1-Première rencontre

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J'ouvre la porte qui se trouve devant moi afin d'entrer dans la salle dans laquelle je vais passer les prochaines heures. Nous sommes samedi. J'ai encore 1H30 avant de devoir me préparer. Mon sac de sport à l'épaule vêtue d'un jogging noir et de mon sweat ornant fièrement mon nom de famille "Woods" en lettres rouges, j'avance dans cet endroit qui m'est si familier. Je salue les personnes que je connais depuis maintenant 12 ans. Ils sont un peu comme ma deuxième famille désormais. Le parquet de la salle de sport raisonne au bruit des ballons sur le sol, le crissement des chaussures sur le parquet à chaque changement d'appuis fait frissonner mes oreilles. Les cris de joie des supporters, des parents lorsque leur enfant marque un panier me rendent heureuse. Ici, dans tout ce vacarme, cette transpiration, cette rage de vaincre, je me sens à ma place.

Mon sourire s'élargit, lorsque sur le terrain, j'aperçois une touffe de cheveux blonds courant pour se démarquer de ses adversaires, trouvant le meilleur point de passage pour entrer dans la raquette adverse et demander la balle à son coéquipier afin de marquer dans un double pas. Ce petit génie du Basket n'est autre que mon cousin de 15 ans, Aiden. j'applaudis à son action et je m'esclaffe :

"Bien jouer Woods junior !"

Il se retourne à cela en riant, me cherchant dans les gradins. Quand Aiden m'aperçoit, il me salue de la main en me montrant ses biceps, l'air de dire "je suis le meilleur". Je secoue la tête en riant à ses bêtises. Je ne peux retenir un rire en entendant son coach Gustus lui dire d'arrêter de se la péter et de se concentrer sur le match.

"On ne peut pas dire qu'il a hérité de la modestie des Woods."

En entendant cette voix familière, je tourne la tête et vis une brune latina, portant le même jogging que le mien mis à part la différence des initiales sur la jambe gauche "RR". Raven Reyes, la seule et l'unique.

"Que veux tu Rav, Aiden sait qu'il est le meilleur !" je réponds avant de la serrer dans mes bras.

- Avec une famille pareille comment veux-tu qu'il pense le contraire. Répond-elle en levant les bras au ciel d'un air exaspéré.

- Heureusement qu'en tant que ma meilleure amie tu as hérité de mon talent ! Dis-je en lui ébouriffant les cheveux.

- HEY ! Elle tape sur ma main. On a commencé ensemble je te rappelle. Enlève moi ce sourire de ton visage ! Tout le monde sait que je suis meilleure que toi de toute façon. Elle croise les bras en me lançant un regard de défis, allant jusqu'à hocher la tête pour appuyer ses propos.

- Mow mais c'est qu'elle mordrait. Je pris un ton niais en riant et lui tirant la joue. Bien-sûr que tu es douée imbécile... Mais moins que moi ! je lui fais un clin d'œil sans me départir de mon sourire moqueur."

Je la vois ouvrir la bouche pour ronchonner à mon geste et mes paroles mais quelqu'un lui demandant de s'asseoir pour qu'il puisse mieux voir le match la coupe dans sa lancée l'obligeant à s'asseoir à mes côtés. Je pose ma mains sur son genoux et lui demande :

" Sinon, tu vas bien ? Elle tourne légèrement le regard vers moi comprenant ma question.

Raven sort d'une blessure au genou et c'est tout juste son 2ème match depuis la reprise. Je sais que les médecins ont dit qu'elle pouvait rejouer mais je préfère m'assurer qu'elle n'ai aucune douleur à déplorer. Les entraînements avec notre coach et accessoirement ma cousine n'étaient pas de tout repos, enchaînant musculation cardio et travail sur le terrain. Je veux m'assurer qu'elle aille bien, sa santé est plus importante qu'un simple match aussi important soit-il.

"Ca va ! je la regarde en biais l'air de dire de ne ment pas Ray. Je te jure Lexa ! Mon genoux va très bien ! Mis à part que ta casse pied de cousine est tellement stressée qu'elle m'en fait voir de toutes les couleurs. Ma copine s'est transformée en un monstre psychopathe et lunatique à force de stresser. Anya est une vraie tête de mule...J'ose hausser le sourcil avec un sourire moqueur... Oui bon, moi aussi je le sais, Woods, ferme là tu veux. Continue-t-elle en roulant des yeux... Mais la ! j'en pisse déjà presque dans mon froque rien que de m'imaginer l'affronter en tant que coach dans 1 heure. Elle dégage une telle énergie ses derniers jours, elle m'épuise, j'ai hâte que ce match passe pour retrouver ma copine plus détendue et moins en forme, parce que je te jure qu'en ce moment le soir elle m'en fait voir de toutes les... Je mis ma main sur sa bouche pour la stopper.

Un pari risqué ! OS-ClexaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant