Un battement d'ailes

Un coup de pierre

Un an et quelques mois plus tard... mars 848

Livaï, Farlan et Isabel venaient d'effectuer un énième vol brillamment accomplit encore une fois. Toujours harnachés de leurs équipements tridimensionnels sous leurs capes, marchant rapidement dans la rue afin de rejoindre leur maison. Isabel les mains croisées sur sa nuque, le regard en l'air, faisait leur propre éloge sur combien ils travaillaient bien et à quel point la police militaire était d'une nullité affolante. Elle ne se rendit pas compte que Livaï avait stoppée sa marche regardant en haut à gauche. Elle le percuta et se heurta à lui comme à un mur.

" Aniki ! Faut pas s'arrêter brusquement comme ça ! "

Farlan suivit le regard de son ami. " Isabel... Tu as laissé la fenêtre de ta chambre ouverte? "

" Quoi?? Non... " Elle regarda à son tour la direction vers laquelle ses deux amis avaient rivés leurs yeux pour voir la dite fenêtre ouverte de sa chambre. " Quelqu'un s'est introduit ??! "

Les trois amis s'échangèrent un regard, Livaï mit son index devant sa bouche leur indiquant d'être le plus silencieux possible, ils se remirent en marche afin de passer par la porte d'entrée se trouvant de l'autre côté de leur maison. Ils entrèrent silencieusement, Livaï fit un signe de tête à Farlan lui indiquant d'aller vérifier leur chambre à eux, alors que lui allait dans la chambre d'Isabel. Le petit brun s'engagea dans la chambre lame en main, il balaya la pièce du regard, tout ce qu'il trouva fut la fenêtre ouverte, des vêtements éparpillés dans tout les coins. Il entendit un bruit sourd venant de sa chambre à lui et Farlan, il se précipita à nouveau dans la pièce à vivre afin de se rendre dans la seconde chambre, mais tout ce qu'il put voir ce fut une silhouette encapuchonnée, tenant Isabel par derrière, une main faisant une clé de bras, l'autre une lame en main contre la gorge de la rouquine. Farlan arriva à son tour titubant un peu, l'intrus avait dû l'assommer provocant le bruit sourd précédemment entendu. 

" Aniki!  Aha mon pauvre tu ne sais pas dans quel pétrin tu viens de te mettre! " s'écria Isabel, à l'intention de l'intrus mais ce dernier insista sur la prise de son bras. Le visage de la jeune femme se tordit de douleur.

" Ok, doucement... On pose nos armes et toi tu la lâches..." Farlan, les mains en l'air dont l'une avec un couteau s'accroupit lentement, il jeta un regard à son ami, lui intimant de suivre son exemple. " Livaï...! " Il fit glisser son arme sur le parquet l'envoyant en direction du voleur, suivit par son ami au regard noir. Toujours lentement les deux hommes se redressèrent, le châtain poursuivit " Maintenant, lâches la... " Il n'eut aucune réponse. L'inconnu jeta Isabel dans les bras du brun avant de s'enfuir par la porte d'entrée restée ouverte, qu'il ferma et brisa la poignée afin de bloquer cet accès de sortie, le bouton de porte tomba de chaque côté.

Livaï se débarrassa rapidement d'Isabel la jetant à son tour dans les bras de Farlan, il se précipita dans la chambre d'Isabel, sautant par la fenêtre, utilisant son équipement tridimensionnel afin de retrouver l'intrus qu'il repéra rapidement tentant de prendre la fuite.  Ce dernier courrait vivement et tourna dans une autre rue mais arrivant par les airs Livaï le plaqua au sol le choc fut si violent qu'ils effectuèrent des roulé-boulé avant d'être séparés de quelques mètres. Le brun fut le premier à se remettre debout, il se précipita sur la silhouette encapuchonné, se positionna à califourchon et leva son poing en s'exclamant  " Montres ta face putain de lâche ! " en mettant la personne dos sur le sol, sa capuche tomba dévoilant une jeune fille aux cheveux noirs au carré, surprit Livaï laissa son poing en suspension " Tu... Une fille ???!! " elle lui sourit moqueusement de la constatation stupide du brun, puis elle attrapa une pierre non loin et profita de la surprise de Livaï pour lui asséner un violent coup à la tempe qui le déstabilisa le brun au point de le faire tomber à terre. Mikasa en profita pour s'enfuir alors que son adversaire n'était plus en état de la suivre suite au coup, Livaï ne put que la suivre des yeux en grommelant des insultes.