氷の花 - 𝐈𝐂𝐄 𝐅𝐋𝐎𝐖𝐄𝐑 ʰᵃᵏᵘᵒᵘᵏⁱ

I.

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Je me réveille avec des courbatures, en sueur et en haletant. Chaque nuit je fais ce rêve, le jour où je fus emportée loin de Kazama, le jour où je dus tuer  pour la première fois...

Je soupira puis me releva, en m'étirant.

Après mon kidnapping par ces hommes, il y'a quatre ans, j'ai été mise à la vente aux enchères, comme quoi j'étais l'héritière d'une puissante famille et que j'étais spéciale.

Un ministre m'avait alors achetée, pour devenir esclave dans sa demeure, signe de sa puissance.
Il ne cessait de me frapper, et même avec mon pouvoir, je ne réussissait pas à cicatriser les plaies.

J'avais tenté plusieurs fois de me rebeller mais ça me valut toute sorte de tortures.

Un soir, alors que j'avais rassemblé assez de force, j'avais presque réussi à m'enfuir, mais on m'a retrouvée, et punie en me crevant l'œil gauche.

Le ministre n'en pouvait alors plus de moi, alors je fut transférée de maison en maison, toujours en tant qu'esclave.

Je m'enfuis pour de bon cette fois, et commença à errer dans les rues de Edo à la recherche d'un endroit sec pour dormir et de nourriture pendant 2 an. J'avais pas mal changé, la fille mignonne que j'étais n'étais devenu qu'un rêve lointain.

J'étais habillée avec de vieux vêtements sensés être blancs, mais devenus marrons à cause de la saleté.
Quant à mes cheveux n'en parlons pas, ils étaient devenus très longs, et étaient tout autant sales. Je ne cachais mon œil gauche qu'avec un vulgaire bandage et par dessus une frange.

Aujourd'hui, je décide de partir en quête de nourriture, et pour le toit, j'avais déjà trouvé. Je déambulait de quartier en quartier cherchant quelque chose à voler. Quand je vis un cheval se diriger à toute vitesse vers un jeune homme. Je cours puis pousse le garçon juste à temps.

- Aïe... Peste-t-il.

Dire que c'est moi qui suis sensé me plaindre...

- Vous allez bien ? Je demande en lui tendant la main.

- Euh... Oui ! Merci beaucoup !  Il lance d'un air enjoué.

- Bon bah... Salut.

- Attends ! Comment tu t'appelles ?

Je serra les poings à l'entente de cette question.

- Je n'ai pas de nom. Je réponds blasée.

- Désolée... Moi, c'est Yukimura Chizuru ! Enchanté !

Je tourna mes talons et continua ma recherche.

Elle est bête comme fille, qui ne lui dit pas que je l'espionnerai ? À donner son non à un inconnu.

Je continue à marcher jusqu'à voir ma cible, c'était un homme du Shinsengumi. Suivi d'une garde.

Je marcha alors du sens contraire de façon à pouvoir le bousculer, puis profitait de son inattention pour lui voler quelques sous, mais le problème c'est qu'il s'en rendis compte...

- Mon argent... Voleur ! attrapez le ! Cria l'homme en question.

- Oh non...

Un troupeau entier me suivi juste parce que j'avais volé quelques sous...

Je cours alors, au péril de ma vie, puis sauta sur un toit et continua ma course. Je me décida de descendre dans une petite rue étroite et vide. J'avais enfin réussi à les semer.

Je me dirigea alors vers un vendeur de pain où j'en pris deux. J'allai croquer dans le premier quand je vis un mendiant.

- Tient. Je lui propose le pain.

- Je ne suis pas un mendiant. Il me répondit méchamment.

- Je n'ai rien dit non plus.

Quand soudain, on entends son ventre gargouiller.

- Accepte seulement. Souriais-je gentiment.

- Merci alors. Il me répondit en me rendant le sourire.

Je me rendit compte de quelques chose, quelqu'un me suivait depuis tout à l'heure. J'emprunta alors une rue déserte en attendant qu'il me suive.

PDV Heisuke

Je suivais ce garçon depuis le matin, ou plutôt, l'espionnais. Pourtant il n'avait rien fait de suspect. Je n'ai fait que suivre les ordres de Kondo-san.

Flash-back

- Heisuke, puisque tu n'est pas de service aujourd'hui, Tu devra suivre ce garçon. M'ordonna mon supérieur.

- Vous parlez de celui qui vous a volé votre argent ? Ne vous inquiétez pas, je le retrouverais !

Fin du flash-back

Il été maintenant entré dans une ruelle, cependant je ne le voyais pas.

- Ah...  Où il a bien pu se cacher ?

Je senti tout à coup une lame contre mon cou, alors je leva les mains en l'air signe d'abandon.

- Pourquoi tu me suis ? Qui t'a envoyé ? Questionna le jeune garçon.

- Je... Comment tu-

Le jeune homme me scrutais du regard de son œil visible.

- Tu es du Shinsegumi n'est ce pas ? Voilà l'argent de ton maître, je n'ai fait qu'acheter de quoi me nourrir. Dit-il en rangeant son épée.

- Merci. Je réponds en m'inclinant légèrement.

- Sûr ce. Il continua sa marche jusqu'à la grande rue.

- Ouah ! J'ai failli m'évanouir ! Il avait une de ces auras...

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PDV Yano :

Je continua alors de marcher jusqu'à atteindre l'endroit où j'allais dormir.
Je m'assis alors en regardant la Lune, ce qui me rappela Kazama, j'eu alors le réflexe d'effleurer mon pendentif.

- J'espère que tu vis bien là où tu es. Marmonnai-je à moi même.

Je soupira alors en fermant les yeux, me laissant bercer par le son du feuillage des arbres.

Soudain, j'entendis des bruits, oh plutôt des rires... On dirait des hyènes...

Je fis alors apparaître mon katana tout en laissant mes yeux fermés. Je n'allais pas tuer seulement par soupçon.

Les "rires" s'approchaient de plus en plus, et je vis tu sang par terre. J'attendis leur arrivée, et d'après le nombre des rires, ils devaient au moins être une dizaine.

A suivre...