1 - LINA

142 12 31
                                    


Lina ne comptait plus le temps, il faisait nuit et elle marchait tant bien que mal dans les ruines de cette ville désolée. Elle était épuisée et cherchait juste un refuge à l'abri des monstres pour pouvoir passer la nuit. Après au moins une heure de marche, un bâtiment qui lui sembla être dans un état correct attira son attention. Elle s'approcha, les vitres de la porte d'entrée n'étaient pas brisées, c'était bon signe, pour le moment. Elle ouvrit prudemment la porte et éclairait le hall. Il était étrangement propre. Mais cette impression s'évapora presque aussitôt. Elle voulait juste dormir. Un choix s'ouvrit à elle. Le sous-sol, ou les étages ?

-C'est toujours dans les caves que se cachent les plus sombres créatures, pensa-t-elle.

Lina prit donc machinalement les escaliers en les montants prudemment, éclairant toujours un étage au-dessus d'elle afin de pouvoir voir venir le danger.

Arrivant a un étage, elle manqua une marche et trébucha en avant sur le sol. Elle se rattrapa tant bien que mal en essayant de faire le moins de bruits possible. Dans sa chute, elle fit tomber sa lampe qui s'éteignit. Faisant résonné toute la cage d'escalier en troublant le silence de la nuit.

Prise de panique elle chercha désespérément sa lampe dans le noir. Tout en espérant qu'aucune créature ne l'ai entendu. Son cœur battait la chamade et après une minute qui luit parure durer une éternité sans retrouver sa source de lumière. Elle perdit espoir, pétrifier par l'obscurité elle se recroquevilla sur elle-même, au bord des larmes et au bord de la panique elle fermât les yeux et ce mis à prier. Peu à peu son rythme cardiaque diminua et le calme revient dans son esprit. Quand elle ouvrit les yeux les escaliers étaient illuminés par la lune qui passait à travers les fenêtres, ses yeux avaient pu s'habituer à l'obscurité après qu'elle les ait fermées.

Elle put facilement retrouver sa lampe qui avait glissé à quelques mètres d'elle. En ce relevant son nez la démangeât. Elle eut juste le temps de poser la main sur sa bouche afin d'étouffer son éternuement. Lors de sa chute elle avait soulevé toute la poussière du sol, avec la lumière de la lune, l'air semblait rempli d'étoile.

Lina attrapa sa lampe, et la surprise qu'elle redoutait tant c'était révélé être vrai. La lampe était cassée. "Putain" Laissa elle échapper dans un murmure. Elle n'avait aucun plan B. Alors sans trop réfléchir elle continua à monter dans la plus grande des prudences.

Arrivé au dernier étage il n'y avait rien de particulier. Elle essaya d'ouvrir une porte. C'était fermé. La deuxième, la troisième, et la quatrième, qui était ouverte. Elle hésita. Après tout si la porte était ouverte peut-être qu'il y avait déjà quelqu'un ici .Non, non c'est impossible ce dit elle. Personne ne vit ici. Personne ne serait assez fou pour passer la nuit dans cette ville macabre. Sauf elle.

À l'intérieur. Une immense baie vitrée illuminait le salon, c'était grand et incroyablement luxueux, tout était en ordre. Personne n'avait déjà du ce rendre ici.

Pourtant, elle était tracassée par la porte qui n'était pas fermée à clé. Mais son attention se porta sur une porte, une pancarte y était accrochée. Dessus était écrit "Chambre à coucher"

Prudemment mais sûrement elle se dirigea vers la porte qu'elle ouvrit doucement. Un grand lit se présenta, en faisant le tour de la chambre des yeux elle s'approcha et s'écroula sur le lit. C'était tellement confortable, les yeux fermés elle faillit s'endormir. Mais un gémissement la sortie instantanément de sa somnolence.

