Un deuxième miracle [En pause !]

Pardonne moi Shintaro Midorima

Yuki venait de nous quitter pour une durée indéterminée qui devait au maximum se prolonger sur 2 mois. Elle venait de nous envoyer à la main un magnifique sourire aux lèvres. Cette jeune fille a toujours eu le don de tous nous donner le sourire et la joie de vivre. Jouer avec elle a toujours été un moment de paix et de plaisir assuré. J'espère que tout se passera bien pendant son absence. Elle me manque déjà. Je n'ai jamais osé l'avouer devant tout le monde, mais cette fille est mon porte-bonheur... Notre porte-bonheur. Rien ne sera jamais aussi puissant qu'elle n'a pu l'être. Même si elle a un don pour s'attirer des ennuies constamment. Enfin bref, ce n'est pas le moment de repenser à tout ça. Elle reviendra vite, Nous n'aurons même pas le temps de nous ennuyer. Je me tourne vers les autres en replaçant mes lunettes et au même moment Akashi prononce quelque chose. 

 Akashi: Qu'est-ce qu'elle a mit dans ta main ? 

 Kise finit par ouvrir la main et nous montre des clés. Mais ce ne sont pas n'importe quelle clés.. Se sont les siennes, celles de sa maison. 

 Aomine: Elle n'a pas dit qu'elle nous avait laissé des cadeaux chez elle...? 

 Je réfléchis quelques instants me souvenant que ce que disait Aomine était vrai. Je fini donc par dire. 

 Shintaro: Nous devrions y aller maintenant. 

 Akashi: Shin a raison. Allons y maintenant.

Nous quittons donc la gare tous ensemble. J'essayais de comprendre pourquoi elle nous avait laissé des cadeaux alors qu'elle devait revenir dans moins de 2 mois. Tout ça me semble être des "adieux" plus qu'un "au revoir" J'espère me tromper. Yuki n'aurait pas pu partir pour toujours avec un si grand sourire aux lèvres et encore moins nous mentir. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je n'avais même pas remarqué que nous étions devant chez elle. Sa maison a un charme naturel qui a le don de calmer n'importe qui. Tu ne peux t'empêcher de la regarder et tu sais que les gens qui y habite sont sympathiques. C'est une maison familiale de taille normal pour une petite famille comme celle de Yuki. D'ailleurs je me demande comment ça se fait qu'Akashi affectionne autant cette maison alors qu'elle est dix fois plus petite que la sienne. Enfin bref, nous avançons vers la porte. Kise vient ouvrir celle-ci en insérant la clé dans la serrure. Nous entrons donc et j'allume les lumières par réflexe puisque celles-ci étaient éteintes. La maison était comme d'habitude. Tout les meubles étaient présent ainsi que les photos de famille et leur affaires habituelles. J'étais concentré dans mes observations quand Kise vient nous dire. 

 Kise: Hé les gars ! Yuki a laissé une lettre.

J'avance donc pour le rejoindre et vient m'installer prêt de la fenêtre pour être un peu à distance tout en écoutant. Je vois Akashi récupérer la lettre. Il l'ouvre délicatement et vient nous la lire à voix haute. 

Akashi : « Coucou les garçons ! J'espère que vous gardez le sourire que vous avez toujours en ma présence. Je sais que tout ça a l'air d'être des adieux mais ce n'est pas du tout le cas ! Je compte revenir le plus tôt possible pour vous embêter. Je vous ai laisser des cadeaux pour que vous ne m'oubliez pas ! Atsushi, je te donne rendez-vous dans la cuisine. Ryota tu pourras te diriger vers la salle a manger. Daiki ton cadeau est caché dans ton endroit préféré. Tetsuya tu pourras aller dans le jardin, je sais que tu aimais passer du temps dehors. Shintaro, rendez-vous dans ce fameux bureaux où nous avons passé des heures à faire ces satanés mathématiques. Et pour toi Seijuro.. va où ton cœur te guidera. Je sais que tu trouveras. J'espère que vos cadeaux vous plairons ! À dans 2 mois les garçons, vous me manquez déjà ! Des bisous de votre Yuki préféré !»

 Tout le long de son récit, je réfléchissais. Elle venait de confirmer que ce n'était pas des adieux, mais... une façon de s'assurer que nous n'allions pas l'oublier ? Peu importe se qui se passerais , elle restera toujours gravée dans mon cœur. Yuki est la petite sœur que je n'ai jamais eu. Je la protégerais comme si elle était vraiment ma propre sœur. Une fois le récit d'Akashi fini, je regarde tout le monde et finis par dire: