L'entrée du village était tout sauf accueillant. De chaque extrémité d'une grande barrière en bois, deux pieux en acier trônaient fièrement. Sur chacun d'eux était empalé des têtes de sangsues. Leurs tentacules pendants avaient encore des coulures de sang séché. Sur l'une d'elles un corbeau s'occupait à trifouiller la chair dans l'orifice d'un œil. À l'arrivée de Kolan et de Tchekhov, il s'envola en poussant des coassements lugubres qui resonnèrent dans le silence de l'aube.Tchekhov ne pretat aucune attention aux détails macabres de l'entrée, comme si pour lui les têtes sur piques n'existaient pas. Kolan ne fit aucune remarque et se contenta de le suivre. Ils ouvrirent la barrière pour la refermer après leurs passages.
Les mauvaises herbes infestaient le sol tandis que l'unique route qui traversait le village était lui un terrain boueux parsemé de strie, laissé par un véhicule qui passait régulièrement sur ce chemin. Les vieilles maisons étaient à l'abandon depuis des années. Certains toits éventrés, les vitres cassées laissaient apparaître un intérieur sombre qui donnait une angoissante impression d'être observé par des forces obscures. Certaines habitations étaient quant à elle totalement obstruées. Les portes et fenêtres calfeutrées par des planches en bois cloué à la vas vite. D'autres piquets avec des crânes en décompositions étaient éparpillés un peu partout sur les bords de la route principale. L'air sentait la mort. Le bourdonnement des mouches faisait vibrer l'air frais, et les quelques corbeaux scrutaient tels des vautours les deux intrus.La nervosité eut raison de Kolan qui ne put s'empêcher d'empoigner son arme pour se rassurer, mais son geste le tendit encore plus comme si son action était une profanation. La route était coupée nette par un robuste mur en béton à hauteur d’homme. Placé en pleins milieux comme un barrage. Souillé par les éléments, imprégné de mousse il tenait malgré tout toujours debout. Deux bâches recouvraient ce qui paraissait être des mitrailleuses. Ils contournaires en passant par un jardin. Une vieille balançoire rongée par la rouille se trouvait dans un coin. Kolan posa son regard dessus, elle oscillait légèrement dans de légers grincements. L'espace d'un instant, le mirage d'une petite fille assise sur la selle lui apparut. Il se frotta les yeux et remua la tête, plus rien. Il avait abusé du manque de sommeil et les hallucinations commençaient à le prendre. Pour ne pas perdre sa concentration il se focalisa sur Tchekhov.
Celui-ci marchait calmement en fixant le chemin droit devant lui. Ils reprirent la route une fois le jardin quitté. Tout au bout, une maison faisait contraste avec tout le reste. La seule maison complète à tenir encore debout avec tout un tat de machine poser à proximité. De vieilles barrières en bois étaient renforcées par des plaques en acier. Toutes les fenêtres étaient obstruées et des pieux en bois y servaient de défense. La porte d'entrée s'ouvrit brusquement, ébranlées par le coup de pied d'un jeune homme qui en sortit. Brandissant un fusil à pompe, il se mit à tirer en l’air. Kolan déguainas à son tour son arme. Tchekhov s'interposa, de la main il baissa le canon de l'arme a Kolan et lui lança un regard complice montrant qu'il maîtrisait la situation.
En face, l'homme agité ce mis a tiré en l'air, puis après quelques cous les mis en joue.
- Noa c'est moi ! Rengaine ton flingue à la fin ! Stopper nette dans sa course alors qu'il les avaient dans sa ligne de mir il se vigea, le visage ebahi. Et comme s'il venait de se réveiller il abaissa son arme et dit d'une voix pleine d'enthousiasme.
- Kolan ? Mais bon Dieu, fallait me dire plus tot que c'était toi ! Après quelques bavardages Noa les invitats a entrer. L'intérieur y était éclairé par une simple ampoule nue qui tenait directement grace au fils électrique. Une affreuse montagne d'objets en tous genres encombrait le passage. Des cartons humides, un fusil de chasse, de vieux vêtements, un gilet par balle, des boîtes de munitions. Tout a l'abandon avec la poussière dans le couloir de l'entrée.Noa referma derrière eux la porte en bois grinçante à l'aide d'un vieux cadenas rouillé. Une odeur de renfermer impregnaits les lieux qui n'avaient pas été aérer depuis de nombreuses années. Kolan suivit Tchekhov et arrivèrent dans un vieux salon. Une table ronde trônait au centre, avec un cendrier encore fumant et quelques bouteilles vides. Ici le rangement y était un peux plus soigner que dans l'entrée. C'était un désordre organisé. Ils furent invités à s'assoir. Kollan s'assit sur une chaise poisseuse. Le maitre de maison alluma une cigarette, ce qui donna envie à Kolan de faire de même. Noa aspirait sur sa cigarette, il la posa dans le cendrier et se retournas pour attraper 3 verres qui faisaient étrangement contraste avec le reste des lieux de par leurs étincelantes brillances. Sans même demander il débouchat une bouteille pour en remplir les verres. Ils trinquèrent, burent une gorgée et Kolan alluma lui aussi une cigarette.
- Oh Tchekhov comment va depuis tout ce temps ?
- Tu sais, la zone quoi … À chaque fois je me dis que c'est la dernière fois, mais il y a toujours un truc à faire, quelqu'un à aider et voilà. Je suis toujours là. Kolan qui suivais la discussion sans intervenir décida d'allumer une cigarette. Noa repris
- Et ton ami, qui est-ce ? Je ne l'ai jamais vue.
- Il m'accompagne, j'ai trouvé un chemin sûr pour atteindre le centre. Répondit Tchekhov. - Vraiment ? Ce n'est pas la première fois que quelqu'un pense avoir trouvé un chemin sûr. - Je suis certain de mon cou, à ce propos, pour gagner du temps on a besoin d'emprunter la bulle. Noa se mit à rire de bon cœur
- Toujours aussi farceur celui-là, tu m'avais manqué ! Dit-il en levant son verre pour boire à nouveau. Mais Tchekhov lui ne souriait pas. Il restait impassible en le fixant des yeux. Sa bonne humeur disparut aussitôt, il abaissa son verre, le posa lourdement sur la table et, en reprenant son sérieux il rétorqua.
- Mais Tchekhov, la bulle. Cela fait des années que personne ne la emprunter. Tu as pourtant bien entendu les rumeurs qui courent à son sujet ? Et toi tu voudrais l'emprunter. Kolan fumait tranquillement sa cigarette tout en buvant à petite gorgée la vodka qui lui était servie. Il écoutait attentivement le dérouler de la discussion. Tchekhov prenait son temps, il prit une gorgée d'alcool comme pour faire durer le suspense..
- Tu sais que je n'aime pas me justifier quand je dois faire mon travail. J'ai besoin que tu me conduises à cette bulle. Répondit sèchement Tchekhov en insistant lourdement sur les derniers mots de sa phrase. Son ami vida son verre d'un trait et son visage virras dans une teinte rosée. D'une voix peut sur il répondit.
- Il faut que tu me laisses un peu de temps, la bulle se déplace et je ne sais pas où elle est. - Combien tu demandes ?
- Pas combien, mais quoi. Je travaille sur un prototype d'arme qui fonctionne avec l'énergie des artefacts. Kolan fit piquer au vif. - Super ! De quel artefact tu as besoin ?
- En fait il s'agit d'un artefact que personne n'a encore jamais récupéré. Il est totalement inconnu car jamais auparavant il n'y avait eu ce genre de conditions pour qu'un artefact se forme. Chaque anomalie produite certaine type d'artefacts. Et ben là, deux anomalies ont fusionné. Une gravitationnelle et une électrique. Ce truc me fait jubiler. Parce qu'avec seulement un artefact issue d'une des deux anomalies, il est impossible d'en produire une munition stable. Et faire fusionner les deux, c'est impossible. Impossible pour moi, mais par pour la zone. Imaginez la puissance du truc ! Sa serai semblable à un rayon laser propulsé aussi vite que la lumière. La combinaison de l'électricité et de la gravitation rendrait le tout … Tchekhov l'interrompit sèchement.
- C'est bon Noa on a compris, on va s'occuper de ta commande. Dis-moi ou il se trouve.
- C'est là que ça se complique, sinon j'y serais allé moi-même. Il y a un tunnel à environ 15 km au nord. Mais ce tunnel est infesté de zombie. Et qui dis zombie dit contrôleur. Tchekhov émit un soupir, il se frottat les mentons en plissant les yeux.
- Mais si l'entrée est bloquée par des zombies comment tu peux savoir que ton artefact est a l'intérieur ?
- Je me baladais comme à mon habitude a la recherche de trucs intéressants, je me suis rendu dans le tunnel et j'ai vu l'anomalie. Mais je ne pouvais pas aller chercher l'artefact comme ça. Il me fallait une combinaison contre l'électricité. Alors je suis allé en cherché une, et à mon retour. Il y avait des zombies figés devant l'entrée, ils m'attendaient j'en suis certains. C'est les contrôleurs, ces saloperies te détruisent le cerveau et après … Il se tue, en voyant le regard mauvais de Tchekhov qui n'aimait pas le bavardage inutile.
- Donne nous le matériel adéquat et l'emplacement exact. Ont part tout de suite.

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La Zone
HororIl décide de se rendre dans la Zone, cet endroit étrange qui détraque tous les détecteurs. Qui semble si paisible de loin, si dangereux une fois dedans. Mais la curiosité, la soif de savoir est plus forte que la peur pour Kolan.