Ces sens s'aiguisaient à la recherche de ce bruit sinistre. Elle apercevait quelque chose, dans le fond de la grande chambre. Elle ouvrit grand les yeux, afin de percevoir le maximum de détails dans la pénombre. Oui, c'était certain. Il y avait quelqu'un face à elle. Non, en fait il y avait plusieurs personnes. C'était effrayant. Elle les voyait maintenant, ils étaient si nets. Comment avait elle put les ratés ? Une dizaise de personnes, debout face à elle. Immobile, elle entendait maintenant leurs respirations, ou plutôt leurs ruminements. La peur la paralysait. Peut-être que si elle ne bougeait pas ils ne réagiraient pas. Mais, mais comment, et pourquoi toutes ces gens étaient là, agglutiner juste ici, debout dans le noir comme des zombies.

Quelque chose lui tombas sur le crâne, elle sursauta et regarda immédiatement en l'air, ouf, il n'y avait rien. Du moins pas de danger imminent. le plafond était recouvert de stries rougeâtre, gonflé comme des veines. En les suivant du regard elle vit que toute la pièce en était imprégnée, il y en avait partout. Dans les angles les veines formaient des toiles d'araignée mais elles étaient beaucoup plus imposantes. Elle passa sa main dans ses cheveux, c'était collant, gluant et... Elle se mis a toussé, une toue si violette qu'elle ne put la retenir. Du sang jaillit de son nez et de sa bouche. Une odeur infecte s'engouffra en elle et lui retournât l'estomac. Elle eut un relent venant de ses entrailles et vomis sur le lit. Ce même lit, elle ne l'avait pas remarqué. Mais il était complètement pourri. Lina se demanda ce qu'il lui arrivait. Elle ne comprenait pas, à son arrivée la pièce n'avait absolument rien à voir avec ce qu'elle voyait maintenant. Tout s'enchaînait trop vite sans qu'elle comprenne. La masse humaine c'était rapprocher, elle se trouvait à deux pas du lit.

Lina essaya de se faire toute petite, complètement tétanisée par la peur et l'incompréhension de ce qui lui arrivait. Pourquoi, pourquoi avait elle finit ici. Elle n'aurait jamais dû, elle... Elle se posait trop de questions, les humains étaient tout prêts, non en fait ils n'étaient plus humains, c'était des cadavres. Des corps atrophiés, recouverts d'énormes cloques pullulante sur tous leurs corps. Ils n'avaient presque plus aucun cheveu. Les yeux n'étaient plus, laissant place à des grands trouent béant. Sur certains corps, il manquait des morceaux de chair, parfois des doigts et même des membres.

Elle les entendait gémir. C'était une mélodie macabre, insoutenable. De leurs bouches à tous sortait un énorme boyau de chair qui leur écartelait la mâchoire. Les boyaux se rejoignaient pour n'en former qu'un seul.

Lina ne voulait pas voir ou cela menait. Mais ses yeux ne bougeaient plus. Des larmes coulaient sur ces joues. La peur, une peur totale qui l'empêchait complètement de bouger, de penser et même de respirer.

Au fond de la pièce, une énorme chose ronde ces leva. Sans rien pour la porter elle lévita lentement jusqu'au plafond, le sol craquait sous des pats venant de chaque extrémité de la pièce et la créature se rapprochait lentement. Peux à peux elle la distinguait. D'énormes mandibules arrivèrent face à elle. De chaque côté, huit immenses pates longue et fine qui se déplaçaient dans une danse macabre. De multiples yeux. Et un immense boyau qui trainait derrière elle. Une araignée aux dimensions gigantesque qui semblait pourvue d'un sourire humain, tellement irréaliste, impossible.

S'en était trop pour Lina, elle ce senti peu à peu sombrer. Complètement épuisée, ses yeux ce fermère et elle plongea dans les ténèbres.

Ses yeux s'ouvrir. Elle baignait dans la lumière. Sa mère était juste à côté d'elle. "Maman" lui dit Lina, elle s'empressa de la prendre dans ses bras et la réconforter. Qu'est-ce qui m'est arrivé ? Gémis Lina. Rien, je ne t'expliquerais plus tard, tu dois te reposer pour le moment.

Lina acquiesça et elle lui demanda de l'eau. Elle avait terriblement soif.


Bien sur, sa mère était là pour elle. Alors Lina ouvrit grand la bouche, et sa maman, pleine d'amour, incéras dans la gorge de sa fille un large boyau de chair, afin qu'elle puisse se repaitre.

La ZoneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant