Chapitre 7 : Dolores - Une réconciliation inattendue

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Novembre 2013, Samedi,

Maintenant que ma mère était au courant pour la dot, je tenais à informer mes frères de ma rupture avec Alan. Oui, ils nétaient toujours pas au courant. Ce jour-là, nous étions samedi. Javais préparé un bon foufou pour mes frères, Yona et Chimela. Le foufou est un plat typiquement ivoirien fait à base de banane plantain et dhuile de Palme.

Lorsque je fus fini, je déposai le plat et fis la table. Nous nous mettions tous autour de la table pour partager ce délicieux repas.

-Jai appris que tu as fait un malaise la semaine dernière. Dit Loris.

-Oui, mais rien de bien grave, ne ten fais pas.

-Daccord, sinon comment va Alan ?

-Je ne suis plus avec lui

-QUOI ! Sexclamai-je mes frères.

-Oui, il ny avait plus cette flamme qui nous unissait et nous rendait heureux. Jai donc décidé de mettre fin.

-Après 4 ans cest dommage. Qui est donc le nouveau copain ? Demanda Marc.

-Comment es-tu au courant ?

-Je tentends parler tous les soirs au téléphone. Au départ je pensais que tu parlais avec Alan. Mais maintenant que tu dis que vous nêtes plus ensemble, jimagine quil y a un nouveau prétendant.

-Donc comme ça tu as déjà remplacé mon petit Alan ? Tu es très forte ma chère sur. Dit Loris en riant.

-Laisses moi tranquille Loris (dis-je en riant). Mon nouvel ami se nomme Brian. Nous nous sommes rencontrés grâce à tante Brigitte. Cest son neveu.

-Et où vit-il ? Demanda Loris.

-En Côte dIvoire.

-Quoi ? En Côte dIvoire dis-tu ? Déjà que je nai jamais vraiment apprécié cette « Tante Brigitte », alors de là à savoir que tu es en couple avec son neveu de Côte dIvoire ça sent la manigance à plein nez. Ajouta Marc.

-Voyons Marc, accordons-leur le bénéfice du doute. Que fait-il dans la vie ? Quel âge a-t-il ? Posa Loris.

-Il a 30 ans, et il est informaticien.

-Hum ? Informaticien ? Très vague comme profession je trouve. Et puis son âge ne lui permet pas dentamer une vie professionnelle aussi rapidement. A condition quil se marie. Dit Loris.

-Et je refuse, moi Marc, que ma sur épouse ce « blédard » ! Et puis quoi encore ? Y a-t-il marqué préfecture de France sur notre front ? Hors de question, tu mentends. Il viendra ici, et une fois quil aura ce quil veut, il te quittera pour une autre. Ils agissent souvent ainsi. Il veut assurer son « rêve américain », cest tout.

-Ils ne sont pas tous comme ça. Dit Chimela.

-Ils ont eu un coup de foudre, comprenez. Cest elle qui a parlé avec lui, et Dolores et assez grande pour prendre ses décisions. Si elle veut être avec lui, cest que elle seule en connait la raison. Affirma Yona.

-Les coups de foudre comme tu le dis, nexiste pas avec ce genre de personne ajouta Marc.

-Ça suffit ! Pour commencer, mon homme nest pas un « blédard ». Il est ivoirien et cest avant tout un être humain. Oui, nous nous aimons et nous comptons bien en profiter car nous avons le droit à lamour. Ensuite, je ne me marierai pas civilement pour le moment. Il sait que mes études sont ma priorité, donc il attendra un moment. Ah oui, et je préfère une relation à distance heureuse, plutôt quune autre totalement malheureuse.

-Cest ce que tu dis aujourdhui, mais je te parie seulement 1 mois pour que tu changes davis. Confirma Marc.

Je ne pensais pas que Marc serait en total désaccord avec cette relation. Marc était comme mon meilleur ami, mon pilier dans cette maison, et si il ne me soutenait pas, cela savérait plus compliqué que je ne le pensais. Jappréhendais beaucoup la réaction des autres membres de ma famille. Mon oncle, est celui que je redoutais le plus. Il était si sévère. Avec lui, il fallait filer droit. Il détestait ce genre dhistoire. Heureusement que Yona et Chimela me soutenaient dans cette tornade.

Nous changeâmes de sujet avant que cela dégénère. Le repas se termina convenablement. Je me retirai par la suite dans ma chambre avec les filles afin de leur demander leur avis sur ce qui venait de se passer. Les conseils standards que celle-ci pouvaient mapporter, ne me consolidait pas pour autant dans mon choix.

Les jours passèrent et je ne pensais quà ma situation avec Brian. Nétais-je pas aller trop vite ? Le temps déterminait-il la nature dune relation ? Tels sont les questions que je me posais. Annick narrangeait pas pour autant la situation. En effet, cette jeune fille me poursuivait au sein de léglise. Elle tenait à tout prix à sexcuser de vive voix. Mais ce quelle ne savait pas, ce que je ne lui en voulais pas simplement pour ce piège quelle mavait tendu. Je lui en voulais également de mavoir éloigné de mes amis : Nore et Eloïse. Nore était ma meilleure amie, avant quAnnick arrive à léglise. Elle avait quitté la France pour sinstaller en Angleterre à cause de ses problèmes familiaux. Non seulement nous étions éloigné géographiquement, mais aussi sentimentalement. Quant à Eloïse, elle venait toujours à léglise mais ne souhaitait pas sapprocher dAnnick car elle nadhérait pas à son comportement. Par la faute dAnnick, je laissais échappé des perles rares à ma vie. Comment avais-je pu être aussi faible ? Je souhaitais renouer les liens avec mes deux meilleures amies. Et lavoir dans mes pattes, ne marrangeait pas.

Novembre 2013, Samedi,

Javais donné rendez-vous à Eloïse dans un café de Paris. Elle arriva avec 10 minutes de retard, mais bon je la connaissais et être ponctuel nétait pas dans ses habitudes. Elle madressa un simple bonjour, sans sourire ni rien. Nous prenions place autour dune petite table.

-Tu as lair en forme dis-donc ! Dis-je pour lancer la conversation.

-Pourquoi mas-tu fait venir ici ?

-Ecoutes Eloïse, tu as vraiment toute les raisons de men vouloir. Il est clair que jai été horrible avec toi. Je vous ai abandonné pour Annick, alors quaujourdhui cest elle qui ma poignardé dans le dos. Je suis vraiment désolé, je ten supplie.

-Te rends-tu compte de ce vide que jai ressenti ? Je ne pense pas, car toi le vide qui était causé par mon absence était remplacé par celui dAnnick. Annick est plus quune vipère, cest un virus. Et crois-moi, si elle marche avec toi, cest pour une raison bien précise.

-Cest vraiment ce que tu penses ?

-Bien sûr. Dolores, ne soit pas idiote. Si aujourdhui tu es en face de moi, cest que Annick a fini par montrer sa vrai nature.

-Oui je vois ce que tu veux dire. Et justement, si je suis ici, cest pour faire la paix avec toi. Tu es ma sur, et je ne vois pas ma vie sans toi.

-Oui moi aussi. Mais tu mas profondément déçu. Tel que je te connais, si jétais à ta place, tu maurais sermonné et oublié depuis.

-Cest vrai cependant ne fais pas les mêmes erreurs que moi.

-Oui, bien sûr, prends-moi par les sentiments (dit-elle en souriant).

-Ah un sourire ! On est sur la bonne voie alors. Tu me pardonnes ?

-Oui, aller tu es ma sur, je ne peux pas me fâcher avec toi éternellement.

Nous nous levâmes et nous nous fîmes un câlin. Ces retrouvailles étaient la meilleure situation qui pouvait se présenter. Jallais avoir besoin de son soutien pour affronter ma famille concernant ma dot avec Brian.

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Je vous aime !

Syra Passion

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