Nikolina - Nina - O'connell n'était pas une fille comme les autres. Au départ, Nina pensait que c'était à cause de ses yeux à deux couleurs, ou encore à cause de sa tache de naissance ayant pour forme un nuage et une lune.
Peut être était - ce auss...
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Nina.
Les lumières des lampadaires illuminaient la chambre, j'avais l'impression d'avoir dormi pendant plusieurs jours. Il faisait nuit, et il devait être tard. La ciel était foncée, et le bruit de la Nouvelle Orleans s'était apaisée, malgré l'amusement constant.
Mon dos ne me faisait plus autant mal, malgré la petite douleur. Mes bras semblaient en meilleur forme, tout comme mes jambes. Ma tête était lourde, et me provoquait toujours une douleur.
Je pus tout de même me lever, et remarquais que je portais toujours ce teeshirt blanc, au motif papillon. Le froid du sol chatouillait le dessous de mes pieds me guidant jusqu'au rez-de-chaussée.
Des chuchotements raisonnaient brisant le silence de la maison. Elijah semblait se disputer avec Klaus à propos de Jake, et moi. À en juger les silhouettes, ils n'étaient que deux.
« Parle doucement, tu vas toutes les réveiller ! Déclara Elijah, lorsque Klaus avait haussé la voix. »
Je supposais donc que Cami, Hayley et la troisième fille - j'avais oublié son nom - dormaient. J'étais encore sous l'effet du calmant, je n'avais pas la force de chercher à comprendre et de me rappeler les annonces plus que mensongère de ma cousine.
Trainant les pieds, j'avançais dans la cuisine. Mon corps était lourd, je peinais à tenir sur mes jambes. Les voix masculines autrefois discutantes se turent, je les remerciais intérieurement, j'avais l'impression que ma tête allait tomber.
Je me contentais de lui offrir un sourire, ainsi qu'un pouce levé vers le ciel en guise de réponse, tandis que je m'asseyais. Je sentais leur regard brûlait ma peau, détaillant chacun de mes mouvements, chacune de mes expressions.
« Vous pouvez arrêter de me fixer comme ça, s'il vous plaît, ordonnai - je.
— Demain tu pourras rentrer chez toi, déclara le blond. »
Mes yeux se tournèrent vers Elijah qui n'était pas d'accord avec son frère. J'aurais plus tendance à faire confiance à Elijah, mais je voulais rentrer chez moi. Alors, je le ferais.
L'homme au costard s'excusa et s'en alla nous laissant seuls dans la cuisine. Klaus restait silencieux, et je dois dire que je le remercie pour ça.
« Je suis étonnée que les flics ne soient pas encore venu te chercher pour ton meurtre de l'autre jour, plaisantai - je à moitié.
— Oh mon ange, je t'assure qu'il va très bien, rit - il. »
Je haussai un sourcil, avant de secouer la tête. Il racontait n'importe quoi. Je n'avais pas envie de rester avec un meurtrier, alors je décidais de me lever.
