Chapitre 4

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Nous avions trouvé notre chemin vers la liberté, nous avions de quoi le creuser, nous avions la motivation nous avions plus qu'à remonter et en toute discrétion prévenir les autres sans être repérer par Zaïc ou Tyram. Mais j'avais ce pressentiment qui me faisait penser que tous ne se passerai pas comme prévu et j'avais raison, mais ça je ne le savais pas encore.

Je ne faisais rien transparaitre à Lincoln, garder ses émotions enfouies au fond de soi, c'est une règle de base pour survivre dans ce monde.

Julie « Pour remonter nous attendrons le coucher du soleil, en plein jour c'est trop dangereux.»

Lincoln : « Tu as raison on va devoir attendre il doit être seulement midi on a du temps devant nous.»

Julie « Oui »

Finalement, après de longues heures d'attente, je vis enfin le soleil se coucher sur notre sinistre ville. Je remontrai seule, Lincoln avait été trop affaibli par la fin, nous avions rater la distribution du seul repas de la journée.

En remontant j'entendis des cris d'horreur venant du magasin qui distribuait les repas, mais cela ne m'étonna pas, c'est courant d'entendre des cris venant de cette direction, surtout le soir quand la faim commence à se ressentir. Mais ce soir là j'aurai du me méfier.

En passant par quelques ruelles discrètes que je n'avais jamais emprunté, je me redis compte que j'arrivai vers le magasin. En réalité cela m'arrangeais une idée m'avais traversé la tête : prendre les repas de Lincoln et moi qu'on avait manqué et prendre des provisions. Malheureusement, j'aillais juste mettre en péril notre plan d'évasion, le premier qui étais vraiment réalisable qu'on a pu mettre en place.

En me rapprochant, j'arrivais à distinguer Tyram qui avait sous son joug Marc, un jeune enfant de 11 ans seulement et Zaïc étant là passif à cette scène, qui pourtant quelques jours plus tôt l'aurai révolté. Zaïc tourna la tête et me repéra, pendant quelques secondes, qui me parurent durer une éternité lui et moi nous regardions dans les yeux. C'est à ce moment précis que j'ai compris, dans ces yeux je ne trouvais plus l'humanité, la seule chose qui nous rendait unique par rapport à eux.

Il avait céder à la tentation qui l'avait rendu fou. Ils avaient trouvé la façon par laquelle nous diviser : nous offrir la chose qu'on veut le plus, la liberté en échange de l'échec des notre.

Après ce cours instant Zaïc se retourna vers Tymar et s'écria « Julie, elle est là dans la ruelle » En un seul instant ma vie était bouleverser, les coups de feu en ma direction s'enchaînaient, les paroles de Zaïc se répétaient en boucle dans ma tête, mon corps courait mais mon esprit lui était resté au moment où Zaïc avait prononcé ces paroles impensable. Mon ami depuis toujours me trahissait une fois de plus. Mais je ne pouvais y croire, je continuer de croire qu'il n'était pas vraiment lui, qu'il ne pensait pas faire le mal. Peut-être pensait il que j'aillais seulement être capturée. Mais pendant ma course, ma naïveté dont je faisais pourtant si souvent preuve avait disparu. Sa dénonciation était sûrement un mal pour un bien.

Désormais, je tire ma force de ce qui avait me faisais mal. Mon esprit était revenu à la raison, au moment présent. Quand enfin j'arrivais à effacer les traitres de ma vie, que j'arrêtais de leur donner de l'importance, soudain une main sortit d'une petite maison sombre et attrapa la mienne pour m'y tirer.

Après ça je ne me rappel de rien, je pense que je me suis évanouie mais quand j'ouvris les yeux j'étais dans cette petite maison, Lincoln se tenait debout devant moi, il me regardait revenir à moi-même après cette longue absence qui avait duré toute la nuit, comme Lincoln m'a affirmer.

Pendant ce temps que j'ai perdu évanouie, Lincoln avait réussi à faire des provisions pour une semaine et pour 10 personnes. Ce qui tombais bien car Lincoln avait réussi à réunir 8 personnes du nom de Kasim, Liam, Morgane, Benjamin, Jérémy, Lisa, Emma et Anzo. Cette équipe de dix jeunes représentait l'avenir de notre nation, sur nos épaules reposait l'espoir de tous les autres habitant de cette moitié de ville pourtant j'en suis sûre aussi forte que tous les pays d'ignares qui nous entoure.

Dès demain nous iront explorer les combles, nous avons seulement une semaine pour réussir cet exploit, et nous y arriveront j'en suis convaincue.

Les imperceptiblesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant