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Alors que Zayn s'affairait au sommeil profond, Louis, lui, se retournait dans tout les sens dans son lit. Il s'en voulait que son ami se soit embarqué dans ce cercle vicieux, dont il se sent, lui-même le coupable. Au départ, c'était partit d'un simple faux joint, ce qui a donné l'envie de plus à Zayn. Une blague, une blague idiote et ridicule et voilà que tout commence. La mort file entre les doigts de Louis, pendant que c'est la vie pour Zayn. Louis ne peut que s'en vouloir, même si on lui répète tout le temps qu'il n'y est pour rien, que ce n'est pas lui qui lui a donné envie d'un vrai. Louis n'a que ça en tête, cela le hante jusqu'au plus profond de ces entrailles. Il voudrait juste que tout cela cesse, mais cela n'est pas prêt de finir. Il le sait, mais essaye de s'en persuader, tant bien que mal. Il voit en gris, le mélange du blanc et noir, pendant que Zayn voit tout en noir. La persuasion de Louis sur Zayn d'arrêter toutes ses conneries, ne fonctionne pas, même cela empire le cas.


Louis souffle un coup, se redresse dans son lit complètement défait. Sa couette plus sur le sol que sur le rebord de son lit, son drap qui part de son matelas, ses oreillers éparpillés sur son lit dans les quatre coins de celui-ci. La sueur humidifiant son matelas moelleux, le renvoi dans la dure réalité d'une simple petite erreur. Il se revoit, en compagnie de Zayn, heureux, sur les tapis rouges, devant les caméras, dans les loges, faire les idiots partout. Mais tout cela est malheureusement finit, Louis regrette amèrement cette connerie, comme si c'était lui qui était tombé dedans. Le dégoût de soi, il le ressent à l'instant-même, comme une boule dans l'estomac, un incendie autant dans son ventre que dans sa tête. Il ne a assez de devoir suivre partout Zayn, pour ne pas qu'il fasse une trop grande bêtise. Il se sent comme un monstre, comme devrait se sentir Zayn, mais qui, lui, se sent tout à fait bien, sous l'emprise de toutes ses choses malsaines, il ne fait plus la différence entre le bien et le mal. Il ne voit plus rien, Louis doit presque ouvrir les yeux pour lui.


Louis ne devrait pas faire ça, mais pourtant il le fait, et sans compter le soutient d'une personne imaginaire, pour ne pas le faire tomber dedans aussi, son subconscient. Louis, sans prendre de quelconque substance, confond le réel et d'illusion, l'imagination de sa tête à la réalité de la vie. Il ne sait plus la différence entre certaines choses, pourtant c'est que Zayn qui devrait sentir ça, mais Louis est tombé dans une folie qu'est ce cercle vicieux sans même y goûté dans le vrai sens du terme. Il se dit bon pour l'asile, pour une quelconque raison, il s'en est rendu coupable et aussi susceptible. Il aimerait s'arracher cette de la tête, comme une bon souvenir partager avec « l'ancien » Zayn. Il voudrait retrouvé l'ancien ami qu'il avait devant lui, renfermé et timide, assez mystérieux, très dormeur, mais cela n'est pas prêt de voir le jour, malheureusement pour Louis. Il fait tout les efforts qu'il peut faire, même jusqu'à ce qu'il ne se croyait pas capable, pour Zayn, qui ne lui accorde même pas un sourire, ou un pas vers la sortie de son côté aussi.


Louis a l'impression de faire tout les pas pour Zayn. Zayn, lui n'a conscience de rien. Il vit dans un monde a par, décalé du nôtre, sous un tout autre angle. Louis ressent la sensation que le temps lui échappe des doigts. Avant, il croyait que c'était bien l'une de seule chose qu'il contrôlait à moitié, c'est pour ça qu'il déteste le retard, maintenant, il ne contrôle plus rien. Même plus les élans de romance qu'il reçoit des fans, même leur soutient dans cette phase qu'aucune ne sait qu'il passe. Toute cette histoire se trame, se passe dans l'ignorance dans fans. Louis est bien content que la presse ne le sache pas, qu'eux aussi ne se doutent de rien. Il se dit justement que les médias s'en feraient à cœur joie de cette histoire, humiliant et enfonçant Zayn bien plus qu'il n'y est déjà, si cela est possible.


