La disparition

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Du jour au lendemain, nous disparaissons. Notre âme, au moment qu'elle expire, relâche une multitude de souvenirs, une infinité de pleurs, une multitude de rires, une infinité de tout, une infinité de nous. Dans le fond la mort est calme et paisible. Il est plus compliqué de vivre. Ne vous méprenez pas sur mes paroles, je n'observe qu'une réalité, pas souhaiter une fin prématurée. La vie est dure et demande des efforts, des sacrifices. Des choix, des regrets, des remords. La mort est simple. Peut importe comment l'ont meurt, au final, on se " repose". Après tout, les chrétiens ne l'appellent-ils pas " le repos éternel "? Je ne croit pas à l'au-delà ou à la réincarnation. Car notre corps, au moment où il meurt, commence à se dissoudre. Ces infinités de particules et d'atomes qui nous constituaient voyagent. Par la terre, par le ciel, en décomposition ou en cendres, elles voyages. Et dans l'horizon le plus vaste, elles se reforment. A nouveau, elle participent à la création. Une plante, un poisson, un babouin ou encore inhalé par une femme enceinte, nos particules sont éternelles. Modifiées, certes, mais éternelles. C'est un peu " le cycle de la vie" , si vous voulez. Cela pourrait rassurer certains d'entre nous, inspirer d'autres.

Minuit sur la vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant