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Je me rendais sur mon lieu de travail comme d'habitude, en même temps je n'ai pas réellement le choix, car si je l'avais – ce choix – je serai dans mon lit en train d'écouter de la musique. Sauf que non, je suis un salarié normal et je vais donc travailler pour éviter le non salaire, donc la pauvreté donc la rue, donc la non nourriture donc la non eau donc les non toilettes donc la non douche et donc la mort.
Voilà juste pourquoi je travaille dans l'entreprise de mannequinat de Bertholdt Hoover. Malheureusement, je ne suis pas mannequin, je passe ma journée à remplir des papiers dans un bureau, mais le patron, lui, est mannequin, et je dois avouer qu'il est plutôt pas mal.
Le portier toujours aussi aimable m'ouvre la porte et je peux donc entrer dans le grand bâtiment.
J'attrape ma carte de salarié et mets mon badge sur mon costume. Mais je ne suis pas de ces hommes qui adorent tout ce qui est moulant. Non moi je m'habille comme un papy, tout le contraire du patron. En général mes « costumes » se résument à un pantalon fluide un peu large, une ceinture, une chemise blanche ou noir ça dépend de mon humeur et de mes envies puis un pull col V sans manche.
Je passe devant les secrétaires à qui je dis bonjour et qui me reprochent de ne pas m'habiller assez classe et que je fais légèrement honte à la société. Mais je n'ai rien à me reprocher alors je n'en ai que faire de leurs avis.
Je prends l'ascenseur pour arriver à l'étage où je travaille
– le 4ème – et à peine les portes s'ouvrent au 2ème étage que quelqu'un saute dedans. Cette personne doit être pressée de travailler dit-donc. L'ascenseur repart et je remarque tout juste que la personne à côté de moi est mon patron. Mais il est déjà trop tard pour dire bonjour, je suis impoli, il va vouloir me virer, je vais me retrouver au chômage, puis pauvre puis à la rue. Je sue à grosse goutte, alors que je lui lance des petits regards en coin.
— « Vous ne descendez pas à cet étage normalement ? »
— « Hein quoi ? Ahaha si si, au revoir monsieur. »
— « Au revoir. Passez une agréable journée, parfois nous avons des mauvaises surprises alors profitez comme si c'était votre dernier jour. »
Je sors mais le regarde, perplexe, j'en étais sûr, je vais me faire virer. Les secrétaires de cet étage m'accueillent chaleureusement. Je passe ma carte à la machine pour signifier que je suis bien présent et je vais m'asseoir dans mon bureau.
Dans la journée le secrétaire de mon manager doit passer pour récupérer les dossiers. Une célébrité doit venir poser avec M. Hoover alors il faut que tout sois prêt. C'est Reiner Braun, ils vont poser pour la nouvelle collection d'Annie Leonhardt. Je ne sais pas trop sur quoi elle se centre mais bon, je dois juste m'occuper des formalités.
Je m'égare, je dois travailler. Je commence alors à remplir les dossiers mais les heures passent et je n'avance que très peu. Quelle tristesse. Je vais donc à la machine à café et je me prends un café noisette et je repars dans mon bureau. J'arrive enfin à avancer dans mes dossiers mais l'heure du déjeuner arrive. Je vais encore devoir manger et travailler en même temps.
J'ai appris par une collègue que le manager va passer vers 15h donc il me reste encore du temps, il est actuellement 14h pile.
J'ai enfin terminé ces deux dossiers de malheurs et il est 14h57, à l'heure.
On toque à la porte.
Il est déjà là. Je vais ouvrir mais surprise, ce n'est pas le manager mais le patron. Je reste un peu bloqué, je me rappelle ce qu'il m'a dit.
— « Puis-je entrer ? »
— « Allez-y je vous en prie. »
Il va me virer c'est sûr.
— « Tu as dis que je pouvais entrer mais tu ne me laisses pas passer ? Tu attends quelque chose ? »
— « Haha non pardon excusez moi. »
Je le laissai passer et il s'assoit sur le bureau calmement. J'ai envie de lui dire qu'il y a une chaise mais je m'abstiens pour pouvoir conserver mon poste.
— « Approche. »
Je ne prends pas la peine de répondre et j'avance, il est vraiment beau. Depuis un moment mon patron me fait vraiment de l'effet alors je ne refuse pas un peu de proximité.
Je me stop mais il me fait signe d'avancer encore plus près. J'avance jusqu'à pouvoir le voir de très près. Il a juste une tête de plus que moi assis comme ça sur mon bureau.
C'est alors que par surprise il agrippe mes hanches, je ne me refuse pas et me laisse faire. Ses lèvres se posent délicatement sur les miennes et de file en aiguille il se fait plus, chaud, plus... sensuel.
Je passe alors mes mains derrière sa tête alors que sa langue entre dans ma cavité buccale. Ses mains se font plus baladeuses mais avant de pouvoir aller plus loin quelqu'un toque. Nous nous décollons et il me murmure un petit « On continuera plus tard, chez moi. ».
Je pris place derrière le bureau sur ma chaise et lui donnai les dossiers. Quand il ouvrit la porte pour partir je vis le manager.
