Alors que George ouvrait la porte d'un compartiment vide, je me précipitais vers la fenêtre, regardant une dernière fois mes deux parents, s'éloignant sur le quai. J'avais même l'impression que Sirius me faisait signe avec sa patte, chose que les chiens n'étaient pas censés faire.Je rigolais en posant mon coude sur le bord de la fenêtre, et alors qu'on entrait dans la campagne anglaise, un énorme sentiment de nostalgie s'emparait de moi. "C'est notre dernière rentrée" soupirais-je en regardant les champs et les collines défiler au fil du trajet.
Fred s'était assis à côté de moi, George en face et Lee à sa droite. "J'ai passé les meilleures années de ma vie avec vous" souriait Lee en faisant semblant de pleurer. Je grognais, voyant que personne ne me prenait au sérieux. Georges posait une main dramatiquement sur son cœur en fermant les yeux. "Je vous aime les copains, je ne vois pas ma vie sans vous".
"Vous êtes les rayons de soleil dans ma vie sombre" ajoutait Fred en continuant la déclaration d'amour. Je tapais son épaule violemment. "Allez tous vous faire foutre".
"Ne t'inquiètes pas Ju', on habitera tous ensemble, on aura beaucoup des enfants, et on sera tous heureux" ricanait Lee en me faisant un clin d'œil.
"Si on survit à cette année," soupirais-je d'un ton faussement dramatique. "Le petit Ronnie est préfet".
"Sérieux ?" s'écriait Lee en éclatant de rire. "On aura jamais vu un préfet avec aussi peu d'autorité, on va le faire devenir fou !"
"On a déjà prévu de mettre en place des affiches pour recruter des volontaires, s'ils veulent tester nos bonbons," souriait Fred en se penchant en avant. "Avec Ron en préfet, on pourra tout faire".
"Sachant que le gamin a provoqué plus de conneries au cours de ses cinq années que la plupart des élèves dans toute une vie," ricanais-je. "Récupérer la pierre philosophale à 11 ans, ouvrir la chambre des Secrets à 12, attraper Peter Pettigrow à 13, nous sommes des débutants face à lui".
"C'est pour ça qu'on va profiter de cette année pour devenir des légendes," souriait George en sortant une mallette. "Nous allons devenir des célébrités à Poudlard".
Alors que Georgie sortait des sachets d'herbe, je roulais des yeux en lui faisant signe de les cacher. La dame du chariot passait devant notre compartiment, je me levais rapidement pour aller chercher à manger. "Quatre patacitrouilles et deux paquets de dragées surprises s'il vous plaît".
Je posais de l'argent avant de récupérer nos friandises. Je les lançais à travers l'ouverture du compartiment, les garçons se jetaient dessus comme des animaux affamés. "Il faut que j'aille faire le tour des compartiments, je reviens bientôt" les informais-je en voyant Cédric un peu plus loin.
Lee me faisait un sourire narquois alors que George remuait les sourcils. "Si tu veux aller baiser avec Diggory, les toilettes sont au fond du couloir" ricanait Lee.
"Occupe-toi de ta vie sexuelle inexistante Jordan" souriais-je avant de me précipiter vers Cédric. Je posais mes mains sur ses yeux alors qu'il parlait à un groupe de fille. "Salut mon amour" murmurais-je a son oreille, le groupe de sixième année me regardait avec envie et j'adorais ça.
Il se retournait avec un grand sourire avant de me prendre brutalement dans ses bras, me faisant décoller du sol. "Ça fait des mois que j'attends de te revoir Black" souriait-il en posant sa tête dans le creux de mon épaule. Je tapotais son dos en rigolant. "Seulement deux," souriais-je avant de m'écarter, me tournant vers les filles, complètement jalouses. "Si vous voulez bien partir, j'aimerais être seule avec mon petit ami".
Elles ouvraient la bouche mais je leur faisais rapidement signe de dégager, elles tournaient les talons en râlant. "Tu as fait partir mes prétendantes" s'exclamait-il d'un ton faussement indigné.
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𝘁𝗵𝗲 𝗴𝗶𝗿𝗹 𝘄𝗵𝗼 𝗳𝗼𝘂𝗴𝗵𝘁 || 𝗳𝗿𝗲𝗱 𝘄.
Fanfiction"L'homme est faculté d'amour, mais aussi de souffrance" - Antoine de Saint-Exupéry traduction en espagnol : @hiismoon