Young And Stupid//z.m

04

Zayn s'avanca vers la belle demoiselle. Ce qui le perturbait un peu plus à chacun de ses pas, c'était qu'elle ne vacillait pas, qu'elle ne bougeait pas, comme si elle ne respirait pas. Il pouvait entendre son coeur battre dans ses oreilles à niveau frénétique et irrégulier. Il pouvait même le sentir dans sa poitrine. Et ces deux sensations, il les détestait plus que tout. Pour lui, c'était un signe d'impuissance et il n'était pas impuissant. Il était le plus puissant. Enfin, dans sa tête, parce qu'en réalité, il n'y le plus faible, ni le plus puissant, mais juste le plus détruit de tous les humains du village.

Zayn s'arrêta, regarda perplexe la jeune fille qui ne bougeait toujours pas d'un poil. Jamais une fille n'avait réagit ainsi avec lui. Habituellement, quand il s'approchait d'elles, elles commençaient à se tortiller sur elle-même, à être mal à l'aise, à rougir. Mais ce n'était pas le cas, et pour la première fois de sa vie, c'était lui qui était mal à l'aise.

Cette femme portait sur lui, le même regard qu'il portait aux autres filles. Mais il n'arrivait pas à lui renvoyé la même intensité dont elle faisait preuve. Ils avaient inversés les rôles. Zayn était la jeune fille en détresse et la jeune femme était celle qui dominait, qui séduisait. Mais Zayn aime beaucoup top tout contrôler que pour se laisser avoir par cette irrésistible créature. C'est ainsi que commença leur bataille de regard séducteur, sauvage, torride, joueur, narquois, dominateur et charmeur.

Zayn avait beau sortir toute sa panoplie de regard, qui aurait déjà séduit toutes les filles du monde, la belle gagnait toujours. Zayn ne savait vraiment pas comment elle faisait pour le déstabilisé ainsi. Il se sentait impuissant devant elle, c'était elle qui tenait les rennes et non l'anglo-pakistanais. Il devait l'avouer qu'elle savait si prendre avec lui, comme si elle le connaissait depuis qu'il était née.

Zayn souriait intérieurement du retournement de situation. A cause d'un bruit de craquement du parquet, elle détourna la tête vers l'origine du bruit, par réflexe. C'est ainsi que quand elle ramena son regard sur Zayn, c'était lui qui avait la main, qui tenait les rennes et cela le faisait se sentir mieux et plus puissant. C'est une question de pouvoir et de domination pour Zayn. Il s'approcha de la jeune fille qui lui tenait irrésistiblement tête malgré tout.

Zayn n'était qu'à quelques centimètres du corps de la jeune fille et même si c'était lui qui avait la situation en main, la jeune femme, qui aimait jouer avec les nerfs de Zayn, le regardait avec arogance. Il sentait la chaleur corporelle de la jeune fille augmenté au fur et à mesure que leur corps se rapprochaient. Et pourtant, elle ne perdait pas pied, ou si c'était le cas, elle ne le laissait pas du tout paraître.

La jeune femme avait le corps appuyé contre le plan de travail, les mains dessus. Zayn déposa ses mains de chaque côté du corps, à côté des mains, de la demoiselle. Il pouvait sentir son parfum à la menthe et à la violette qu'il trouvait assez correspondant avec la jeune fille. Il se disait qu'aucunautre parfum, ou senteur ne pourrait mieux aller à cette beauté que celle-ci. Il humait son odeur, sans aucune retenue, il en était ivre.

Pour la première fois de sa vie, Zayn était ivre d'une femme. Habituellement, elles n'étaient que l'histoire d'une nuit, ou de deux, maximum trois, mais avec cette sublime créature, il voudrait tellement plus qu'une, deux, trois, quatre, cinq, six, ou sept nuits. Zayn la regardait dans le blanc des yeux, essayant de capter quelque chose venant d'elle, de la cerner. Mais c'était peine perdue, la jeune femme ne faisait que ça de sa vie, ne rien laisser transparaitre. C'était ce qui la maintenait en vie, ce qui l'empêchait de mourir.

