Chapitre 4 : Dolores - Des sentiments naissent

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Novembre 2013, Dimanche

Je venais de rencontrer la mère de Brian, et jen étais excité. A vrai dire, je la connaissais déjà car elle était la présidente de la communauté des femmes au sein de cette église. Cette femme avait tant de prestige, quelle était digne du poste qui lui avait été confié. Mais cette fois-là, cétait bien différemment. Elle mavait remarqué et je lavais rencontré en tant que la mère de Brian et non la présidente des femmes. Jen étais conquise. Son élégance, sa posture, sa vie tout me faisaient rêver chez elle. Jétais en admiration. Lorsquelle partit, je fis la bise à Annick et partis en direction de la maison avec ma mère.

Ma mère ne cessait de me regarder durant le trajet, comme si elle avait quelque chose à mavouer. Avec ma mère, cétait tellement conflictuelle par moment, que lorsquil y avait quelque chose danormal lors dune situation, je préférais lignorer. Je naviguais sur mon téléphone, lorsque ma mère intervint :

-Tu connais donc le fils de Colette ? Comment las-tu connu ?

-Je les rencontrer sur les réseaux sociaux grâce à Tata Brigitte.

-Très bien. Et, tu laimes ?

-Je laime bien oui (haussant les épaules).

-Ma fille, si tu laimes alors nhésites pas. Ces personnes sont des gens de très bonne famille. Et en intégrant leur famille, tu deviendras comme eux. Tu as tout intérêt de dentendre avec lui.

-Oui cest vrai que dapparence, ils paraissent très aisés.

-Je te préfère avec ce jeune homme, qui je suis sûr, soccupera très bien de toi, quavec cet Alan En plus, je te laisserai entre de très bonnes mains.

-Tu nas jamais aimé Alan de toute les manières

-Et oui. Et au final, jai eu raison. Regarde toi-même ! Toi non plus tu ne ressens plus rien pour lui. Jai très bien vu que vous nétiez pas fait pour être ensemble. Moi je veux juste ton bien ma fille.

-Je sais maman

Pour la première fois, javais une discussion sans cris, sans larmes et sincère avec ma mère. Brian, était-il mon ange gardien ? Je me le demandais. Je voyais enfin dans le regard de ma mère, une fierté. Ma mère travaillait dur pour subvenir à nos besoins. En grandissant, il était normal que ça soit à notre tour de nous occuper delle. Mais pour cela, nous devions nous mettre en tête que tout nos choix en dépendaient.

En descendant près de chez moi, je laissai ma mère rentrer à la maison. Quant à moi, je me rendis chez mes deux cousines : Yona et Chimela. Javais besoin de leurs conseils sur cette histoire. Je ne voulais pas faire une nouvelle erreur.

Une fois arriver devant la porte de chez mon oncle Edouard, le père de Yona, je sonnais et il vint mouvrir.

-Oh ma fille ! Mais entre voyons !

-Merci mon oncle (en entrant). Alors comment vas-tu (lui faisant la bise) ?

-Je vais très bien merci. Alors léglise cest bien passé (avançant vers la salle de séjour) ?

-Oui ça va merci. Yona et Chimela sont là ?

-Oui, elles sont dans leur chambre. Et ton ami, Alan ? Il va bien.

-Oui ça va aussi.

-Super alors ! Jespère quil nous prépare la dot ! Dit-il en riant.

-Ah, je ne sais pas mon oncle. Répondis-je en riant également.

Je me rendis par la suite dans la chambre des filles. Mon oncle Edouard était le plus gentil de tous mes oncles. Je laimais énormément. Il était comme un père pour moi. Cétait le beau-frère de ma mère, car il était marié à ma tante, la sur de ma mère. Nous habitions par très loin lun de lautre, ce qui facilitait les visites généralement. Il était drôle et tellement gentil. Il me donnait énormément de conseil, mais aussi, il mécoutait beaucoup. Il na jamais été contre ma relation avec Alan, contrairement à dautres. Il paraissait toujours dans la vérité. Je ne savais pas comment il faisait dailleurs pour avoir un cur aussi bon. Toutefois, jétais jalouse de Yona, car elle avait de la chance de lavoir comme père.

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