Chapitre 19

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je vous passe un mois ~~~

Maman était toujours dans le coma et on partait la voir presque tout les jours la maison était vide sans grande mère et sans MAman. Les deux femme forte avait chuter et une d'entre elles avait succombé...

La famille ainsi que les connaissances de Mamy l'avaient accompagné dans sa dernière demeure et ceci sans maman.
La vie avait repris son cours en laissant vide nos coeur. Moi je me mettais à fond dans mes études pour pas sombrer en dépression c'était un moyen pour moi de la soutenir. Je veux juste qu'elle se réveille et voit que  tout le monde va bien et essaie de réussir sa vie  certes ça n'aura pas le même effet de bonheur que celui qu'elle a perdu mais au moins elle saura qu'elle a fait du bon boulot et qu'elle a des enfants à sa hauteur.

***

Aujourd'hui on est Dimanche, pas grand chose s'est produit. Après  l'église, je devais aller  à la cafétéria avec Rayann, un ami que j'avais  rencontré récemment et qui m'inspirait confiance. j'arrivais sur les lieux, il était déjà  la donc je m'avance vers lui. c'était  un gar de 20  ans mignon compréhensif attentionné et tout ce qui va avec. Sa femme elle aura de la chance. Bref j'y vais et lorsqu'il me vit il se leva pour me faire la bise et me propose de m'asseoir en faisant de même.

Lui: tu es toute belle tu sais *ton normal  mais comme s'il appréhendait ma réaction

Moi: Merci c'est gentil tu es beau aussi*avec mon plus beau sourire

on s'est mis à papoter de tout et de rien  et

Lui: Le jour où l'on s'est rencontré tu étais malade ?

Moi: non j'y étais aller voir ma mère.

Lui: Qu'est qu'elle a eu ?

Moi:* en baissant la tête * elle  est dans le coma  et ça fait bientôt  2 mois.

Lui: je suis désolé de t'avoir fait penser à ça et si tu veux parler tu peux le faire avec moi

Moi: ne t'en veux pas c'est une réalité juste ça je me réveille sans elle dans la maison...bref t'inquiète absolument pas pour moi .

il y'a eu un blanc de disons 30 seconde et il a recommencé à me faire rire. 

Moi: un jour je vais mourir de rire et je sais que tu seras dans les parages

Lui: Bah rire c'est un médicament non. Et t'es plutôt mignonne quand tu ris...

Moi: Merci ... je rougis et ajoute je dois aller voir maman aujourd'hui je dois prendre congé de toi * avec une moue improvisé *

Lui: D'accord mais si tu veux je t'accompagne

Moi: bonne idée,  je trouve .on y va

  Alors on se dirige vers sa voiture et il m'emboite le pas pour aller m'ouvrir la portière.

Moi: t'es galant parfois *avec un sourire *

Durant  le trajet on a parlé comme toujours  parce qu'avec lui on ne peut s'ennuyer; toujours entrain de raconter des blagues parfois idiotes mais à mourir de rire... À notre arrivée à l'hôpital. Il m'accompagne jusqu'à la chambre de maman ou il reste dans la salle d'attente de l'étage.

Je rentre et m'assois près d'elle je tiens sa main et lui explique tout ce qui se passe à la maison  dans la famille ainsi qu'à l'école. Je me tais un instant et

Moi: Maman tu nous  manques tu sais... La maison est devenu tellement triste sans ta présence, tes injures, ton sourire,ta joie de vivre. Reviens nous vite  je t'en prie . *pleurs *

il y'a eu un blanc jusqu'à ce qu'un bruit  me sorte de mes pensées. C'était l'électrocardiogramme qui faisait un bruit bizarre je tourne ma tête et la je voyais  une ligne blanche dans l'appareil. Je suis sorti en criant tellement fort que tout le monde me regardait. Les médecins et les infirmières étaient entré dans la chambre  ils lui ont fait un massage cardiaque  et injecter plusieurs  médicaments. Je pleurais à chaude larmes. Par la suite, une infirmière me demanda de  sortir  qu'ils allaient s'occuper d'elle je ne voulais pas mais  j'y étais obligé. Je suis  resté devant la porte avant de m'ecrouler je ne pouvais plus tenir sur mes jambes je me sentais lourde et je n'avait qu'une seule envie pleurer.

Les blessures que la vie m'a infligés (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant