Minuit sur la vie

Le loup et l'agneau

Ô joie perdue, 

Ô bonheur retrouvé

La tristesse à fait perdre le nord

A la boussole de mon âme

Qui d'aventure m'emmenait flirter avec l'horizon ardent

Et qui aujourd'hui ne me réserve que la blancheur d'une linge

Senteur sapin mordant.

Je ne sais plus le sud

Et l'exotique de son vent

Ni l'Est Et la fraicheur du vol de chevêches

Et encore moins l'Ouest

Plein de frivolité.

Rappelle les gerfauts

Hisse-moi sur leurs ailes

Et fait moi voler

Plus bas qu'on ne l'as jamais été

Des étoiles si brillantes et si pleines de promesses

Qui, dès que l'on s'approche d'elles,

N'hésitent pas à nous noyer.

Le bonheur ne réside en nous

Que dans la place que l'on lui octroie

Et peut être que je me condamne à errer sans foi

Et sans bonheur

Dans cet océan de peur

Qui n'as rien de bon pour moi

Mais que j'ai appris à aimer

Comme l'agneau

Qui s'épris du loup.

Et se condamna à une vie de supplice

appréciable.