Manga X Reader ─ [One Shot]

35 | Venti

· Date : 19 / 01 / 2021

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· 🌏   Manga / Anime |  Genshin Impact

· 💕  Amour du jour |  Venti

· 🌿  Genre | Fluffy, complètement Fluffy / Plutôt long / Utilise le pronom Elle.

· 🖋️  Remarque | Une remarque qui continuera bien plus bas, après votre lecture. Je le dis avec un grand "OUI", je joue à Genshin Impact, donc si vous jouer aussi, je serai bien ravis de jouer à taper les méchants avec vous, et m'extasier sur ces beaux gosses, et belles gosses. ~

· Titre | Rouge comme les Chrysanthèmes ·

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L'éternité.

Un mot enviable par certains, mais une chose simple était sûre. L'éternité, c'est long, extrêmement long. Évident. Un débat philosophique extrêmement complexe ? Nul besoin pour le moment. Le vent souffle dans les campagnes, dans les villes, au-dessus des ruisseaux bordants de grandes étendues vertes, pour un jour finir dans ces belles étendues bleues, celles que sont les mers et les océans. Un cycle infini qui ne changera jamais, peu importe ce que vous lui faite, son destin éternel est de couler, ruisseler, s'évaporer, et recommencer à dévaler morosement, ses pentes sinueuses qu'offrent la nature changeante. Qui y a-t-il de bien à l'éternité ? Sa longueur serpentine ? Sa fin introuvable ? Les lumières de bougies s'éteignent inlassablement à la fin du parcours, consumé par leur être, la lueur qu'elles émettaient, ne laissent plus que place aux ténèbres humides et à ce froid bien trop désarment. L'éternité n'est que souffrance et malheur. La fin, une fin, existe-t-elle-même ? La solitude finira par accompagner l'éternelle. Ce n'est qu'inévitable.

Le vent souffle toujours, l'herbe se délectant de ses caresses d'allégresses, scintillante de la chaleur à peine retenue de ce feu qui brille haut dans le ciel. Le soleil éclaire le monde, laissant place aux orbes translucides, brillants de vie, des vivants de ce même monde. Aujourd'hui encore, elle accompagne dans sa bonne humeur, celles bien trop scintillantes de joies d'un homme, ses yeux habités d'un reflet bleu ciel. Magnifique, en un mot. Il était d'une beauté, celle qui était sienne, différente des autres, unique, mais inestimable, personne n'était en droit de dire qu'il était moche, qu'il devait changer. Chacun était un être unique, le reflet de soi, un héritage dont chaque être vivant pour être fière. En un sens, il restait magnifique peu importe les mots, il était beau de ses traits fins, de ce sourire remplit d'amour pour le vivant, de cette positivité, de cette petite taille qui filait comme le vent à travers ses carrés de verdures. Loin d'imaginer la hâte enfantine qui pouvait bien habiter ce « jeune » garçon si impatient d'y arriver, guider par une lueur rouge jusqu'à... Il ne savait pas très bien où.

Le vent souffle toujours, les fleurs dansent la belle et élégante danse du destin, comme le pensent les anciens. Deux silhouettes se dessinaient assises dans l'étendue d'un champ aux couleurs des nuages. Ces deux mêmes silhouettes, dont les cheveux se faisaient chatoyer par le vent, tenaient entre leurs doigts, fins et [C/P], des petites fleurs aussi blanches que celles qui les entouraient, rassemblé petit à petit en une couronne. L'odeur sucrée des fleurs et légère du printemps gardait ses deux femmes, l'une aux cheveux grisonnants, et la plus jeune aux tons bien plus colorée de [C/C], s'éclairant de reflets plus clairs, plus brillants, grâce au soleil. Le silence jumelé aux dérives d'écho, bien agréable de petits animaux, de cette nature bien vivante, mais une voix finit par les accompagner sans réellement briser cette partition.