Wolf, ou la vie de mon mari.

Chapitre 22: Dail et Wolf

Pendant ce temps, n'oublions pas que l'Oméga des Crocs Rouges se bat frénétiquement contre ses illusions pour retrouver le monde réel. Voyons voir comment il se débrouille

Merde, impossible de dire si c'est une illusion ou non...

Je viens de me réveiller dans un lit d'Edward et Dail. Amus dort profondément à côté de moi. Je le réveil en le secouant et il papillonne des yeux en se redressant.

-Je savais que tu allais y arriver...

Il se penche pour m'embrasser mais retient et a un sourire triste en sortant du lit.

-J'appelle Thomas pour qu'il viennent t'examiner.

Je dis oui de la tête. C'est peut-être la réalité après tout.

-Amus ?

Il ne se retourne pas et attend que je parle.

-... Non rien appel Kyle aussi pour qu'on prépare le prochain voyage.

Il soupire et sort de la chambre.

Tout a l'air réel.

Thomas bâille un peu plus tard en entrant, suivi de Kyle qui jongle magiquement avec des oreillers.

-Alors ? Souffle Thomas le visage l'as et boursoufflé. Pas de nouveau pouvoir ?

Depuis que Xane est parti il pleur beaucoup donc c'est normal qu'il ai cet air.

-Je ne sais pas. Pour le fragment de feu, j'avais juste la sensation de pouvoir créer des flammes. Mais là... Je me sens juste étourdi.

-Mh.

Il me donne une orange.

-Mange un peu ça te fera du bien.

Tout à l'air totalement réel. Ce n'est pas une illusion.

Amus entre à nouveau et reste en retrait.

Ma main tremble un peu à cause de la fatigue et l'orange tombe.

Je grimace en sortant du lit pour la ramasser et m'assois pour...

Une minute...

Amus ne l'a pas ramassé pour moi ? Il n'a pas fait un seul geste pour la récupérer ?

Je fronce les sourcils en levant les yeux vers eux.

-Quoi ? Fait Amus.

-1,03 cm...

-Hein ?

-Il te manque 1,03 centimètres.

C'est une illusion.

Le décor disparaît.

Bordel, j'aurais pû rester prisonnier de cette illusion comme un con.

Je ferme les yeux.

Ah

Un frisson me prend en sentant de l'eau autour de moi.

Une brosse détend lentement mes cheveux et une main la rejoint de temps à autres pour finir de les lisser.

Je n'arrive pas à ouvrir les yeux tant la sensation est apaisante.

Un soupir quitte mes lèvres quand je sens un baiser sur mon épaule puis des bras forts qui s'enroulent autour de moi.

Et je reconnaîtrais cette odeur entre mille.