Un battement d'ailes

Gamine gâtée, homme capricieux

Hey !

Ça fait un moment ! 😅

Alors ce n'est pas vraiment un nouveau chapitre, désolée !

J'ai fait quelques petites modifications dans ma fiction mais qui ne changent pas vraiment le fond de l'histoire cependant je vous invite quand même à (re)lire le chapitre précédent car je l'ai un peu modifié aussi. Quant à celui-ci j'ai réécrit des passages entiers donc c'est presque comme un nouveau chapitre. 😉

Voici en résumé les modifications apportées : J'ai placée la base du Bataillon à Trost, dans une caserne militaire partagée avec les Brigades Spéciales et la Garnison affectées à Trost. J'ai fait quelques modifications temporelles (Mikasa a passé quelques mois de plus seule dans les bas-fonds donc ça a retardé les événements qui suivent, mais rien de vraiment significatif ça ne change en rien l'histoire) Et Livaï passe d'abord par le grade de Caporal puis maintenant il est question de devenir le Caporal-Chef.

Bref, bonne lecture 😉

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L'écho métallique des cloches retentissait à travers tout le district de Trost, annonçant le retour du Bataillon d'exploration parti depuis plusieurs jours en expédition. La population, piquée par une curiosité presque malsaine, se rassemblait sur les côtés de la rue principale pour voir le défilé des survivants et commenter sur l'utilisation de l'argent de leurs impôts. Et comme le voulait le rituel, les soldats 'défilaient' à pied jusqu'à la caserne militaire.

Tous descendirent de leurs vaillantes montures à l'exception de Livaï qui remonta le convoi au petit galop. Rapidement Balerion se stoppa en se cabrant légèrement au niveau d'Erwin. Le Major regarda du coin de l'œil le cavalier à l'expression ennuyée, mais en fin observateur il pouvait voir comment le cheval noir extériorisait l'état intérieur de Livaï en se montrant à contrario ouvertement impatient et nerveux, trépignant sur place, se retenant tant bien que mal de rester au pas.

" Je pars devant. " Sans attendre l'autorisation, Livaï détendit les rênes et Balerion partit instantanément au grand galop, remontant à grande vitesse la rue principale de Trost sous le regard surpris des habitants voire même émerveillé pour les quelques admirateurs du Caporal, qui en ces temps difficiles, voyaient en l'homme -qu'ils ne soupçonneraient pas d'être aussi petit- un véritable héros en cape verte.

À cette allure soutenue, il ne fallut qu'une petite minute pour atteindre la caserne. L'écho des sabots de Balerion sur les pavés attira les regards et l'attention des soldats de l'intendance. Aussitôt que le cheval se stoppa, Livaï descendit habillement en lançant l'une de ses jambes par dessus l'encolure sous les yeux écarquillés de stupéfaction des soldats, surpris de le voir arriver seul et si précipitamment. " Caporal ?! " s'exclama un jeune soldat qui avait perdu un bras lors d'une expédition.

" Mets le dans l'écurie pour moi. Je viendrais m'en occuper dans quelques minutes. " Livaï caressa rapidement le museau de son cheval avant de se diriger d'une démarche stricte vers le bâtiment où se trouvait ses appartements. Ses yeux fixaient droit devant lui sans payer la moindre attention aux soldats qu'il croisait. Il grimpa les marches d'escalier une par une mais avec une allure imperceptiblement plus soutenue que d'habitude. Rapidement, il se retrouva devant la porte de ses appartements et y entra avec un petit empressement mais toujours aussi modéré.

Il balaya brièvement du regard son bureau, vide, impeccable, propre et rangé, exactement dans l'état qu'il l'avait laissé quelques jours auparavant. Ses yeux se posèrent alors sur la porte entrouverte de sa chambre, il s'avança prudemment, poussa doucement la porte qui grinça légèrement. Il gela instantanément sur place quand ses yeux gris tombèrent sur la silhouette allongée dans le lit.