Louis en doute, encore. Il ne fait que ça depuis si longtemps. Des doutes, des regrets, des impostures, des manques, des besoins, des larmes, des souvenirs le hantant pour le faire le culpabilisé plus qu'il ne l'est déjà. Il est remplit de tellement de chose lui donnant un goût amère de lui-même dans la gorge. Il se haït d'avoir pu être aussi stupide, d'avoir une petite gaffe comme celle-ci. Il s'en veut, que Zayn pourrait en mourir, s'il ne quitte pas ses conneries de si tôt. S'en vouloir, un acte du quotidien, dont Louis en est redevable de ne pas réfléchir, pour une fois qu'il ne l'a pas fait, a ses gestes ou idées avant d'agir.


Louis s'en voudra sûrement pour l'éternité, même si Zayn s'en sortira indemne, et blanchit. Il aimerait faire appel à un centre d'aide au personne dans de genre de soucis, mais Zayn ne voudra jamais y allé, encore moins de ses propres moyens, c'est par force que Louis devra essayer. Il se rallonge dans son lit, la main qui se plaque contre son visage, la culpabilité qui le gifle autant que sa main. Un coup sec, et dur, froid, mais si apaisant de se dire qu'un grand coup comme celui-ci fait moins mal que plusieurs millions de petits à chaque instant, la bloquant totalement, comme si il n'avait plus le droit de respirer. Il finit par s'endormir après cette claque douloureuse, la douleur s'emparant de tout son corps. Il bougera encore toute la nuit, mais cela l'importe peu. Une heure de sommeil par-ci par-là, même avec quelques cauchemars pour bien gâchés ces nuits, il profite des seuls instants qu'il a pour dormir. Il en devient insomniaque.

Zayn pendant ce temps, il profite aussi d'un sommeil léger et reposant, pas très calme, mais convenable. Insomniaque aussi, il perd le sommeil. Il est décalé au niveau de l'horaire. Dormeur le jour, éveillé la nuit. Il n'en peut plus de se train de vie éprouvante, mais ne fais rien pour y changer, trop paresseux que pour sortir du problème dans lequel il s'est fourré, même avec l'aide de Louis, qui fait presque tout à sa place. Dans son fort intérieur, il n'a plus qu'à se demander, comment il a peut aller aussi loin, malgré les conseils, les interdictions, les avertissements de ces amis et membres de son groupe. Il a délaissé tout le monde, en allant dans ce problème, sa famille ne reçoit plus aucune nouvelle de lui, sauf celles des magazines, mais qui ne valent rien face à un message ou un appel, ou même une petite visite. Il a la fortune, il peut faire ce qu'il veut, mais ne l'utilise pas à un bon effet, il ne l'utilise pas d'une bonne façon.

Il n'a aucun regret, aucun souvenir non plus. Tout les bons moments qu'il a vécu dans sa vie, sont partit en fumée, en une trainée de poussière, un par un, pour que finalement, il ne reste plus qu'un seul, un seul et unique. Une rencontre, celle qu'il a eu avec les autres membres du groupe, même si ce n'était pas du tout la joie au début, il a su s'y faire. Même ce souvenir s'efface petit à petit, ne reste plus qu'une miette de pain de la tartine, qui avant était entière. Il n'avait même pas eu le temps de la tartiner de chocolat, qu'il la dévorait déjà, enfin ses démons. Une miette de pain, traînant sur la table, collante, mais qui finira bien par partir un jour, malgré elle. Il a juste envie de finir Alzheimer pour ne plus a avoir à supporter tous ses souvenirs, très suffoquant, très inhalables qui le hante nuit et jour, même son sommeil le plus calme, ils viennent le troublé.


Il aimerait le clamer au monde, mais il préfère se taire, il en vaudra mieux ainsi, les médias ne sont pas encore a ses trousses, il en profite le temps qu'il peut, autant qu'il le peut. La peur se lit sur ces traits, il aimerait mourir, pour ne plus faire subir se calvaire à Louis, sur ses épaules à l'allure endurcies mais qui pourtant reste encore frêle. Il s'endort, la mine affreuse et crispée de douleur. Il ne a peut-être assez de cette vie lassante et rimeuse de souffrance, mais il n'est pas prêt de s'en détaché. Un sommeil que de noir, troublé pour les deux jeunes hommes, assez anxieux de leurs vies. Ils n'ont rien demandé, mais comme des moutons, un part, le suivant suit et ainsi que suite. Zayn est tombé dedans, Louis suit en voulant le sauvé. Pour Louis, la peur réside sur son visage, pour Zayn c'est tout autre chose qui a prit possession que son être. Il est peut-être à moitié mort, si près du bord, mais pourtant il s'envolera vers un autre endroit, le pays des rêves, l'espace d'une seule nuit, un trou noir.

Young And Stupid//z.mOù les histoires vivent. Découvrez maintenant