Partie II

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Je poste assez rapidement la deuxième partie en étant dans un élan d'écriture. En tout cas, merci d'avance pour votre lecture et n'hésitez pas à commenter !


En rentrant chez elle après sa première semaine, elle embrassa sa mère, son beau-père et laissa aller son sac par terre, dans sa chambre. Elle partageait sa chambre avec son frère, ses parents avaient trouvé ce lit superposé sur un site de ventes en ligne. En dessous de la structure, était placé son canapé-lit. En face de ce lit, il y avait son bureau qu'elle partageait également avec son semblable. Dans un coin, leur matériel scolaire et dans l'autre, tous ses vernis. Elle ouvrit son sac qui gisait sur le sol et en tira son agenda. Ses devoirs n'étaient pas très conséquents ce week-end-là, elle put facilement les finir en une heure.


Cette jeune protagoniste était très empathique, elle aimait prendre soin des gens qui la considéraient. Elle déverrouilla son téléphone et entreprit des messages à ses quelques amis pour leur raconter cette semaine dans con nouveau collège. Ils furent ravis pour elle. Elle se décida de prendre des nouvelles de sa cousine, Lydia. Elle ouvra Instagram, chercha le nom de sa cousine, appuya sur son profil, et coupa son téléphone. Elle s'était résigné. Elle se disait qu'elle la dérangera surement. Sur le coup, elle pensait avoir raison. Elle ne voyait sa cousine uniquement chez son père. Depuis le divorce de ses parents, elle passait une semaine par vacances scolaires chez lui. C'est là-bas qu'elle voyait sa cousine. C'est vrai qu'elles étaient rarement d'accord mais au fond elles ne savaient qu'aucune d'entre elle n'avaient raison. Quand elles étaient fusionnelles, elles étaient seules au monde. Elles ont toujours habité à côté alors le déménagement précipité de la protagoniste avec sa mère et son frère la blessée. Lydia avait un an de moins qu'elle mais au fond, l'âge, cela lui importait peu. Elles avaient passés leur enfance ensemble. Elle se disait qu'elle pourrait surement l'appeler le lendemain.



L'horloge au-dessus de son bureau indiquait dix-huit heures trente. Elle entama alors la lecture de son livre du moment. Depuis quelques semaines, elle avait commencé la série littéraire « Harry Potter ». C'était de loin sa favorite. C'était ce genre de livre qui l'enlevait dans son lit et l'emporter dans ce monde fantastique. Elle finit son chapitre quand sa mère l'appelait pour passer à table. Le reste de sa soirée, elle s'était installée dans son lit mais quelque chose n'allait pas. Un mauvais pressentiment la suivait. Alors elle se mit à la fenêtre de sa chambre et appréciai le vent frais de septembre. Elle réouvra Instagram et hésitait encore, envoyer ce message ou laisser sa cousine ? Elle préféra la laisser et attendre d'être en forme pour converser avec cette dernière. Elle regarda l'heure, vingt heures cinquante-trois. Elle fouilla dans son étagère et sorti de la un livre épais nommé Coloriage Anti-Stress. Elle pensait que rajouter de la couleur à des dessins allait faire passer ce pressentiment très étrange. Elle n'avait aucune raison de stresser, pas de danger imminent, pas de potentiels devoirs à réviser. Pour elle tout allait bien.


En se couchant, elle intercepta difficilement une conversation téléphonique. Sa mère était en train de parler à quelqu'un. Elle entendait des parties de phrases seulement comme « Non je ne peux pas lui dire tout de suite » ces paroles l'intriguaient énormément, elle se disait que son pressentiment n'était pas infondé et qu'elle allait enfin savoir le fin mot de cette histoire. Alors elle essayait de dormir, sans succès. Elle tourna et se retourna dans son lit. Au bout d'une heure, peut être deux, elle finit par s'endormir.


Elle se réveilla difficilement, la nuit a été rude. Ses yeux s'étaient ouverts aux alentours de neuf heures et demie. Elle se leva, ouvrit ses volets et se laissa tomber sur son lit.


Après être rester plus de dix minutes sans rien faire, elle se leva en quête de prendre son petit déjeuner. Alors elle s'étira et sortit de sa chambre, passa à la salle de bain pour se rafraîchir le visage et son regard resta fixé sur son visage, ce visage qu'elle trouvait banal, yeux marrons en amande, ses joues pulpeuses et rebondies et ses cils qui n'auront sans doute jamais besoin d'être maquillés. Elle se souri dans le miroir et partit en direction de la cuisine. Seule sa mère était présente. Elle l'embrassa, s'installa à table et beurra ses tartines. Elle ne saurait dire pourquoi mais sa mère n'avait pas un visage des beaux jours, elle avait l'air ailleurs. Elle se leva de sa chaise dans l'optique de regarder un programme intéressant quand sa mère l'appela. Elle avait quelque chose à lui dire.


« Ta cousine Lydia ne s'est pas réveillée », elle ne comprit pas directement mais ses cellules ont très vite fait le lien. Trop vite pour elle. Elle comprit. Elle s'effondra en larmes dans les bras de sa mère en répétant ces mêmes mots « C'est pas possible, pas elle, pourquoi ? ». Elle ne resta pas longtemps dans les bras de sa mère et s'enferma dans sa chambre. Les larmes ruisselaient si vite sur son visage innocent. Son père a même essayé de l'appeler. Pas de réponses. Elle avait éteint son cellulaire.




Ces petites étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant