Chapitre 2 : "La porte, c'est par là"

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Après avoir bu nos thés, nous montâmes et commençâmes a traverser le couloir quand un bruit de verre brisé se fit entendre...

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Avant même de comprendre ce qui m'arrivait, je me retrouvai plaqué contre le mur, Rohan ayant fait volte face après avoir lâché sa tasse, qui s'était lamentablement écrasée au sol et brisée en de fins morceaux de porcelaine. Je réalisai la situation et entrouvris la bouche, mais il me coupa avant que j'ai pu prononcer le moindre mot.

R - Qu'est-ce que tu me veux ? Parle ! Tu me pense assez stupide pour croire à ton pauvre "Je sais pas" !? T'as forcément quelque chose derrière la tête pour venir me déranger, tu prendrais pas la peine de venir sans raison. Et pour info, la dernière fois que tu es venu, la moitié de ma maison a fini carbonisée !

J - A-ah...je....désolé...mais...

Mais ça ne justifie absolument pas le fait que tu me gueules dessus de la sorte ! Tu pense vraiment que j'avais prévu qu'elle brûle, ta maison ? Et puis, je te prierai de me lâcher. Quoique, tu vas m'agresser, peut être ?, fis-je avec un regard provocateur

R - Et si c'était mon intention ?, rétorqua-t-il.

J - Attention à ce que tu dis, Rohan sensei, ça pourrait être dangereux pour toi, dis-je en me dégageant et en enroulant mes mains autour de sa taille.

Là, j'avais forcément gagné, pour le coup, il allait abandonner. C'est moi qui aurai le dernier mot, pour une fois. En fait, on était si compétitifs que toutes les occasions étaient propices pour vaincre l'autre, peu importe la manière.

Contrairement à ce à quoi je m'attendais, il posa ses bras sur mes épaules et rapprocha sa tête de la mienne, avec son éternel air arrogant et un sourire narquois. Soupirant, j'enleva mes mains et me résigna à plier.

J - C'est bon, t'as gagné, je vais m'expliquer, mais décale.

Il se redressa et ôta ses mains de mes épaules d'un geste lent avant de les poser à ses hanches, d'un air impatient.

R - Bon, alors, tu comptes dire quelque chose ou pas ? Parce qu'au cas où tu l'ai pas remarqué, là, je t'attends.

J - Ça risque de paraître bête, en fait, je doute que te me croies, pour être honnête... Je marchais simplement dans Morioh, et, en passant devant chez toi, je me suis dit que prendre des nouvelles, ça me tuerait pas ; ça fait un moment que je t'avais pas vu. Et puis, ça m'arracha la gorge, je m'inquiétais un peu...

R - Ça me paraît relativement rationnel, mais il y a un truc que je ne m'explique pas ; pourquoi, quand je suis venu t'ouvrir, tu étais en train de faire demi-tour ?

J - Je me suis dit, commençai-je, et avec raison apparemment, que me voir ne te réjouirais pas forcément, étant donné que tu peux pas m'encadrer.

R - Tu ne peux pas vraiment m'en blâmer, en même temps, grogna-t-il. Mis à part ça, reprit-il de vive voix, même Koichi n'a pas daigné m'appeler ou venir ici une seule fois, alors pourquoi toi, tu t'inquiètes ?, demanda-t-il, incrédule.

J - Je suis de nature à m'inquiéter pour mes proches, bonne entente ou pas. Et puis, n'en veut pas trop à Koichi ; il a beaucoup à faire, tu sais ? Il part bientôt pour l'Italie sur ordre de Jotaro, il est assez angoissé sans t'avoir sur le dos...

Tiens, se dit Rohan ; il est de nature protectrice, lui ? Je l'aurai cru plus égoïste, avec son air de je-m'en-foutiste. Josuke, lui, attendait simplement de savoir si son interrogatoire était terminé.

Rohan me posa à nouveau sa main sur l'épaule avec une expression de tendresse, comme si il avait vu un chiot abandonné.

R - Rentre chez toi, gamin. L'après-midi est déjà bien entamée, et tu devrais passer d'avantage de temps avec Koichi avant son départ. Et tu n'as aucune raison de t'inquiéter pour moi ni de perdre ton temps ici ; je ne sors pas beaucoup, c'est tout.

Quelque peu étonné par sa réaction trop calme à mon goût, je lui rendis simplement son sourire.

J - Comme tu veux, mais évite de m'appeler gamin, je fais une tête de plus que toi, fis-je, moqueur.

R - La porte, c'est par là, rétorqua-t-il en m'indiquant l'escalier.

Il me raccompagna jusqu'à la porte et referma derrière moi après m'avoir souhaité une bonne soirée. Je rentrai donc chez moi où ma mère m'attendais, préparant le dîner.

T - Alors, on fait peur comme ça à sa chère maman, et on n'a rien à dire ? Ton ami est venu me demander si tu étais à la maison ; il m'a aussi dit que tu l'avais laissé en plan. On s'est inquiété, tu sais ? Tu l'as manqué de peu, d'ailleurs, il vient de partir.

J - Désolé, je me suis rendu compte que j'avais des choses urgentes à faire ; c'est pour ça, inventai-je.

T - On va dire que je te crois. Mais tu vas bien ? D'après lui, tu n'avais pas l'air dans ton assiette...

J - Ça va, ça va. Arrête un peu de me sur protéger, j'étouffe là.

T - D'accord, désolée. À part ça, on mange dans 1 h 30. Fait ce que tu veux d'ici là.

J - Okay, fis-je en montant dans ma chambre.

Je m'allongeai sur mon lit en écoutant de la musique, puis décidai de faire mes devoirs. Je m'assis donc à mon bureau et me mis à la tâche. Tout en refermant mon cahier, quelque temps plus tard, un éclair de génie me traversa l'esprit.

J - Great !, pestai-je alors. J'ai oublié de m'excuser pour la tasse...

Je convint donc d'y retourner après les cours le lendemain, puis partis dîner. Ce soir là, je m'endormis facilement, repensant à la façon dont Rohan sensei se remettait mieux qu'on ne le pensais.

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Désolée, je crois que ce chapitre est un peu court mais j'ai une raison heiiin.... '^-^ Vous verrez à la prochaine update ! ;^                                                                      Bonne journée /soirée / nuit, Haz.

"An angel" (Josuke x Rohan fr)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant