//Hakuouki fanfiction//
その作成者の前でさえ、獣は慈悲を知りません。
❝𝘔ê𝘮𝘦 𝘥𝘢𝘷𝘢𝘯𝘵 𝘴𝘰𝘯 𝘤𝘳é𝘢𝘵𝘦𝘶𝘳, 𝘭𝘢 𝘣ê𝘵𝘦 𝘯𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘯𝘢𝘪𝘵 𝘢𝘶𝘤𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘪𝘵𝘪é❞
On l'a battue, torturée, tué ses parents et privé de toute innocence... Mais ça n'a fait qu'agrandi...
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Juuzou se raidit sur le champs, empêchant de justesse ses tremblements. Elle pris un respiration avant de regarder la femme devant elle.
- Je... vois...
- Vous me rappelez tellement cet enfant, chuchota-t-elle. C'était une petite esclave qu'il avait acheté, Je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir de la compassion pour elle.
La jeune médecin baissa la tête en lâchant un rire amer pour ensuite lever les yeux... Ces mêmes yeux qui cachaient un passé et une douleur lointaine.
- Ravie de vous revoir madame Xiang, sourit-elle avec douceur.
[...]
- Jak ken pon ! Crièrent ensemble Okita et les deux enfants.
- J'ai encore gagné ! S'exclama Haru.
- C'est pas juste ! Bouda sa petite soeur en croisant les bras.
- Ce n'est pas possible de gagner autant de parties... Tu es sur que tu ne triche pas, petit ?
- Ce n'est même pas vrai !
- D'accord, le plus âgé émit un sourire forcé en essayant de contrôler sa colère avec des réspirations profondes.
- On recommence. Cette fois, impossible que je perde, il chuchota la dernière partie, Ja ken po-
- Les enfants !
Haru et Ling se retournèrent rapidement vers la voix de leur mère qui arrivait aux côté du médecin.
- Maman ! Les deux enfants coururent vers leur mère avant de lui enlacer fermement les jambes.
- Ils ne vous ont pas causé trop de tords j'espère ? Demanda délicatement la femme en direction de Okita, qui se levait en prenant tout son temps.
- Non, pas du tout. Ils ont été très sages.
- Tant mieux alors. Xiang se retourna vers Juuzou qui abordait un regard encore plus vide et distrait que d'habitude avant la prendre dans ses petits bras. Juuzou, je ne pourrais jamais assez te remercier et m'excuser, on se reverra bientôt.
La dame s'en alla avec ses enfants, laissant je silence s'installer entre Juuzou et Okita, qui avait l'air, bizarrement inquiet pour sa camarade.
- Juuzou, tu vas bien ? Il interrogea avec ses sourcils lègerement froncés. Ne me dit pas qu'elle n'a pas voulu te payer ? Il tenta une blague pour calmer l'atmosphère mais ça ne fonctionne malheureusement pas : Juuzou était ailleurs.
- Juu~zo, tu m'entends ? Il émit un de ses sourires hautains en rapprochant son visage de celui de la fille.
- Oui... Oui, je t'entends Okita-san, elle répondit paresseusement sans bouger, bon je dois aller m'entraîner avec Saito-san, à bientôt.