Zayn ne voyait plus aucun espoir, plus aucune douleur, pas même de la pitié dans son regard. Il était vide tout comme l'était le coeur de l'anglo-pakistanais. Il ne voyait plus l'once qu'il avait cru voir quand il l'avait vu pour la première fois, avant qu'elle ne se volatilise. Ce n'était peur-être qu'une illusion. Mais Zayn aurait tellement voulu la revoir cette once, cette illusion, parce que dans le regard bleu azur de la jeune fille, c'était là qu'il était le plus magnifique. Il n'avait jamais vu cela, d'une manière aussi forte et aussi belle chez aucune autre personne de cette Terre, autant chez les hommes que chez le femmes.

Zayn ne côtoyait pas que des femmes, même s'il ne passait ses nuis qu'avec des femmes, il lui arrivait de passer du temps avec des hommes. Cela se terminait souvent en tabassage et c'était Zayn qui gagnait la plupart du temps. Il y avait juste avec Louis, avec qui cela ne se changeait pas une baguarre tout le temps. Zayn faisait confiance à Louis, même si celui lui cassait les couilles parfois, il l'aimait comme même, parce que sans Louis, Zayn ne sait pas vraiment où il en serait.

Zayn dévorait la belle du regard. Tandis qu'il attendait qu'elle prononce un mot, sous la force et l'intensité de son regard, elle bougea. Elle approcha le corps de Zayn au sien, pour aller enfuir son visage de la nuque du métisse. Sa repisration était chaude et procurait des frissons à Zayn. Il se morda la lèvre quand elle remue son petit nez contre sa peau.

La jeune femme n'était pas seulement, en face de lui, présente physiquement. Elle commençait à entré dans sa tête, comme une petite voix qui lui disait de se calmer. Sauf que là, la petite voix dans la tête de Zayn ne lui disait pas de prendre la jeune femme dans ses bras et de lui faire un câlin, mais la voix lui disait plutôt de prendre une cigarette, une bouteille de whisky fort et un bon rail de cocaïne.

Zayn luttait le plus qu'il pouvait pour ne pas faire ce que sa voix dans sa tête lui demandait de faire. Il faisait de son mieux pour ne pas tomber dans son piège. Il se concentrait sur la jeune femme, mais la voix ne faisait que s'intensifier, comme si c'était la jeune femme qui le lui murmurait. Zayn était en pleine guerre acharnée contre trois de ces princiales démons.

La jeune femme poussa un soupir, ce qui ramena entièrement Zayn à la réalité et fit taire la voix qui était dans sa tête, d'un coup sec. C'était comme si le soupir de la jeune fille, avait tiré une belle dans celui qui parlait dans la tête de Zayn. Il secoua un peu la tête, et posa sa main gauche sur la hanche droite de la jeun femme, tandis que sa main droite alla glisser contre le dos de la demoiselle.

Zayn la sentit frissoner entre ses bras, dans ses gestes. Il aimait cette sensation. C'était comme si elle lui appartenait. Mais elle était bien à lui, étant donné qu'ils sont seuls dans la maison du jeune homme drogué, et encore un peu défoncé. Il enfoui à son tour, sa tête dans le cou de la brunette. Elle frissona encore, mais un peu plus longtemps et un peu plus fort cette fois-ci, à cause de la respiration douce et chaude de Zayn contre sa peau. Il avait une haleine qui empestait l'alcool, la nicotine mais, cela ne la dérangeait pas.

Zayn aimait aussi l'odeur qu'avait les cheveux de la jeune fille. Ils sentaient la vanille, une odeur qui lui rappelait sa génitrice. C'était un parfum qui l'avait bercé durant toute son enfance et qu'il avait toujours apprécié. Un peu plus aujourd'hui, étant donné que le chevelure brune de la jeune femme en avait cette odeur incorporé dedans. Zayn enfui sa tête dans les cheveux, ainsi que le cou, de la jeune femme. Il ne voulait plus bouger, il s'y sentait tellement bien qu'il n'aurait pas changer sa place qu'importe ce qu'on aurait pu lui donner.

Zayn avait l'air fort, adulte et mature. Mais dans le fond, tout le restant de sa vie, il restera cet enfant effrayé qui a été traumatisé et marqué par les paroles de son père, qui l'ont sûrement prés-détruit.