Chapitre 2 : Dolores - le début du commencement

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Novembre 2013, Lundi,

Cétait une journée comme les autres. Je me suis rendis à lécole dans la matinée afin daller en cours. Après ces cours épuisants, je décidai de prendre un verre avec quelques camarades. Nous étions au Starbuck. Nous nous parlions de notre week-end, lorsque je reçu un appel dAlan. Je fus surprise, mais cela fini par ne point métonner. Il avait cette fâcheuse tendance à ne revenir dans ma vie que lorsque je my attendais le moins.

Je me levai pour masseoir à une table un peu plus éloigné.

-Allô.

-Ma femme, alors comment tu vas ?

-Bien merci.

-Oula ! Je te sens encore énervé là

-A ton avis Alan ? Tu passes deux semaines sans me donner signe de vie, même lorsque je tenvoie des messages. Jai limpression que tu as juste besoin de compagnie dans ta vie, et non dune vraie copine.

-Justement ma puce, là je tappelle pour savoir si tu es disponible pour manger un morceau ?

-Ce nest que lorsque tu es disponible que je dois lêtre

-Je suis désolé mon bébé. Javais beaucoup de chose à gérer ce qui me laisser peu de temps pour regarder mon téléphone. Tu sais, le fait que je nai pas de travail fixe me perturbe beaucoup. Si seulement cette situation pouvait être réglé

-Nous avons chacun nos soucis Alan, mais ce nest pas pour cette raison quon met de côté nos proches. Lorsque tu auras fini de régler tes soucis, tu me feras signe. A bientôt.

Je lui raccrochai au nez et je rejoignis mes amis. Nous restions quelques minutes, pour ensuite rentrer respectivement à notre domicile. Durant le trajet, je pensais à cette petite dispute que je venais davoir avec Alan. Je me demandais si cela allait toujours se passer ainsi. Cest-à-dire, si il allait toujours me mettre de côté à cause de ces problèmes, pendant que moi je passais mon temps à lattendre. Je posai ma tête contre la vitre du bus, et soufflai un bon coup. Il fallait que je prenne une décision. De plus, mes pensées nétaient tournées que vers le neveu de Tante Brigitte. Il se nommait Brian. En rentrant hier soir de léglise, javais réussi à trouver son Facebook au sein du groupe familiale. Je lavais donc ajouté. Et je me tâtais à lui envoyer un message jétais bien trop timide. Puis à quoi bon commencer une relation avec un homme vivant à 6000 kilomètres ? Me dis-je. Mais en vérité je nétais pas obligé de me lancer dans une relation. Je pouvais tout simplement parler avec lui, histoire davoir un ami avec qui parlait. Tout se mélangeait dans mon cerveau. Je ne savais plus quoi penser. Je ne voulais pas être prise au piège.

Une fois arriver à la maison, je balançai mon sac dans ma chambre et direction la salle de bain. Il ny avait personne à la maison. Je pris ma douche, fis le dîner du soir et rentrai dans ma chambre pour y passer la soirée. Jallumai la télé et regardai quelques émission. Toutefois, je resté plonger dans mes pensées. Cétait beaucoup trop, et il fallait que ça parte. Je pris alors mon téléphone et je me mis à lui écrire. Il ne fallait pas que ça paresse banale, mais plutôt original : « Salut. Je mappelle Dolores et je vis en France. Je connais Tante Brigitte et elle ma dit que tu étais une personne très sympa, et comme japprécie les personnes sympathiques, je me suis dit pourquoi pas faire ta connaissance ». Jenvoyai le message par la suite et jattendus sa réponse. Jétais stressé. Je navais pas lhabitude décrire à un homme. Je me faisais généralement draguer par eux, alors je ne faisais aucun effort. Mais là, sans même lui avoir parler, je ressentais comme une forte attirance par lui. Je trouvais cela bizarre, surtout que je nétais pas une adepte des rencontres sur la toile.

Deux heures passèrent et toujours pas de réponse. Je commençai à croire que je ne lintéressais pas. Puis je vis quil avait lu mon message. Mon cur se mit à battre vite, je ne désirais pas quil se moque de moi ou quil me prenne pour une psychopathe.

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