L'histoire, c'est neuf adolescents qui se retrouvent et ce sont les descendants des Chevaliers de la Table Ronde. L'un d'eux trouve Excalibur et parmi eux, il y a le descendant de Mordred qui est censé se battre jusqu'à la mort avec celui d'Arthur. Dis comme ça, ça a l'air un peu nul, mais j'essaye de la retravailler.
« Échec et mat. »
« Le roi est mort ».
La vie, c'est comme une partie d'échecs. Les règles sont simples, mais le jeu est bien plus complexe. Le Roi ne doit pas mourir, sans lui, on n'est rien. Les Sujets sont là pour le protéger. Et si ils échouent dans leur mission pour sauver le Souverain, alors, échec et mat.
On sous-estime parfois les petits pions blancs, mais chaque pièce à son importance. Sans l'une d'elle, notre adversaire prend l'avantage.
Je suis une pièce maîtresse du jeu. Je pense que je suis l'équivalent de la Reine, la pièce la plus puissante. Même si elle n'est pas la seule, c'est surtout sur elle qu'on compte pour protéger le Roi. C'est exactement ma position. C'est moi la mieux placée pour protéger notre souverain.
Mais la question est de savoir si je suis la Reine Blanche ou la Reine Noire.
Mais la question est de savoir si je joue avec les Blancs ou avec les Noirs.
Avec, je voudrais mettre un autre passage de la même histoire mais qui n'a rien a voir avec le début. A ce moment, l'héroïne est en train de rêver.
Je suis dans la forêt. Je marche, j'avance, pas à pas. Je débouche sur la plage. Mes pieds nus s'enfoncent dans le sable. Je baisse les yeux. Près de mes traces de pas, j'aperçois des empreintes de sabots de cerf, ou de chevreuil. Elles continuent tout droit. J'essaye de voir jusqu'où elles vont, mais elles se perdent dans l'obscurité. Je veux savoir jusqu'où elles continuent. Je me remet en marche. Soudain, j'arrive à un endroit bien particulier. Je le reconnaît, plus grâce à mes sensations qu'à mes souvenirs. C'est là quand l'épée était. Je me penche et ramasse le sable. Je ne sais pas pourquoi, mais il me semble différent. Alors que je suis encore accroupie, j'entends un galop derrière moi. Je me relève pour voir quel animal est sur la plage aussi. Je relève la tête. Juste près de moi, une grande biche gris foncé me regarde. Elle est si près... Je vois mon reflet dans ses grands yeux noirs. Son souffle se transforme en nuage du buée au contact de l'air. Je n'ai pas peur et elle non plus, je le sens. Je tends ma main pour la toucher. Elle hésite un instant, puis me touche de son museau. C'est la première fois que je la voie, pourtant, j'ai l'impression de la connaître aussi bien que moi-même. Je ne sais pas non plus pourquoi, mais elle me propose de monter sur son dos. Je ne me pose même pas la question du pourquoi ni du comment, mais je me retrouve à califourchon sur elle. Sans attendre, elle part au galop. Je dois avouer que je trouve ça plutôt cool de galoper sur une plage, en pleine nuit, sur le dos d'une biche. Soudain, elle s'arrête. Je suis surprise et je perds mon équilibre. Je glisse le long de son flanc et je me trouve désormais à ses côtés. La biche me regarde puis tourne sa gracieuse tête pour regarder ce qui l'a fait piller. Devant nous, un grand cerf blanc, presque lumineux, se tient droit. Sa tête majestueuse pivote vers nous. Je vois dans ses yeux qu'il reconnaît la biche, ou moi, je ne sais pas. Il commence a avancer doucement vers nous, d'un pas presque royal. J'attends sans bouger qu'il arrive à ma hauteur. C'est mon ami, je le sais, je suis contente de voir qu'il va bien. Alors qu'il n'est plus qu'à quelques mètres de nous, un cerf de sa taille, quasiment identique sort de nul part. La seule différence est que le second est noir comme la nuit. Le cerf blanc se détourne et se place entre la biche et le nouveau venu. Alors que le premier cerf, me semblait mon ami, je n'ai pas la même impression pour le second. Je le connais, il me semble d'ailleurs très familier, mais il est menaçant, il ne nous veut pas de bien. Le cerf noir secoue sa tête armée de bois menaçants et charge le blanc. Je pousse un cri quand les deux animaux se rentrent dedans. Je m'approche de la biche pour chercher un contact, j'ai peur du cerf noir. Mais quand je devrais la toucher, ma main passe au travers de son corps. Je pousse un nouveau cri de peur. Je ne comprends plus ce qui se passe. La bataille entre les deux cerfs dure longtemps. Elle est violente. À certains moments, les deux corps sont si étroitement mêlés que j'ai l'impression qu'ils ne forment plus qu'un, mélange de noir et de blanc. D'obscurité et de lumière. Au bout d'un moment, la biche grise se met à s'agiter, ce qu'elle ne faisait pas depuis le début. Puis je devine ce qu'elle veut faire. J'essaye de la retenir, mais je ne peux plus, je ne suis qu'un fantôme, un simple spectateur, qui ne peut intervenir. La biche s'élance. Après quelques foulées de galop, elle arrive à la hauteur des deux mâles. À coup de sabots, la biche se positionne entre les deux cerfs. Les deux animaux se calment, bien qu'ils continuent de se tourner autour, ils ne s'attaquent plus. Je pousse un soupir de soulagement. Mais je me suis trompée. Le cerf noir fait un mouvement sur la droite et fonce sur son adversaire. La biche est renversée au passage. Alors qu'elle essaye de se relever, le combat reprend, avec plus de rage. Je ne vois pas bien se qui se passe, mais la biche se prend un coup dans le flanc. Le sang rouge commence à couler sur le pelage gris de la femelle. Pourtant, elle continue de vouloir séparer les deux adversaires. Elle se prend un nouveau coup, puis encore un autre. Au bout d'un moment, elle s'effondre. Au moment où elle touche le sol, les deux adversaires cessent les attaques. Ils s'approchent doucement de la blessée. Ils penchent la tête et reniflent son corps. La biche respire fort, je vois son flanc se soulever vite, trop vite. Je sens que les deux mâles sont tristes, regrettent ce qu'ils ont fait, mais il est déjà trop tard. La biche repose sa tête contre le sol. Je suis loin, mais je la voit pousser son dernier soupir. Je voit la lumière dans ses yeux s'éteindre. Je la voit mourir. J'entends le brame des deux cerfs qui ne pensent plus à s'attaquer. Mais déjà, tout autour de moi, la plage s'efface. Le sable se met à tourbillonner, me cachant la scène. Quand tout devient noir, la seule chose qui reste est leur cri, leur cri de douleur.
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Recueil de nouvelles
Historia CortaJe les ai écrites pour faire passer ce que je ressentait, moi. Et aussi pour faire passer un message. C'est souvent le même mais c'est ma manière de dire ce qui est important pour moi. De base, c'est pas trop mon truc, mais j'en ai écrit grâce a une...