je suis. 
Rien n'est donné, rien n'est offert, tout est invention, tout est éphémère.
Ainsi, l'histoire, de Bai Luo Yin et de Gu Hai, serpente au milieu des préoccupations terriennes, dans un univers contemporain, imaginé, depuis les reliefs de notre espace-temps, à la frontière du tangible, du plausible et du fantasme. 
Un difficile acte d'expression quotidienne, dont le fruit est intime et le plaisir conjoint.
Oui, rêver, forger, pianoter sur son clavier et observer l'évolution de vos créations, reste un prodige jouissif !
deneb67.