Partie III

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Elle n'avait pas rallumé son smartphone du week-end, elle ne voulait parler à personne. Mais malheureusement lundi arriva avant qu'elle pu prendre son souffle. Comme tous les jours, elle se prépara mais les étoiles dans ses yeux avaient disparu sous la pénombre. Ses traits si enfantins n'étaient plus visibles, étaient visibles uniquement ses yeux légèrement rouges et gonflés. En se lavant le visage, elle n'essaya même pas un sourire, elle savait qu'il ne viendrait pas. Alors elle prit une barre de céréales pour que sa mère ne s'inquiète pas et entama son chemin pour le collège, non sans mal. Elle qui d'habitude était si enthousiaste à l'idée d'aller étudier, elle aurait voulu rester enfermer dans chambre mais si elle voulait remonter cette pente qu'elle ne voyait pas à cause du brouillard, il fallait se ressaisir. Le chemin pour se rendre dans son établissement scolaire durait en moyenne vingt minutes. C'est elle qui avait décidé d'y aller à pieds, elle aimait marcher, les transports en communs n'étaient vraiment pas son option favorite.

Alors elle vit au loin son collège, et reconnu directement ces deux grandes filles avec qui elle s'était liée d'amitié, Léa, la grande blonde et Marion, la grande brune. Il est vrai que pour elle tout le monde lui semblait grand du haut de son mètre cinquante. Ainsi, elle s'approcha de ses deux amies, une troisième était là en retrait, Clémentine. Elle n'était pas très proche d'elle mais elle s'entendait bien avec cette camarade. En outre, elles partageaient quelques centres d'intérêts. Clémentine était une fille qui assumait ses formes, bien dans sa peau. Brune aux yeux verts les garçons tournaient la tête en la voyant. Le petit trio salua celle qui venait d'arriver, voir des visages familiers lui fit du bien. Juste une question, une question qui l'a troubla, « Ça va ? Comment s'est passé ton week-end ? ». C'était ces phrases qui ont fait couler le liquide salé sur ses joues. Elle tomba alors dans les bras réconfortants de Léa qui la tenait fermement. Elle parla, elle en avait besoin. Les mots réconfortants des ses amis

Son premier cours de la semaine ne l'intéressait pas, elle était dans ses pensées, absorbée par l'idée d'avoir manqué quelque chose, le moindre signe, la moindre intention. Rien. Rien ne lui revint en tête surement qu'il lui fallait du temps et du recul. Elle ne participa pas, n'écouta pas, ne suivi pas ce cours de maths. En se levant pour quitter la salle, elle entendit un groupe de garçons rire sur ça. Alors sans pouvoir se contrôler, elle se laissa pleurer à la sortie du groupe épaulée par Léa et Marion. Son professeur avait été témoin de la scène. Elle sorti prendre l'air étant donné l'heure. L'horloge indiquai dix heures.

Elle revint à treize heure trente et se rendit compte d'un professeur absent. Elle n'aimait vraiment pas la permanence. C'était dans ces moments qu'elle voyait la vraie nature de ce collège. Les élèves irrespectueux envers les pions, ceux qui utilisaient leur téléphone pour mettre de la musique. Elle haïssait le bruit quand elle était concentrée. Mais cette voix, on l'avertissait qu'elle était demandé au bureau de la psychologue/conseillère d'orientation du collège. On la conduit à son bureau à l'heure de son cours annulé et le surveillant frappa pour elle. Après avoir eu la confirmation, elle entra. Son bureau n'avait rien de très original. Il était composé d'une grande table ronde, surement pour des réunions et d'un grand bureau en angle. Sur le fond de la salle, était installée une très grande fenêtre. Son bureau était pour la plupart couverts de piles de papiers organisé par pochettes de couleur. Sur le mur du long du bureau, étaient épinglés des photos, surement de ses enfants et de son mari. La personne en question était coiffée d'un haut et rond chignon blond qui était entourné d'un très gros élastique noir. Ses poignets étaient ornés de bracelets en tout genre. Certains devait être faits par des enfants ce qui la fit légèrement sourire.

Sur la route pour rentrer chez elle, la jeune fille était seule. Elle était toujours accompagnée de Julien ou Clémentine qui habitaient sur son chemin. Mais aujourd'hui elle avait choisi d'être seule et de démêler ses écouteurs. Elle était comme beaucoup, écouter les mêmes musiques jusqu'à s'en lasser. Pour ce qui était de son rendez-vous, c'était son professeur de maths qui avait assisté à la scène du matin qui avait prévenu la psychologue scolaire. Elle avait besoin de parler, cette femme allait surement pouvoir l'aider. A cette pensée, l'espoir allumait les petites dans ses yeux. 

Ces petites étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant