Pardon

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"La femme de ma vie", avait-il bien entendu ? Sous le choc Izuku en profita pour reprendre sa femme et s'enferma de intérieur. Quand le blond reprit ses esprits, il tambourina la porte mais Izuku ne le laissa pas entrer, quand il dût rentrer chez lui. Il y pensa toute la nuit, c'est vraiment à cause de lui ? Le lendemain il entra en cours, il avait raté quelques cours de la matinée. Il vit sa clique frapper le vert et ne se fit pas prier pour les rejoindre.

-Oh Katsuki ! Tu es venu ? Regarde c't'idiot... Il est pitoyable !

-Lachez-le.

-Quoi ?

Même Izuku n'en croyait pas ses oreilles. Que venait-il de dire ?

-Vous m'avez bien entendu, lachez-le.

-Mais...

Katsuki les regarda de haut, la main levée signifiant que si il ne dégageaient pas de suite, ils leur exploserait la gueule.

-...

Le vert n'osa rien dire. C'était surement une ruse pour se défouler sur lui.

-Oi, Deku.

-...

-Tes bras.

-Mes quoi ?

-Tes bras ! Donne-les moi !

-Kacchan ?

Perdant patience, le blond attira le plus petit et lui rebroussa les manches. Il pris du bandage qu'il avait ramener de chez lui et le soigna.

-Ne touches plus jamais à cette lame, compris ?!

-Mais Kacchan, comment et pourquoi ?!

Kacchan pris sur lui. C'était de sa faute après tout ! Mais ne sachant quoi dire, il le pris simplement dans ses bras. Izuku tremblait. Était-ce un piège ou un réel bon geste ? Fallait-il qu'il réponde au calin ? Il ne fit rien. Katsuki lui chuchota dans l'oreille:

-De... Izuku, à partir de maintenant, tous les lundis tu viendras avec moi de quatorze heures à seize heures.

-Hein ? Pou... Pourquoi ?...

Katsuki ne répondit pas et lacha le vert quant il entendit les cloches sonner. À la fin du cours, il sortit, attendant que le vert prenne ses affaires. Izuku n'avait d'autres choix que de suivre son ainé. Personne ne parlait, un silence pesant s'installa. Ils s'installèrent dans une salle qui s'apparentait à une salle d'attente. Deku se posait toujours des questions. Qu'allait-il devoir faire ? Était-ce une salle de bizutage ? Un endroit de torture ? Mais pourquoi il y avait d'autres personnes que Katsuki et lui ? Plus tard, une femme entra dans la pièce:

-Izuku Midoriya ? M.Midoriya, c'est à votre tour.

M.Midoriya ne compris pas quand son voisin blond lui fit signe de la suivre. Alors il la suivi tremblant sans savoir ce qui l'attendait. Elle l'emmena dans une pièce où une autre femme l'attendait. La pièce comportait un bureau et deux chaises lui faisant face, des tableaux et photographie comme des papillons, chats et autres bestioles. Elle était plutôt petite mais assez chaleureuse.

-Assied-toi, je t'en pris.

Le vert s'asseyait hésitant.

-Alors je suis Mme.Horino. Je t'en pris, commence.

-Heu... Commencer quoi ? C'est-à-dire qu'on m'a amené ici sans rien m'expliquer...

-Oh ! D'accord... Alors je suis psy. Si on t'as ammené ici, c'est que tu dois avoir un problème non ? Et je te rassure tout de suite, les clients des psychologues ne sont pas des fous que tout le monde regardent de travers. Donc tu peux parler sans gêne.

Izuku n'en cru pas ses oreilles. C'était Katsuki qui l'a emmené ici... Et il savait très bien que son problème, c'était lui ! Alors pourquoi cet élan de gentillesse d'un coup ?

D'abord inquiet, il fini par prendre confiance en cette femme pour se livrer. Il se présenta et raconta timidement son histoire dans les moindres détails. Il lui partagea ses envies ses inquiétudes... Toutes ces révélations prirent l'entièreté de la séance. Le blond regarda l'heure et se dirigea vers le bureau. Il toqua et la femme lui dit qu'il pouvait entrer. Katsuki s'installa et il régla la séance devant les yeux abasourdis du vert.

Ensuite, ils sortirent du bâtiment. Sur le chemin vers leur rue, le vert s'arrêta.

-A... Attends Kacchan... Pourquoi ? Comment ? Pourquoi moi ? Qui t'a obligé à le faire ? Q-

-Oi Deku, calme toi ! J'ai fait ça parce que... Parce que je me suis rendu compte que j'ai merdé. Alors, je veux me rattraper comme je peux... Donc... Je vais te faire une promesse, je te protègerait à vie.

-Je... Kacchan...

Deku pris le blond dans ses bras comme par réflexes avant de le lâcher, prenant peur de se faire taper. Ce fut sans compter sur le blond qui l'enlaça, alors le vert répondit à ce câlin. Attendez... Serait-ce un, certes faible, mais serait-ce un sourire que le vert fit là ? Était-ce possible pour lui de sourire sans sa femme ?

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La femme de ma vie {BakuDeku Yaoi}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant