Prologue d'histoire : Destruction

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Désolé de mon absence ici, mais je n'ai plus de nouvelles pour l'instant et je ne souhaites pas me forcer juste pour les publier.
Mais j'ai plusieurs débuts d'histoires, des prologues, plus ou moins longs, certains de quelques lignes, d'autres de tailles plus "normales" que je ne trouve pas trop mauvais, mais qui pour l'instant ne servent à rien car l'inspiration est tombée juste après. Plusieurs d'entre vous m'ont proposé de les publier, donc, ce qui va venir après est un des nombreux prologues pour l'instant sans fin.
Si vous avez des idées de suites, n'hésitez pas, car j'ai tendance à être "le nez collé dessus" et à ne pas pouvoir voir les potentielles possibilités. J'espère que ça vous plaira.
Mais j'ai écrit ce passage pour vous prévenir que les nouvelles vont s'arrêter pendant un petit moment pour être remplacées par des prologues.
J'espère que ça ne vous dérange pas et que vous aimerez tout autant.
Merci beaucoup et bonne lecture !


La nuit. Le noir. Les bruits effrayants. 

Une fois le soleil couché, nombreux sont les gens, qui apeurés, n'osent plus sortir. C'est d'autant plus vrai dans mon village. D'après les Anciens, une malédiction pèse sur nous. Et le pire, c'est qu'ils ont raison. Je suis cette malédiction.

Une légende raconte qu'un jour, une personne, homme ou femme, enfant ou adulte apportera les ténèbres. Et encore une fois, ils ont raison. Je le sais parce que c'est moi cette personne.

Emma Morel, seize ans, épais cheveux bruns et yeux marrons. C'est moi. Tout ce qu'il y a de plus banal. Enfin, en apparence. Mon destin est déjà écrit. Détruire mon village. Peut-on vraiment dire que c'est le mien ? Je ne pense pas. Depuis des années, ma famille est rejetée, soit-disant parce que nous pratiquons la magie noire.

Ils n'ont pas tout a fait tort, mais pas entièrement raison non plus. Certes, nous utilisons la magie. Mais de là à dire que c'est noir, c'est peut-être exagéré. Nous ne parlons pas aux morts, nous ne les faisons pas revenir sur Terre. Règle première de la magie non-noire : laisser les défunts tranquille. Règle deux ? Il n'y en a pas.

D'accord, ma grand-mère torturait les humains. D'accord, mon père s'amusait à répandre maladies et famine. D'accord, ma mère ensorcelait des personnes pour qu'elles soient sous son contrôle. D'accord, mon frère adore maudire les personnes pour que le matin elles se réveillent avec un bras en moins. D'accord, il se peut que je m'entraine depuis toujours à détruire un village entier. Mais nous ne faisons pas intervenir les morts, donc nous ne faisons pas de magie noire.

Cette malédiction, c'est aussi une histoire de vengeance. Le fait d'avoir été mis à l'écart, persécutés... Tout ça a fait en sorte que nous ne portions pas le village dans notre coeur.

Cela serait un plaisir quand nous pourrons marcher sur les cendres de ceux qui nous on fait du mal autrefois. Nous attendons tous ce moment avec impatience. Et il est enfin arrivé.
Et c'est moi qui ai l'honneur d'être à l'origine de sa destruction.

Alors, écoutez-moi bien, je vous conseille d'aller vous cacher car j'arrive, et quand je serais là, c'est que vous, vous n'y serez plus.


Ce passage n'est pas vraiment une nouvelle. Normalement, il devait être le prologue d'une histoire, mais je l'ai commencé sur un coup de tête, et depuis, l'inspiration ne vient pas. Malgré tout, je trouvais cela dommage qu'il ne serve à rien, jamais lu. Alors je publie le prologue d'une histoire peut-être sans fin...
Si jamais vous avez des idées de suites potentielles, n'hésitez pas.
Merci de votre présence ici et bonne lecture !


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