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— « Tu as mal placé tes doigts Jolyne. »
— « Je les mets où ? »
— « Regarde la partition, tu as placé tes doigts une octave en dessous de ce qui est demandé. »
— « Ah oui. »
— « Merde c'est l'heure. Bon je dois recevoir ton père. »
— « Au revoir T/p. »
— « N'oublie pas de travailler le morceau, tu ne progresseras pas si tu ne travailles pas. »
— « Oui oui, mon père est là. »
— « Bonjour monsieur. »
— « Appelez moi Jotaro, rentre à la maison Jolyne, je te rejoins dans une demi heure à peu près. »
— « Je peux t'attendre dans la voiture ? »
— « Oui si tu veux. »
Jolyne partit et ferma la porte derrière elle.
T/p desserra sa cravate et s'assit sur la chaise les jambes croisées.
Il plongea son regard dans celui du grand brun. Il le regarda avec dédain et plaça sa tête dans sa main.
— « Je t'écoute de quoi veux tu parler ? »
— « Je suis là pour parler au professeur de piano de ma fille, alors de quoi je voudrais parler à ton avis ? »
— « C'est une question bateau, je sais de quoi tu veux parler, assieds toi là. »
Il lui montra la chaise en face de lui et le grand homme s'assit dessus. Ses jambes pliées, faute de hauteur. Les deux se regardèrent intensément. Dès la première rencontre il y avait eu une sorte de tension entre eux. Et depuis, à chaque « retrouvaille » cette tension régnait, devenant de plus en plus forte avec le temps.
Mais aucun des deux ne se décidait à dire les choses.
Le regard aguicheur de T/p parcouru le corps caché de Jotaro, on pouvait aisément comprendre qu'il était musclé, mais on ne pouvait pas le voir.
