Chapitre 1 : "Qu'est-ce que tu fous devant chez moi ?"

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   Tout est terminé ; Kira Yoshikage est définitivement mort. De ce fait, Reimi Sugimoto s'en est allée. L'été 1999 touche d'ailleurs à sa fin. Tandis que Jotaro mène son enquête sur la descendance éventuelle de Dio, Rohan reste enfermé chez lui, plus encore que d'habitude, ce qui à pour incidence que Josuke s'inquiète pour le mangaka...malgré lui.

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K - Josuke ? Tu vas bien ?, me demanda mon jeune ami, Koichi, me tirant par la même occasion de mes pensées.

J- Ça peut. Pourquoi cette question ?

K - Je sais pas... T'as pas l'air en super forme depuis que Reimi est partie..., dit il l'air inquiet

O - Au fait les gars, vous sauriez pas ou il est parti l'écrivain ?, l'interrompit, pour mon plus grand plaisir, l'autre imbécile.

J - Rohan ? Chez lui, il vit sa vie, c'est pas mon problème..., fis-je, l'air de rien.

   Pour être franc, c'était exactement la raison pour laquelle je n'étais pas dans mon assiette ; même si je jouais le celui qui ne se sent pas concerné, j'avais bien remarqué que son état avait changé depuis le départ du fantôme, et ça me préoccupait. Il ne sortait même plus de chez lui... Même Okuyasu commençait à se poser des questions, et ça, ça démontrait bien que la situation était plus qu'inquiétante...

K -Il tenait beaucoup à Reimi, il me semble. Son départ à du beaucoup l'affecter, probablement même plus que moi, même s'il essaie sans doute de le cacher..., pensa-t-il à haute voix.

   En entendant ces mots, je senti une gêne s'installer au creux de ma gorge. Je me levais d'un coup, comme pour chasser cette espèce de nausée. Laissant sur la table de quoi payer nos boissons, je quittais le café et laissais mes deux amis, perplexes,  me demander ou j'allais, sans prendre la peine de leur répondre. Une fois sorti du café, une impression de malaise m'envahit, sans que j'en connaisse véritablement la raison. Je décidais d'aller faire un tour en ville pour m' aérer et me changer les idées.

   Je marcha dans Morioh pendant un moment, me vidant l'esprit, et, quand je me rendis compte que je m'étais inconsciemment retrouvé devant la villa de Rohan, je décidai de passer dire bonjour ; tant que j'étais là, autant en profiter pour prendre des nouvelles, peut être cela chasserait-il la désagréable sensation qui me tapait de plus en plus sur les nerfs.

   Je m'approchai de la porte et m'apprêtais à appuyer sur la sonnette, quand, dans un élan de lucidité, je réfléchis soudain au fait que Rohan ne me portais pas vraiment dans son cœur, chose relativement compréhensible, et que me voir ne lui ferait pas forcément plaisir, en toute logique... Je me stoppai donc net dans ma lancée et reposai lassement mon bras le long de mon corps, convaincu que, dans les circonstances où l'on se voit la plupart du temps, ma seule présence pourrait suffire à le mettre de mauvaise humeur. Je me retournais et commença à descendre les marches se trouvant devant le porche, quand j'entendis le bruit significatif d'une feuille de papier que l'on mouvoie.

R - Oi, Josuke kun !

   Je fis volte-face cherchant des yeux la source de cet appel, qui, d'après le timbre de voix qui m'était familier, semblait être Rohan. Je ne parvenais cependant pas à le localiser...

R - En haut, m'indiqua-t-il.

   Je leva donc la tête et aperçu mon interlocuteur, qui était bel et bien Rohan, assis à côté de sa cheminée, son éternel cahier de dessin sur les genoux et sa fidèle plume à la main. Je fus quelque peu étonné de par le fait qu'il était habillé de ses vêtements colorés, limite excentriques, habituels. Je m'attendais à le voir vêtu de noir, mais il portais simplement une cape verte et un pantalon fuchsia.

"An angel" (Josuke x Rohan fr)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant