La limite entre la vie et la mort est si fragile que l'on s'en aperçoit seulement quand on la franchit. La vie tue autant que la mort, la seule différence est que la mort est rapide alors que la vie est longue et douloureuse. Elle vous ronge de l'in...
❝J'ai le sang qui coule, sentiments s'embrouillent❞
Klem Schen - Vision Lunaire
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POINT DE VUE DE MACKENZIE ANDERSON
Ce cours me parut affreusement long, je ne voyais pas la fin du monologue de notre professeur principal qui s'acharnait à nous instruire sur le règlement intérieur et à quel point il était important de le respecter.
Un ennui à en mourir...
Celui-ci nous informe que nous avons le droit à une pause pour que les nouveaux arrivants, moi inclus, puissent visiter les lieux et commencer à prendre leurs repères. Quant aux habitués des lieux, cette pause est seulement pour éviter qu'un seul professeur est à gérer une cinquantaine d'élèves totalement déconcentrés et désintéresser de ce qu'il raconte.
Je sors rapidement de la salle après avoir informé mon frère que je vais prendre l'air dans le parc. Je tente de me frayer un passage à travers la foule d'élèves dans ces couloirs plutôt étroits. Autant de monde dans un si petit espace me rend vite claustrophobe, je préfère pouvoir respirer à l'extérieur.
Je parcours du regard ce parc parsemé par les multiples rayons du soleil chaud de Miami, laissant à la verdure un aspect plus vivante éclairé par la lumière. La fine brise font valser les feuilles des arbres comme si elles dansaient au rythme du vent. Les quelques ricanements des élèves dans leurs groupes d'amis respectifs rajoutent une touche de gaieté dans cet endroit.
Pour ma part je choisis de me diriger vers un mur, à l'écart de tout ce monde, comme j'ai l'habitude de faire. J'étais bientôt arrivée à destination quand quelqu'un me coupa dans ma lancée. Je relève la tête pour faire une nouvelle fois face à ce garçon aux cheveux couleur noire corbeau. Sa peau est d'un pâle qui laisse un contraste avec l'encre noire de ses tatouages tous aussi beaux les uns que les autres.
- Tu es Mackenzie Anderson, je me trompe ? me dit-il alors que je le contourne pour m'adosser contre le mur.
- Ça dépend de pourquoi tu es ici. lui répondis-je alors qu'un rictus s'affiche sur ses lèvres.
- Tu es bien une Anderson. continue-t-il en riant légèrement alors que je me contente de le regarder. Nous savons tous les deux que tu saispourquoi je suis ici. finit-il en me regardant droit dans les yeux.
