Chapitre 17: L'entraînement de Kind

2K 186 19
                                    

Glacé... Glacé... Très glacé.... insupportablement glacé...Mortellement...

GLACÉ

J'ouvre brusquement les yeux. Je suis complètement trempé !

Et l'eau est GLACÉE.

Je m'assois en repoussant le draps humide et en me frottant les bras pour me réchauffer. Kind est debout devant moi, un sourire au lèvres, et un sceau dans les mains.

-C'EST QUOI TON PROBLÈME ? !

-Je voulais voir si ce que tu as dit était vrai.

-Quoi ?

-Tu sais, ce que tu as dit dans le jet: Comme quoi tu voyages dans le temps quand tes pieds sont mouillés. Je vois que tu as menti. Je vais devoir te torturer pour te faire parler.

-Non ! C'est pas ce que tu crois ! Je me suis mis de la crème imperméable sur les pieds.

-Mais bien sûr.

-Je te le jures !

Après plusieurs minutes à lui prouver par A+B que je dis la vérité, Kind souffle.

-Bon ok, allons-y.

-Pourquoi t'as l'air déçu ?! Et de quoi tu parles ? Aller où ?

-Tu verras.

-Non, je ne vais nul part tant que je suis trempé !

-Et bien change toi et fais pas chier !

Il ne bouge pas d'un poil...

Non mais...

-Ça va j'te dérange pas ?

-Quoi ?

-Barres toi que je me déshabille !

-Vous les américains vous êtes tellement prudes. Ça va, on est entre hommes non ?

-Barres toi !

-Comme tu voudras. Je comprends que tu ne veuille pas assumer ta petite-

Je lui envoie mon oreiller avant qu'il ne finisse sa phrase

-Mon appareil génital est de taille normale !

Je m'arrête en voyant que l'oreiller est tombé non pas dur Kind, mais contre le mur...

-Qu'est ce que tu es lent. Bon dépêche toi.

Il sort de la chambre sur ces mots et referme la porte derrière lui.

Je regarde l'oreiller par terre.

J'arrive à toucher une cible à 5000 mètres avec un fusil de 1200 mètres de portée... mais je peux pas toucher une personne à 1,9 mètre de moi avec un oreiller !

15 minutes et 58 secondes plus tard, je me retrouve avec Kind en chemise et en jean noir dans la salle d'entraînement.

Mes cheveux ont un peu poussé depuis que j'ai appris que j'étais un loup-garou. Je les ai donc attachés rapidement avec un élastique noir. Quelques mèches rebelles m'encadrent le visage mais ça ne me gêne pas.

Kind, qui est dos à moi, se tourne. Il fronce ensuite les sourcils.

-Comme c'est étrange...

-Quoi encore ?

-Je n'avais jamais remarqué mais... tu as....

Je lui lance un regard insistant pour lui intimer de cracher le morceau.

-Tu as de grosses joues.

-...

-Tes cheveux les cachaient mais maintenant-

-LA FERME !

-Qu'est ce que j'ai dis ?

-Je t'ai dis de la fermer !

Je retire l'élastique et ébouriffe rapidement mes cheveux afin qu'ils me retombent sur ne visage.

-Dommage, tu avais l'air plus aimable comme ça.

Justement connard ! J'en ai marre qu'on me traite comme une chose toute mignonne !

-Qu'est ce qu'on fout ici ?

-À ton avis ?

Il s'approche de moi et tapote le DAN.338 dans mon dos qui dépasse un peu de son étui.

-On m'a dit que tu savais tirer.

-On te dit beaucoup de choses j'imagine.

-Effectivement, je sais tout.

Il recule et va s'asseoir sur un fauteuil posé dans un coin de la vaste pièce.

-Maître Fao avait des choses urgentes à régler. Il m'a donc demandé de veiller à ce que tu t'entraînes correctement.

-Et si j'ai pas envie ?

-Tu le feras quand même.

-Et pourquoi ?

-Parce que tu poses trop de questions. Allez mets toi en place.

-Non.

-Tu parles à un Alpha.

-Et toi à un Oméga.

-Les Omégas sont plus faibles que les Alphas.

-On fait peut-être semblant d'être faibles pour satisfaire vos égos d'Alphas.

-Impossible.

-Tu n'as pas de preuve. Et je n'ai aucun doute sur le fait d'être plus fort que toi.

-Ah ? Vraiment ?

Je suis plus tout à fait sûr d'un coup.

-Tu penses pouvoir me battre en un contre un ?

-...A-Absolument.

-D'accord.

Il se lève et marche dans ma direction.

Ça tombe bien, ça va nous échauffer.

Wolf, ou la vie de mon mari.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant