vingt et un

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"Wow. J'ai beaucoup de choses à te dire. Mais surtout, tout ce que je voulais dire, c'est merci. Merci pour tout."

Mais qui est-ce? Et qu'est-ce que j'ai fait pour que tu sois si reconnaissante?

"Je t'ai toujours aimé. Depuis ce jour en quatrième année où tu as trébuché sur mes lacets parce que j'étais trop stupide pour les attacher."

Oh mon dieu.

La voix eut un petit rire. "Oui, Calum Hood. C'est Sage. Tu sais, ta petite amie Sage. La petite amie qui est morte au moment où tu l'entends."

Sage.

Sage.

Ma Sage.

"Eh bien, oui. Je t'ai toujours aimé. Mais je ne l'ai pas réalisé plus tôt. Je pense que ça a commencé l'année d'après, c'est quand j'ai commencé à écrire des poèmes."

Les poèmes étaient de sage.

Comment n'avais-je pas pu réaliser?

"Tu les as probablement lu. Eh bien, oui. ça a commencé là. J'ai réalisé que, oui, je t'aimais. J'ai aimé mon meilleur ami qui ne me parlait seulement à la maison parce qu'il était trop occupé avec ses amis à l'école. J'ai aimé mon meilleur ami qui a pris soin de moi quand j'étais malade, parce que ma mère n'était pas assez capable et trop saoule et trop drogué pour s'occuper de sa propre fille. J'ai aimé mon meilleur ami qui me bordé avant de dormir, et au milieu de la nuit, se glissais à côté de moi. J'ai aimé mon meilleur ami qui me réveillais le matin avec un baiser sur la joue."

Il y avait une petite pause.

"Je t'ai aimé encore plus quand tu as fais de moi ta petite amie. Je me sentais sur un nuage."

"...... mais, ces sentiments ne sont pas éternels."

"Et ça fait mal, Cal. Putain ça fait mal. Parce que je n'arrive pas à faire taire mes démons, e-et..ils disent des choses vraiment horrible, calum. Vraiment horrible."

"... et tu sais ce qui est pire?"

"... les démons ... c'était toi." 

Je me sentais comme si quelqu'un m'avait giflé dur et à plusieurs reprises m'avait poignardé dans la poitrine.

Moi?

Comment ça pourrait être moi?

"..car je ne peux pas m'empêcher de penser que je ne te mérite pas. Je ne suis pas saine d'esprit, Calum. Je suis folle. Je suis démente. Et tu ne peux pas te mettre avec moi pour le restant de ta vie. Parce que je ne te veux pas."

"Je suis désolé de ne jamais t'avoir dit ça. Parce que tu vois, je suis toujours triste. Et 'toujours' est un long, long temps. C'est comme cette mer sans fin, chaude et froide; salée et fade; la peur est la peur elle-même. Et tu sais quoi? Je suis comme la mer."

"Je t'aime calum. Mais moi, qui m'aimera en retour?"

C'est tout.

eccedentesiast // c.h (version française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant