Les imperceptibles

Chapitre 5

Le jour venait à peine de se lever, et déjà nous étions au travail. Les combles s'avéraient être notre seul échappatoire, tout les autres plan que nous avions imaginé n'étaient pas concret, ils résultaient juste d'un rêve, un rêve de liberté et n'étaient qu'illusion et jamais ils ne seraient réalisés, même avec notre volonté ça n'aurai pas été possible. Mais aujourd'hui nous avions enfin un plan concret, mais à en juger par le tunnel, creuser vers l'est, nous n'étions pas les seuls a avoir penser à cette solution.

Nos jours étaient compter, si nous n'arrivions pas à parvenir de l'autre côté en 10 jours maximum, nous serions contrains de remonter, ou bien de mourir de fin de ce tunnel. Pourtant, nous avions décidé de consacrer ce premier à la découverte de ce tunnel, mais pas seulement, il nous fallait aussi trouver des informations sur ceux qui dans l'ombre avaient débuté la construction du tunnel vers l'émancipation de notre peuple. Peut-être, ceux qui avaient creusé ce tunnel, détenaient des plans, ou bien des outils plus efficaces que des pioches.

Nous sacrifions ce premier jour, mais c'était pour la bonne cause. Personnellement j'aurai préférer qu'on commence tout de suite à creuser, sans se poser de questions juste avancer vers l'autre rive. Mais la majorité n'était pas favorable à cette idée. Alors, nous avons opté suite à un vote en faveur de l'idée soumise par Lincoln.

Ainsi, tout notre petit groupe s'enfonçait dans le tunnel. Torche à la main, nous observions chaque marque frappés sur la pierre, chaque petite anomalie qui aurai pu faire office de signe. Et nous nous enlisions dans ce tunnel, qui aurai pu être un piège tendu par ceux de la droite mais à ce moment précis, nous n'avions tous plus rien à perdre.

Un pas de plus vers la liberté pensais-je à chaque fois que j'avançais, mais cette joie qui m'envahissais, ne pouvais être exposée. Après la déception que j'avais vécu la veille, je me devais de contenir tous mes sentiments, de ne pas les exposer à cette bande de parfait inconnus qui pourrait me trahir, comme l'avait fait Tymar. Mais je dois avouer que heures après heures, je commençais à les connaitre et à leur faire confiance.

Les autres eux, ne pouvaient contenir leurs sentiments.

Anzo « Ce tunnel est bien plus profond que ce que je ne l'imaginais »

Lise répliqua avec un grand sourire « T'as raison ils nous ont mâché le travail ! »

Lincoln « Ne vous emballez pas trop vite, on ne sait jamais ce qu'on peut trouver un mètre plus loin »

Lincoln et moi tentions de canaliser l'euphorie collective, et d'une certaine manière nous les préparions à une déception soudaine, le genre de déception qu'on avait tellement subit qu'on y était habitué. Mais l'heure était plutôt à la réjouissance.

Quand tout à coup, Morgane en tête de cortège s'écria « Ici ! Il y a quelque chose ! Sur la poutre ! », Nous courions tous vers Morgane, mais de loin déjà, j'arrivais à distinguer une forme familière. Plus je m'approchais, plus j'arrivais à distinguer quelque chose de précis, mes souvenirs s'embrouillant dans ma tête, mais un doux souvenir d'enfance me revint.

J'étais là, à table en train de jouer avec mon frère, quand mes parents arrivèrent tous fiers chez nous. Ils tenaient quelque chose dans leur main. C'était un drapeau, avec un emblème, l'emblème de la résistance, une pioche qui détruisait le gigantesque mur. Cette emblème seul les anciens membres de la résistance le connaissait, seul les pionniers de la révolution le connaissait, seul ma famille le connaissait.

C'était donc eux qui avaient débuté la construction du tunnel. Je repris mes esprits et leur partagea tous les détails que j'avais en ma possession.

Mais la faim et la fatigue nous rappelèrent qu'il était temps de revenir au point de départ. Demain, nous nous sépareront en 2 groupes, l'un composer de Benjamin et moi-même se rendra dans tous les endroits fréquemment côtoyer par mes parents, ils m'avaient sûrement semer des indices dans l'espoir qu'un jour j'achèverai leur tâche, le second groupe commencerait à creuser, sous les ordres de Jérémy, ouvrier expérimenté.

Ainsi, s'achevait notre première journée.