Joyeux Anniversaire de là-haut.

Un mot d'aurevoir

Tout seul assis sur le balcon, j'ai pris mon crayon fermement à la main malgré que le fait que je tremblais au milieu de la nuit. J'avais pleuré toute la journée sans rien dire, aucun mot n'est sorti de ma bouche, je n'avais même pas la force de répondre au texte de Patrick. Alors j'ai décidé de laisser le papier et le crayon parler à ma place, qu'ils disent tous les mots que je ne pouvais dire. Voici le résultat :

« Ombre du jour et de la nuit,

Vous démons qui sont cachés dans les puits,

Connaissez donc ma douleur,

Et faites de ma vie votre faveur !

J'ai échoué, j'ai laissé aller mon amour,

Il est parti pour toujours.

Me laissant dans son domicile en train de souffrir,

Personne ne peut vivre pire.

Je ne l'ai pas vu de la même façon qu'il me voyait,

Je ne savais pas avec qui côtoyait,

J'ai fini par embrasser le diable,

Homme malsain je suis misérable.

Je veux me pendre du plus haut,

Jetez mon corps dans l'eau,

Laissez le noyez en profondeur,

Peut-être avec Poséidon, il trouvera le bonheur.

Patrick était un sauveur,

Il m'avait fait voir de toutes les couleurs.

L'arc-en-ciel se trouver dans ses yeux.

Sache que je t'ais toujours admiré,

Mais pas dans la façon que tu voulais

Je m'en fous s'il était vieux !

L'âge qui nous sépare, l'a kidnappé,

Me laissant dans ses draps en train de pleurer.

Je cris de toute mes forces, mais c'est perdu d'avance,

Ma vie n'est que malchance.

Un amour perdu dans les champs,

Emporté par le doux vent,

Réchauffé par la planète mère,

Pendant que mon corps est mangé par les verres,

Je me maudis moi pour amour sacré sur Terre.

Gloire au destin qui nous a séparés,

Gloire à ton départ, à une nouvelle arrivée.

Un au revoir n'était point nécessaire,

Car les choses n'étaient jamais claires.

La haine prône notre relation,

Celle qui s'est terminée par une destruction.

Je ne pourrais point aimer une autre personne,

Qui avec ses paroles m'empoisonne.

Pardonne-moi pour la maltraitance,

Je suis bourré à cause de ton absence. »